Inde. 1 PRÉSENTATION Inde, en hindi Bh?rat, pays d'Asie méridionale. Sa capitale est
Publié le 15/04/2013
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La faune indienne est très variée.
La famille des félidés est représentée par le tigre, la panthère, le léopard tacheté et le léopard des neiges, le chat du Bengale et, dans leDekkan, le guépard.
Outre les quelques spécimens du parc de Gir, dans le Gujarat, les lions ont disparu de l’Inde.
Malgré des efforts menés au niveau national et encoopération avec d’autres pays, qui ont permis de porter le nombre de tigres sauvegardés dans des réserves à plusieurs milliers, l’espèce reste également menacée.L’éléphant d’Asie vit principalement sur les versants nord-est des chaînes himalayennes et dans les forêts reculées du Dekkan.
Parmi les autres espèces figurent notammentle rhinocéros, le gaur, l’ours brun, le loup, le chacal, le dhole, le bœuf sauvage, le sanglier et diverses espèces de singes, d’antilopes et de cerfs.
L’Himalaya et les régionsmontagneuses abritent plusieurs espèces de chèvres et de moutons sauvages ainsi que des bouquetins.
Il existe différents types de serpents : cobras, daboias, serpentsvivant en eau de mer, venimeux, et pythons.
3 POPULATION ET SOCIÉTÉ
3.1 Caractéristiques démographiques
Avec 1,15 milliard d’habitants en 2008, l’Inde représente environ un sixième de l’humanité.
C’est le deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine.
La populationindienne continue d’augmenter régulièrement, mais à un rythme moins soutenu que dans les années 1970.
La politique draconienne de régulation des naissances, menéesous le régime d’Indira Gandhi, malgré les réticences religieuses et culturelles d’une grande partie de la population, a permis de freiner la croissance annuelle, qui estpassée de 2,2 % entre 1970 et 1980 à 1,6 % en 2008, tandis que l’indice de fécondité reculait dans le même temps de 4,8 à 2,8 enfants par femme.
La population indienneaugmente cependant de plus d’un million d’habitants par mois.
L’Inde a connu depuis les années 1920 une baisse considérable de la mortalité, due à la lutte préventivecontre les famines, qui n’ont pas pour autant disparu (comme en témoigne la famine du Rajasthan en 1987), et à la mise en place d’une politique de santé publique.
Estiméà 45 ‰ dans la période 1881-1921, le taux de mortalité n’était en effet plus que de 6,4 ‰ en 2008.
L’espérance de vie moyenne a beaucoup augmenté, mais reste encore inférieure à celle des pays occidentaux.
Elle est passée de 47,3 ans en 1970 à un peu plus de69,2 ans en 2008.
L’Inde est un pays jeune : les moins de 15 ans représentent 31,5 % de la population totale, les plus de 65 ans seulement 5,2 %.
Le taux de mortalitéinfantile y est encore élevé et atteint 32,3 ‰.
Par ailleurs, l’accès aux installations sanitaires reste réservés à une minorité (33 % de la population en 2004).
Environ 20 %de la population est sous-alimentée (selon des estimations de 2002–2004).
La part des Indiens vivant en dessous du seuil de pauvreté était estimée en 2000 à 28,6 % de la population.
Il existe en outre de grandes inégalités de richesse entre lesdifférentes régions du pays.
Ces inégalités géographiques opposent principalement les régions côtières et la capitale New Delhi aux régions intérieures — États du Bihar, duMadhya Pradesh, du Rajasthan et de l’Uttar Pradesh, qui forment un ensemble connu sous le nom de « Bimaru ».
3.2 Découpage administratif et villes principales
La fédération indienne est formée de 28 États (Andhra Pradesh, Arunachal Pradesh, Assam, Bengale-Occidental, Bihar, Chhattisgarh, Goa, Gujarat, Haryana, HimachalPradesh, Jammu-et-Cachemire, Jharkhand, Karnataka, Kerala, Madhya Pradesh, Maharashtra, Manipur, Meghalaya, Mizoram, Nagaland, Orissa, Pendjab, Rajasthan, Sikkim,Tamil Nadu, Tripura, Uttar Pradesh, Uttaranchal) et de 7 territoires de l’Union (les îles Andaman-et-Nicobar, Chandigarh, Dadra-et-Nagra-Haveli, Daman-et-Diu, Delhi,Laquedives) administrés directement par le gouvernement central.
Certains de ces États représentent à eux seuls des entités démographiques et politiques considérables :166 millions d’habitants pour l’Uttar Pradesh, 82,9 millions pour le Bihar, 96,8 millions pour le Maharashtra.
La densité de population atteint 386,1 habitants au km², sans que ce chiffre reflète pour autant les disparités régionales.
Ainsi, elle peut varier entre 25 habitants au km 2 dans le plateau du Dekkan à 1000 habitants au km 2 dans les plaines côtières ou la vallée du Gange, et dépasser les 9 000 habitants au km² à Delhi.
