Implication de la presse dans l'affaire Dreyfus
Publié le 04/02/2013
Extrait du document
«
universelle » et le rapproche de la foi.
Son article paraît dans La Revue Blanche, une revue
littéraire active de 1889 à 1903, le 15 Septembre 1899.
Ainsi, on peut se demander comment la presse favorise la mobilisation de l’opinion publique
au temps de l’affaire Dreyfus ?
Nous diviserons donc notre recherche en trois axes.
Il s’agira tout d’abord de rappeler
le contexte et les enjeux de l’affaire Dreyfus.
Ensuite, nous montrerons que ces documents
révèlent un affrontement violent de valeurs opposées.
Et enfin, nous expliquerons le rôle joué
par les medias pendant cette affaire.
En décembre 1894, Dreyfus fut condamné pour espionnage au profit de l’Allemagne
suite à la découverte d’une lettre avec une écriture présentant des ressemblances avec celle de
Dreyfus.
Il est alors déclaré coupable idéale pour une partie de l’Etat-major comme pour la
presse nationaliste.
Il conteste mais la présence d’un dossier secret lui retire toute ses chances
de prouvé son innocence et ainsi pousse les juges à le déclaré coupable le 22 Décembre 1894.
Il est envoyé au Bagne du Diable au large de Cayenne.
L’évènement passe outre, personne
n’en fait une affaire, ni Clémenceau, ni Jaurès qui se disent être de son côté.
Après une
enquête personnel, le Colonel Picard découvre que le véritable auteur de la lettre est un officié
nommé Esterhazy.
Aussi tôt un collègue du Colonel contre argumente Picard en exposant une
lettre entre l’Ambassade d’Allemagne et d’Italie mettant en cause en toute lettre Dreyfus.
Les
partisans de Dreyfus sont convaincu qu’il a été victime d’une erreur judiciaire et se mobilise
pour réclamer le procès d’Esterhazy mais le gouvernement refuse car l’armée ne peut avué
s’être trompé.
Suite a cela, Esterhazy est acquitter, la foule lui fait un triomphe mais Zola, en
colère, rédige un texte qui porte a se dirigé contre l’armée « J’accuse » dans lequel il
manifeste son mécontentement.
Il dit expressément « J’accuse le Conseil de Guerre d’avoir
commis le crime juridique de condamné sciemment un coupable ».
C’est a ce moment que
tout devient affaire d’Etat.
Picard dénonce le dossier comme faux imbriqué par le Colonel
Henry, il est mis aux arrêts.
Le 30 Août, coup de théâtre, le Colonel Henry passe aux aveux et
dit avoir fabriqué un faux de la lettre, il est arrêté immédiatement et emprisonné mais se
tranche la gorge la nuit même.
Pour les antidreyfusards, Henry est un martyr et pour les
dreyfusards, le suicide constitue un aveu qui justifie la tournure du procès.
Malgré cela,
Dreyfus sera tout de même rejugé coupable en Août 1898 et sera réhabilité seulement en
1906.
Durant toute la durée de l’affaire, des reproches auront été fait aux juifs, c’est ce que
nous présente L’affiche du journal La Croix.
Les français leur reproche d’avoir monopolisé un
quart de la fortune total de France alors qu’ils sont en très forte minorité.
Ils les accusent
d’avoir dépouillé dépouiller la France et blâme un syndicat juif d’avoir tenté de ruiner l’armée
française pour sauver un traitre.
Cependant, au milieu de toute cette noirceur et se dégout,
quelques-uns comme Charles Péguy tante de sauver le peu qu’il reste en mettant en avant les
atouts des juifs.
En effet, dans son article il expose clairement l’antisémitisme des français
face aux juifs et qualifie tous ces reproches d’ « injustice exceptionnelle, sacré et religieuse ».
Des mouvements de pressions étaient effectués sur les populations afin de veillé a ce que
celle-ci ne se range pas du « mauvais côté ».
En effet il est expressément dit que « Dreyfus
était devenu anathème et tous ceux qui se rangeaient de son côté l’étaient aussi »..
»
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