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Iles Anglo-Normandes (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Iles Anglo-Normandes (seconde guerre mondiale). L'arrivée des Allemands Les îles Anglo-Normandes, à l'ouest de la presqu'île du Cotentin (au nord-ouest de la France), furent le seul territoire anglais occupé par les Allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ces îles d'une surface totale de 194 km2 n'offraient une position stratégique importante pour personne. Le 19 juin 1940, trois jours après la capitulation de la France face aux envahisseurs nazis, le gouvernement britannique ordonna à toutes les troupes anglaises de quitter celles-ci. Toute personne qui le désirait pouvait partir pour l'Angleterre, ce que beaucoup firent. Quant à ceux qui préféraient rester, on les avaient officiellement instruits de ne pas offrir de résistance armée à l'envahisseur allemand. L'arrivée des Allemands était inévitable; la France occupée, les nazis ne pouvaient ignorer les îles Anglo-Normandes. Cette invasion, toutefois, ne fut accompagnée d'aucune marque de violence, contrairement à ce qui s'était passé sur...

« lies Anglo-Normandes Il Les dures années de l'occupation allemande Lorsque les Allemands envahirent les îles Anglo-Normandes à la fin de juin 1940, ils semblaient décidés à se comporter correc­ tement.

L'occupation effective ne donna lieu à aucune violence ni à aucun combat.

Les insulaires, qui tout d'abord se soumi­ rent, furent autorisés à conserver certai­ nes libertés civiles, notamment le droit de dire des prières à l'église pour le bien-être de la famille royale et de l'Empire britan­ nique.

Cependant, personne ne fut en mesure de conserver longtemps une atti­ tude «aimable» car les tristes réalités de la guerre et de la conquête ne tardèrent pas à s'imposer.

Des milliers de travailleurs esclaves furent amenés d'Europe et un camp fut aména­ gé pour 18 000 d'entre eux à Alderney.

La «manie de la forteresse» d'Hitler transfor­ ma les îles Angle-Normandes en bastions.

Un minutieux système de défense côtière fut mis en place et les îles, dont la superfi­ cie ne dépasse pas 195 km 2 , devinrent un arsenal pour des dizaines de milliers de soldats allemands.

Par ailleurs.

des répressions firent bientôt leur apparition.

Les résidents nés hors des îles furent déportés dans des camps de prisonniers.

Des mesures de représailles allant jusqu'à la mise à mort par des pelo­ tons d'exécution étaient prises quand les insulaires enfreignaient diverses régle­ mentations allemandes.

La situation alimentaire déjà préoccupan- te finit par devenir alarmante.

En 1944, la nourriture quotidienne des insulaires se composait de rats, de glands, de pain à base de farines de froment et de pomme de terre, bref, de tout ce qui était à peu près mangeable et que l'on pouvait ramasser sur la plage ou tirer des arbres et des champs.

Le dernier hiver de la guerre, les insulaires, affamés, n'avaient ni gaz ni électricité.

Le combustible était devenu introuvable au point que certains insulaires ingénieux tiraient leur voiture avec des chevaux.

A Noël 1944, les colis de nourriture de la Croix-Rouge furent accueillis comme une manne céleste car ils contenaient des pro­ duits de luxe depuis longtemps oubliés comme le thé, le café, la confiture, le fro­ mage et la viande.

L'arrivée de ces colis fut aussi le dernier geste conciliant du commandant allemand, le colonel von Schmettow, qui s'était toujours efforcé d'atténuer les maladresses de la présence militaire.

Bien que ses hommes ne fussent pas plus favorisés que les insulaires, von Schmettow exigea que les ravitaillements de la Croix-Rouge soient réservés aux seuls civils.. »

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