Si le taux d’urbanisation est l’un des plus faibles au monde — 29 % en 2005 — l’Inde compte plusieurs des plus grandes villes du monde, et c’est le deuxième pays du monde quiabrite le plus de citadins (après la Chine).
L’Inde connaît un important exode rural, lié à sa croissance démographique et aux conditions de vie difficiles dans les zonesrurales.
Cet exode rural conduit à la surpopulation des villes, autour desquelles se sont développés de gigantesques bidonvilles.
Face à leur prolifération, les autorités ontchoisi de doter les bidonvilles d’infrastructures de base — égouts, eau potable.
Les villes souffrent pour la plupart d’une importante pollution, atmosphérique et sonore.
La ville la plus peuplée de l’Inde est Bombay (16 368 084 habitants avec son agglomération en 2001).
Viennent ensuite Calcutta 13 216 546 habitants) et Delhi, qui intègredans son agglomération la capitale, New Delhi (12 791 458 habitants), Madras (6 424 624 habitants), Hyderabad (5 533 640 habitants), Bangalore (5 686 844 habitants),Ahmedabad (4 519 278 habitants), Pune (3 755 525 habitants), Kanpur (2 690 486 habitants), Nagpur (2 122 965 habitants), Lucknow (2 266 933 habitants), Jaipur(2 324 319 habitants).
3.3 Peuples, langues et religions
Plus de 1 600 communautés cohabitent sur le territoire de l’Union indienne.
Cette profonde diversité ethnique, source de multiples conflits, se double d’une diversitélinguistique et religieuse.
Les langues et dialectes parlés en Inde appartiennent à quatre familles linguistiques : les langues dravidiennes comme le télougou et le tamoul, parlées dans le Dekkan et lesud de l’Inde ; les langues indo-européennes comme le hindi et le bengali ; les langues austro-asiatiques comme le munda ; enfin, les langues sino-tibétaines comme lenaga, le lushai, le mizo.
Cette mosaïque de plus de 3 000 langues et dialectes a amené le gouvernement indien à instaurer dix-huit langues officielles dans le pays ;l’anglais est ainsi langue officielle, en association avec l’assamais, le bengali, le hindi (parlé par environ 40 % de la population), le kannara, le kashmiri, le malayalam, lemarathe, l’oriya, le pandjabi, le sanskrit, le sindhi, le tamoul, le télougou et l’ourdou, et depuis l’amendement du 20 août 1992, le nepali, le konkani et le manipuri ( voir langues de l’Inde).
La question ethno-linguistique a obligé Jawaharlal Nehru à accepter le redécoupage des États indiens selon le critère de la langue.
C’est ainsi qu’entre 1956 et 1960, danstoute l’Inde, des provinces ou des États — Hyderabad, Andhra, Travancore-Cochin, Madras, le Maharashtra, Bombay, l’Assam et d’autres — ont été démembrés pour formerde nouveaux États.
Certaines provinces ont totalement disparu, comme Bombay, qui a donné naissance aux trois États du Karnataka, du Maharashtra et du Gujarat.
L’hindouisme est la religion pratiquée par une très large majorité de la population (80,5 %).
Majoritaires dans le Cachemire, les musulmans représentent 13,4 % de lapopulation.
Viennent ensuite les minorités chrétienne (2,3 %), sikh (2 %, majoritaires au Pendjab), bouddhiste, jaïniste et parsi.
Les affrontements interethniques sont particulièrement violents dans les États du Nord-Est : Kukis contre Nagas, peuple semi-nomade implanté entre l’Assam et la Birmanie(500 000 personnes environ), dans l’État du Manipur ; militants Bodos contre musulmans dans l’État d’Assam ; menaces sur les minorités chakmas et hajongs dans l’Étatd’Arunachal Pradesh.
Deux groupes religieux sont également en conflit avec le pouvoir central.
Au Cachemire, les extrémistes musulmans revendiquent le rattachement de leur État au Pakistan.Les attentats et le climat de terreur ont chassé la quasi-totalité des hindous de la région ; en 1993, ils n’étaient plus que 3 000 dans la vallée de Srinagar, contre 125 000quelques années auparavant.
L’armée indienne y déploie en permanence 150 000 hommes et s’y livre à une violente répression.
À l’inverse, la destruction de la mosquéed’Ayodhya en 1992 témoigne de l’animosité des extrémistes hindous à l’égard des musulmans.
Les sikhs (littéralement, « ceux qui apprennent ») forment l’une des principales minorités religieuses en Inde.
La plupart d’entre eux vivent au Pendjab, où ils représententplus de la moitié de la population.
Ils réclament, à ce titre, la création d’un État sikh.
L’agitation autonomiste a débuté dès l’indépendance, avec la partition du territoireindien entre l’Inde à majorité hindoue et le Pakistan à majorité musulmane ; elle culmine avec l’assassinat du Premier ministre Indira Gandhi, en 1984, par des séparatistes.
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