Histoire thème 1 Fragilités des démocraties, totalitarismes et Seconde Guerre mondiale

« Histoire thème 1 Fragilités des démocraties, totalitarismes et Seconde Guerre mondiale PROBLEMATIQUE 1.

Comment la crise de 1929 déséquilibre-t-elle durablement les économies et les sociétés ? SYNTHESE I.

L’IMPACT DE LA CRISE DE 1929 : DESEQUILIBRES ECONOMIQUES ET SOCIAUX pp.26-27 A.UNE CRISE NEE AUX ETATS-UNIS EN OCTOBRE 1929 1.

Une crise boursière aux multiples origines : la prospérité états-unienne à la fin des « Années folles » n’est qu’apparente, les riches restant les principaux consommateurs et spéculateurs et le cours des actions se déconnecte de l’économie réelle, qui connaît une stagnation de la consommation.

Pris de panique, les actionnaires vendent massivement leurs titres, d’où un effondrement de leur valeur en quelques semaines (-80%). 2.

Une crise bancaire et économique : ¼ des banques font faillite, les entreprises et les agriculteurs font faillite faute de capitaux disponibles et d’écoulement de leurs stocks, la consommation, les prix et les bénéfices s’effondrent, le PIB recule de 50% en 3 ans. 3.

Une crise sociale et politique : le chômage (12 millions en 1933, ¼ de la population active) et la misère explosent, les locataires sont expulsés en ville comme à la campagne, le pouvoir n’intervient pas, d’où un mécontentement croissant et des manifestations, sévèrement réprimées. B.

UNE CRISE MONDIALISEE 1.

Des crises avant la dépression : les prix des matières premières baissent, la consommation diminue, les monnaies sont surévaluées et l’Europe dépend des capitaux américains. 2.

La diffusion progressive de la dépression : le commerce international se rétracte du fait de la généralisation des mesures protectionnisme, les faillites bancaires se multiplient suite au rapatriement des capitaux américains, les monnaies sont dévaluées, le chômage de masse s’installe ; seule l’URSS est épargnée. 3.

Les conséquences de la crise en Amérique latine (PPO1) : ces Etats ne parviennent plus à exporter et s’endettent, d’où une misère chronique et un mécontentement provoquant une forte instabilité politique et une généralisation des régimes autoritaires. C.

UNE CRISE DIFFICILEMENT ET PARTIELLEMENT SURMONTEE 1.

La solution libérale classique : opposés à toute intervention de l’Etat dans l’économie, les libéraux mènent sans succès des politiques de déflation et d’austérité pour rétablir l’équilibre budgétaire. 2.

La solution dirigiste : les régimes autoritaires de droite comme de gauche interviennent massivement dans l’économie pour créer des emplois, limiter les importations et investir plus ou moins massivement dans l’armement. 3.

La solution keynésienne : les Etats-Unis (PPO2), puis la Scandinavie et la France (PPO3) interviennent de façon limitée mais déterminée dans l’économie pour soutenir la demande et réduire le chômage, qui reste élevé jusqu’à la guerre.

Les bases de l’Etatprovidence sont jetées. 2.

En quoi les totalitarismes constituent-ils une menace pour la paix mondiale ? II.

LES REGIMES TOTALITAIRES A.DES REGIMES SPECIFIQUES pp.50-51 1.

Leur mise en place : les trois dictateurs profitent d’un contexte de crise et utilisent la violence pour monopoliser le pouvoir et nier l’Etat de droit.

L’accession au pouvoir de Staline est lente, celle de Mussolini progressive et celle d’Hitler très rapide. 2.

Leur idéologie : un parti unique contrôle l’économie et la société pour forger un « homme nouveau » au service d’une cause jugée supérieure, la classe en URSS, la nation en Italie et la race en Allemagne.

Le stalinisme se distingue par son internationalisme et le nazisme par son racisme viscéral. 3.

Entre adhésion et terreur : les populations sont encadrées tout au long de leur vie par des structures partisanes (organisations de jeunesse, professionnelles et de loisirs), soumises à une propagande obsédante vantant l’infaillibilité du chef, et séduite par des avantages en échange d’une obéissance aveugle.

Une police politique traque impitoyablement les opposants, mais la terreur est massive en URSS (PPO1), longtemps limitée aux opposants en Italie et sélective en Allemagne (PPO2).

Les contre-pouvoirs sont plus forts en Italie. B.DES REGIMES DESTABILISATEURS pp.56-57 1.

Italie et Allemagne multiplient les agressions dès le milieu des années 1930 : convaincus de la vertu purificatrice de la guerre, Hitler et Mussolini rêvent de conquêtes et remettent en cause les traités de paix de 1919-20, tandis que Staline entend protéger l’URSS contre toute attaque venant de l’Ouest. 2.

La guerre d’Espagne révèle les ambitions des régimes totalitaires (PPO3) : l’Axe soutient le putsch des généraux contre les républicains du Front populaire, aidés modestement par Staline mais pas par les démocraties libérales.

Franco profite de ce rapport de force pour écraser ses opposants et imposer par le sang un régime traditionaliste. 3.

Leur volonté expansionniste s’affirme à la fin des années 1930 : face à des démocraties anticommunistes, pacifistes ou isolationnistes et globalement impuissantes, Hitler et Mussolini enchaînent les coups de force pour accélérer la constitution de leur empire.

Isolé sur la scène internationale, Staline signe un pacte de non-agression avec Hitler pour gagner du temps. 3.

Comment la Seconde Guerre mondiale a-t-elle pu atteindre un seuil de violence inégalé ? III.

LA SECONDE GUERRE MONDIALE A.UN CONFLIT PLANETAIRE pp.76-77.... »