Iran. 1 PRÉSENTATION Iran, en persan ?r ?n, pays d'Asie occidentale, situé au
Publié le 15/04/2013
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ancienne capitale des Safavides, célèbre pour ses splendeurs architecturales, aujourd’hui centre industriel et commercial ; Tabriz (1 700 000 habitants), dans le nord-ouest,centre de production industriel et de commerce ; et Chiraz (1 263 244 habitants), dans le sud-ouest, centre agricole et industriel, situé à proximité des ruines de Persépolis.
3.3 Institutions et vie politique
Après le renversement, en 1979, du dernier représentant de la dynastie Pahlevi, Muhammad Rizah Chah, une nouvelle Constitution instaure, en décembre 1979, uneRépublique islamique, dont les principes fondateurs, en matière politique, économique et sociale s’inspirent de l’islam chiite, qui est la religion d’État.
Ce régime est fondésur le principe du velayat-e-faqih (« gouvernement du sage religieux ») , prôné par l’ayatollah Khomeiny et affirmant l’autorité absolue d’un chef religieux, le guide spirituel, sur la politique, soit la primauté des institutions théocratiques sur les institutions démocratiques.
3.3. 1 Organisation des pouvoirs
Le « Guide suprême de la révolution » est au sommet de la République islamique iranienne.
Chef de l’État, il est désigné à vie par l’Assemblée des experts, un conclave de86 religieux du haut clergé chiite élus au suffrage universel tous les huit ans et veillant au respect du velayat-e-faqih .
Il exerce son autorité sur la quasi-totalité des organes exécutifs, législatifs et judiciaires.
Le pouvoir exécutif est exercé par le président de la République, élu au suffrage universel direct pour un mandat de quatre ans et rééligible une fois.
Le président dirige legouvernement — une révision de la Constitution en 1989 a étendu ses pouvoirs et supprimé le poste de Premier ministre — et il est responsable devant le Parlement.
L’organe législatif est un Parlement monocaméral, le Majlis ; ses membres (290 depuis 2000) sont élus au suffrage universel direct pour quatre ans.
Il a le pouvoir dedémettre le président.
Cinq sièges sont automatiquement réservés aux représentants des minorités religieuses.
Les lois votées par le Majlis doivent être approuvées par leConseil des gardiens de la Constitution.
Clé de voûte du régime, le Conseil des gardiens est composé de six religieux nommés par le Guide suprême et de six juristesproposés par le chef du pouvoir judiciaire, lui-même nommé par le Guide.
Créé en 1988, le Conseil de discernement de l’intérêt supérieur du régime arbitre les conflits entrele Parlement et le Conseil des gardiens.
L’islam prédomine dans la législation qui repose sur la charia, la loi canonique islamique.
Au niveau local, les provinces (ostan) sont dirigées par des responsables administratifs nommés par le gouvernement central.
Des maires sont en revanche élus par la population dans chaque municipalité.
3.3. 2 Partis politiques
Le paysage politique iranien est caractérisé par la prépondérance des groupes de pression et des réseaux politiques au détriment des partis.
Interdits après la révolution de1979, les principales formations d’opposition en exil sont les organisations communistes, les Moudjahidin du peuple, islamistes de gauche, et les partis monarchistes.Plusieurs partis islamiques ont une existence officielle et se divisent essentiellement entre deux grands courants : les réformateurs, soucieux d’apporter une évolutiondémocratique au régime au détriment du pouvoir théocratique, et les conservateurs, eux-mêmes divisés en groupes antagonistes — parmi ces groupes, les « idéologues »,qui représentent l’aile fondamentaliste, s’opposent aux « pragmatiques », partisans principalement de la libéralisation économique, et « nouveaux conservateurs »,favorables à une modernisation économique dans le cadre du régime islamique.
3.3. 3 Défense nationale
L’armée iranienne totalise 420 000 hommes : 350 000 hommes dans l’armée de terre, 52 000 dans l’aviation et 18 000 dans la marine.
S’y ajoutent les Gardiens de larévolution (pasdaran), une armée idéologique d’environ 300 000 hommes, placée sous l’autorité du Guide suprême et contrôlant des milices islamistes, les bassidjis, constituées de 5 millions de volontaires.
Tous les jeunes hommes iraniens doivent effectuer un service militaire de deux ans.
En 2003, l’État consacrait 2,4 p.
100 du produitintérieur brut (PIB) à la défense nationale.
3.4 Langues et religions
La langue officielle de l’Iran est le persan moderne, ou farsi, appartenant au groupe des langues indo-iraniennes.
Le persan est parlé par 75 % de la population.
Le kurde, leluri et le baluchi, qui font partie du même groupe, sont parlés par différentes minorités.
Les Azéris parlent une langue d’origine turque, tandis que l’arabe est utilisé par 2 %de la population.
La religion officielle est l’islam chiite duodécimain (dit aussi imamisme ; voir chiisme) et regroupe près de 80 % de la population.
L’Iran compte plus de 80 000 mosquées et sanctuaires, parmi lesquels les lieux saints chiites les plus sacrés : Qom, au sud de Téhéran, est un important centre de pèlerinage.
Les musulmans sunnites constituentenviron 19 % de la population iranienne.
Des chrétiens (250 000 personnes dont la moitié est d’origine arménienne) et des juifs (30 000 personnes) vivent en Iran, maisces communautés sont en forte régression.
Les minorités bahaï (300 000 personnes) et zoroastriennes (30 000 personnes) sont persécutées.
3.5 Éducation
À la suite de la révolution de 1979, le système éducatif a été remodelé selon les préceptes de l’islam chiite.
Toute influence occidentale a été bannie.
L’éducation est obligatoire jusqu’à 10 ans, mais le manque de moyens et la longue guerre contre l’Irak ont empêché la mise en application de cette loi.
Toutefois, grâce auxinvestissements très importants réalisés par le gouvernement en faveur de l’enseignement public, en particulier en faveur de l’éducation des filles, l’analphabétisme a trèsfortement reculé en trois décennies : en 2005, le taux d’alphabétisation atteignait 81,3 % (contre 59 % en 1976) ; celui des femmes est passé de 28 % à 75,2 %.
L’enseignement supérieur est assuré dans plus de cent universités, collèges et autres institutions.
Parmi les plus grandes institutions se distinguent les universités deTéhéran (1932), d’Ispahan (1950) et de Chiraz (1945).
Au début des années 1980, cependant, certaines universités ont été fermées ou rebaptisées.
3.6 Arts et vie culturelle
L’Iran possède un art, une architecture et une littérature qui lui sont propres, puisant leurs racines dans une histoire ancienne, et qui ne saurait se réduire à celle de l’islam,même si celui-ci a exercé une forte influence après le VIIe siècle ( voir aussi art perse ; art persan ; littérature persane ; musique islamique).
Le pays compte de nombreux musées remarquables.
Parmi ceux-ci, l’Iran Bastan Museum, consacré à l’archéologie, et le Negarestan Museum, traitant de l’art iranien, tousdeux à Téhéran ; le Qom Museum et le Pars Museum, à Chiraz.
La Bibliothèque nationale se trouve à Téhéran.
3.7 La société d’aujourd’hui
Depuis 1979, la société iranienne s’est islamisée, à tous les niveaux, sous la pression des dirigeants chiites : les femmes, couvertes du tchador, doivent reprendre leur rôle.
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