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Invasion de Java (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Invasion de Java (seconde guerre mondiale). Point extrême de l'offensive japonaise vers le sud En 1941, le Japon se lança dans la guerre pour s'assurer la possession des matières premières essentielles de ce qu'il appelait «la sphère de coprospérité de la Grande Asie orientale«. Economiquement, stratégiquement, la plus importante de ces matières premières était le pétrole des Indes néerlandaises. En fait, les attaques menées contre Pearl Harbor, les Philippines et la Malaisie correspondaient à la nécessité de protéger les flancs de l'offensive en direction de Java, l'île la plus riche des Indes néerlandaises. A Java, les Hollandais disposaient de 25000 soldats réguliers et 40000 supplétifs. Seule force de réserve, la «Blackforce« du général australien Blackburn comprenait 3 bataillons australiens d'infanterie, une petite unité de chars et un bataillon américain d'artillerie. Les forces aériennes alliées de Java...

« Invasion de Java Il Victoire japonaise sur les Hollandais Les Japonais débarquèrent deux corps d'invasion à l'ouest de l'île de Java.

Le 230" régiment d'infanterie prit pied à Erentenwetan et s'enfonça si rapidement à l'intérieur des terres qu'il s'empara du terrain d'aviation de Kalidjati par surprise.

Mais ses défenseurs se battirent jusqu'au dernier pour permettre aux escadrilles de décoller et de s'enfuir.

Maîtres d'un bon aérodrome pour leurs propres appareils, les Japonais reprirent leur avance en direction de la capitale, Bandung.

Les ponts détruits retardèrent considéra­ blement la première colonne, qui occupa finalement Batavia le 5 mars.

La seconde colonne se heurta à la «Biackforce».

qui, après une période de flottement, avait pris position pour interdire le franchissement de la rivière traversant la ville de Leuwi­ liang.

Les Japonais essayèrent de forcer le passage le 2 mars.

mais furent contenus jusqu'au 4.

Pendant ce temps, une contre-offensive japonaise.

destinée à repousser le 230" régiment, avait échoué.

Aussi, le commandant en chef, le général ter Poorten, décida-t-il de regrouper ses forces autour de la capitale.

La «Biackfor­ ce» fournit l'arrière-garde de l'opération et contint les Japonais un jour de plus.

Lors de la conférence du 5, le général ter Poorten annonça qu'il renonçait à défen­ dre Bandung et qu'il ne croyait pas pos- sible d'opter pour la guérilla, à cause de l'attitude de la population.

La «Biackforce» poursuivit quelque temps le combat dans les montagnes, puis, le 8, le commandant en chef jugea inutile de prolonger la résis­ tance.

Bien qu'ils fussent à court d'armes et de ravitaillement, les Alliés non hollan­ dais envisagèrent de continuer la lutte mais, finalement, se rendirent compte qu'un tel choix, intervenant après l'annon­ ce de la reddition par le commandant en chef, les placerait hors des lois internatio­ nales et les rendrait passibles d'exécu­ tions sommaires.

A Java, comme partout en Extrême­ Orient au début de 1942, les Alliés payè­ rent le prix de la dispersion de leurs for­ ces, de leur mauvais équipement et de leur piètre organisation.

Même lorsque des unités arrachèrent quelques succès locaux, les Alliés ne purent jamais s'oppo­ ser efficacement aux Japonais, alors maî­ tres incontestés du ciel et de la mer.. »

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