Hongrie.
Publié le 15/04/2013
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3.3. 3 Défense nationale
Autrefois intégrées au pacte de Varsovie, les forces armées hongroises sont aujourd’hui autonomes.
Par ailleurs, entre 1990 et 1991, l’URSS a évacué ses 55 000 hommesstationnés sur le territoire hongrois.
En 1999, la Hongrie est devenue membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).
En 2004, l’armée hongroise comptait 32 300 hommes, 23 950 dans l’armée de terre et 7 500 dans l’aviation.
Le service militaire dure dix-huit mois.
En 2003, l’État aconsacré 1,9 p.
100 du produit intérieur brut (PIB) aux dépenses de Défense nationale.
3.4 Langues et religions
Le hongrois, langue finno-ougrienne écrite en caractères latins et influencée par des emprunts aux langues turque, slave, allemande, latine et française, est la langueofficielle du pays.
L’allemand, le roumain, le slovaque et le croate sont également parlés.
La Hongrie est traditionnellement un pays catholique romain avec une importante minorité protestante.
Environ les deux tiers de la population sont catholiques tandis qu’unquart est protestant.
Les principaux groupes protestants sont l’Église calviniste réformée hongroise (18 p.
100) et l’Église luthérienne hongroise (8 p.
100).
Les orthodoxesreprésentent 0,4 p.
100 de la population et la communauté juive, forte de près d’un million de membres avant la Seconde Guerre mondiale, comptait moins de100 000 membres en 1991 (1 p.
100).
3.5 Éducation
La scolarité est obligatoire pour les enfants de 7 à 16 ans.
L’école primaire est gratuite ainsi que l’enseignement secondaire et supérieur.
En 1994–1995, 3 814 écolesprimaires accueillaient 489 768 enfants répartis en huit niveaux.
Environ 1,01 millions de jeunes Hongrois fréquentaient les 1 180 écoles techniques et secondaires.
Le payspossède quelque 60 établissements d’enseignement supérieur, qui recevaient 354 386 étudiants en 2001–2002.
Les plus importantes sont les universités de Budapest(fondée en 1635), Pécs, la plus ancienne du pays (1367), Szeged (1872) et Debrecen (1912).
Sur la période 2002–2003, l’État a consacré 5,8 p.
100 du PNB aux dépensesd’éducation.
3.6 Arts et vie culturelle
Les anciens Magyars possèdent une culture païenne florissante qui conserve des accents orientaux dans ses légendes et son folklore artistique et musical.
À la suite de leurconversion au christianisme, au Xe siècle, les éléments culturels païens et orientaux sont remplacés par des thèmes occidentaux tandis que le latin devient la langue officielle et littéraire.
Au cours du XVe siècle, des artistes et érudits italiens promeuvent la Renaissance en Hongrie.
Au siècle suivant, durant la Réforme, le hongrois remplace le latin.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, la Hongrie goûte à son tour au siècle des Lumières et au libéralisme européen occidental.
La littérature hongroise connaît alors un relatif développement mais reste méconnue à l’extérieur des frontières du pays.
Seul un très petit nombre d’artistes hongrois acquièrent une renommée internationale : lapeinture connaît son apogée au cours de la période romantique du XIXe siècle.
László Moholy-Nagy est un des artistes majeurs du XXe siècle.
Sous le joug communiste, le réalisme socialiste domine l’art hongrois.
Sur le plan musical, la culture hongroise est marquée par diverses influences.
L’introduction du christianisme en Hongrie s’accompagne de celle de la musique sacrée occidentale, sous la forme des chants grégoriens.
Au XVe siècle, un style vocal et instrumental apporté par les Roms en provenance d’Inde se développe.
Par ailleurs, la musique populaire hongroise adopte les harmonies orientales telles que laconstruction de mélodie par mode ou gamme, propres aux Turcs qui envahissent le pays aux XVIe et XVIIe siècles.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les cours princières telle celle du prince Nicholas Esterhazy, à Eisenstadt, possèdent souvent leurs propres compagnies d’opéra et de théâtre qui emploient des musiciens étrangers.
L’exemple le plus connu est celui du compositeur autrichien Joseph Haydn qui a travaillé pendant trente ans au service de la familleEsterhazy.
Le XIXe siècle voit l’émergence du premier compositeur local, Ferenc Erkel, qui compose l’hymne national et le premier opéra hongrois.
Le compositeur et pianiste Franz Liszt passe le plus clair de son temps dans d’autres pays.
Tout comme Erkel, Ernst von Dohnányi est très influencé par les compositeurs allemands.
La musiqueallemande continue d’exercer une grande influence sur la musique hongroise jusqu’à ce que Béla Bartók et Zoltán Kodály parviennent à une notoriété internationale.
À partirde 1905, Bartók et Kodály collectent et éditent des milliers de thèmes du folklore hongrois et les intègrent à leurs œuvres.
À la fin des années 1950, les jeunescompositeurs commencent à dédaigner cette musique folklorique pour explorer des approches plus modernes de la composition.
3.6. 1 Institutions culturelles
La musique revêt une importance particulière dans ce pays qui compte de nombreuses salles de concerts et formations musicales, classiques ou folkloriques.
Mais la vieculturelle, fortement subventionnée pendant la période communiste, traverse aujourd’hui une crise.
Après une courte période d’effervescence, plusieurs salles de théâtreont dû fermer leurs portes et les productions artistiques actuelles ne se caractérisent pas par une grande innovation.
La bibliothèque nationale Széchényi de Budapest, fondée en 1802, est la plus importante bibliothèque du pays, avec plus de 2,4 millions d’ouvrages et 4,2 millions de piècesd’archives.
Parmi les grands musées de Hongrie, le musée de l’Histoire nationale dont les collections retracent l’histoire de la société et de la culture magyars depuis le IXe siècle, le musée des Beaux-Arts et le musée d’Histoire naturelle se trouvent à Budapest.
Le pays compte plus de 100 musées publics.
3.6. 2 Médias
La Hongrie possède quatre stations de radio et deux chaînes de télévision.
La Constitution hongroise garantit la liberté de la presse.
En 2004, il y avait 34 quotidienstotalisant un tirage de 4,69 millions d’exemplaires.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
Avant la Seconde Guerre mondiale, l’économie de la Hongrie était essentiellement fondée sur l’agriculture.
Les rares sites industriels ont été détruits durant le conflit.
Aprèsla prise du pouvoir par les communistes en 1948, le gouvernement hongrois a lancé une série de plans de développement économique à long terme qui privilégiaientl’industrialisation.
Négligeant les biens de consommation et les activités de service jusque dans les années 1960, les autorités ont consacré l’essentiel de leursinvestissements à l’industrie lourde.
Avec l’élection d’un gouvernement non communiste en 1990, la Hongrie a accéléré sa transition d’une économie planifiée centralisée vers une économie de marché.
Le pays.
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