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Histoire LES CAPÉTIENS

Publié le 04/02/2019

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▼ Louis IX, plus connu sous le nom de

 

Saint Louis, régna sur la France de 1226 à 1270. Il acquit le respect du clergé pour sa piété et ses bonnes œuvres tandis que les chevaliers admiraient son courage et son enthousiasme pour la croisade.

 

De leur côté, ses sujets louaient son impartialité en matière de justice.

avec les Plantagenêts depuis Philippe Auguste et Jean sans Terre: Henri III d’Angleterre renonce à la Normandie, à la Touraine, à l’Anjou, au Maine et au Poitou et prête hommage au roi de France pour l’Aquitaine. En échange, Louis lui restitue ses possessions en Limousin, Périgord et Quercy

 

Sage et équitable, Louis IX s’impose comme arbitre dans les querelles. Cependant, il affirme avec autant de détermination que ses prédécesseurs les prérogatives du suzerain et étend la juridiction royale. Profondément chrétien, Louis IX ne peut admettre que le tombeau du Christ reste aux mains des infidèles. Aussi organise-t-il plusieurs expéditions en Terre sainte. Lors de la VIIIe croisade, les croisés débarquent à Carthage mais sont victimes de la peste. Saint Louis meurt le 25 août 1270 devant Tunis.

 

Les derniers Capétiens

 

Le petit-fils de Saint Louis et fils de Philippe le Hardi (1270-1285), Philippe IV le Bel (1285-1314) est confronté à deux problèmes : au sud avec (Aragon, qui est réglé en 1291 puis, plus tard, au nord, où son vassal le comte de Flandre se révolte. Il l’emporte contre ce dernier en s’emparant des principales villes de la province.

 

De 1314 à 1328 régnent successivement les trois fils de Philippe le Bel (Louis X le Hutin, Philippe le Long, Charles IV le Bel). En 1328, ce dernier meurt sans héritier mâle. Le trône revient à son cousin, Philippe VI de Valois (1328-1350), qui hérite d’un royaume puissant, étendu et solidement administré, seules la Bretagne, la Flandre, l’Aquitaine et la Bourgogne n’appartenant pas au domaine royal. La lutte pour la Flandre et contre les Anglais puis les conflits entre les princes de sang débouchent sur la guerre de Cent Ans.

À Le départ de

 

Saint Louis pour sa seconde croisade. Le roi avait entrepris une première croisade en 1248: dirigée contre l’Égypte dont le sultan était devenu maître de Jérusalem, elle se solda par un échec et la capture du roi en 1250. Vingt ans plus tard, Saint Louis prit le commandement d’une nouvelle croisade, au cours de laquelle il mourut de la peste.

Philippe VI de Valois (1328-1350) fut le premier roi de la dynastie des Valois après l’extinction des Capétiens directs, Charles IV n’ayant laissé qu’une fille. Philippe fut choisi afin d’éviter que le royaume n'échoie à Édouard iii d’Angleterre.

 

Cette querelle dynastique marqua le début de la guerre de Cent Ans.

La plupart des institutions qui constituent le fondement de la monarchie française^ jusqu’à la Révolution sont dues aux Capétiens. À partir du xiii' siècle, les annexions diverses et le renforcement du pouvoir royal aboutissent à une refonte complète de l’appareil d’État: au sein de (Hôtel royal, organe du pouvoir central, trois institutions

 

Giraudon Bulloz

permanentes voient le jour: le Conseil du roi (sorte de Conseil des ministres), le Parlement (organe du pouvoir judiciaire) et la Chambre des comptes (contrôle des finances). En se dotant d’un royaume et des moyens de le gouverner, les Capétiens ont créé les conditions de base de (établissement d’une monarchie puissante.

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« Les Capétiens élimine les conflits de succession qui ont marqué la fin de la dynastie carolingienne.

En quatre siècles -de 987 à 1328-, les quatorze rois qui se succèdent sur le trône de France parta­ gent, à quelques exceptions près et avec des for­ tunes diverses, un même souci: renforcer le pou­ voir royal, agrandir leur domaine et bien sûr affai­ blir leurs ennemis.

Louis VIl le Jeune Bien que tous les souverains capétiens ne soient pas des monarques énergiques, le domaine royal (les terre s sous le contrôle le plus direct du roi) s'étend progressivement à la fin du x1• siècle et au cours du x11• siècle.

Louis VIl (1137 -1180) lutte c9ntre le pouvoir des seigneurs; les postes·dés de l'Etat commencent à être tenus par des hommes d'origine modeste et dont la loyauté est sûre, à l'instar de Suger, abbé de Saint-De nis.

En 1147, Louis VII lui laisse le gouver­ nement du royaume pour prendre la tête de la ne croisade.

Entre-temps, la conquête de l'Angleterre (1066) par Guillaume de Normandie pèse sur la Clovis fut..,.._ baptisé en la cathédrale de Reims vers 498.

En mémoire de cet événement, les souverains du royaume de France établirent la coutume du sacre à Reims ; cette tradition ne fut vraiment régulière qu'à partir du règne de Louis VI/ (1137-118 0).

La cathédrale gothique est du Xllf' siècle situation politique de la France.

En tant que ducs de Normandie, les rois d'Angleterre continuent de rendre hommage au roi de France pour les terri­ toires qu'ils possèdent sur le continent.

Ils sont évi­ demment de redoutables vassaux dans la mesure où ils possèdent leur propre royaume.

Leur puis­ sance s'accroît encore quand Aliénor d'Aquitaine, répudiée par Louis VII, se remarie avec Henri II Plantagenêt.

Un véritable Empire anglo-angevin prend naissance: Henri Il devient roi d'Angleterre et maître de la Normandie, de l'Anjou, de l'Aqui­ taine et d'autres territoires, ce qui représente plus de la moitié de la France.

Philippe Il Auguste I.:un des plus remarquables rois capétiens, Philippe Il (1180- 1223), aussi connu sous le nom de Phi­ lippe Auguste, monte sur le trône à l'âge de quinze ans.

Dernier Capétien sacré du vivant de son pré­ décesseur , il établit solidement la puissance de la dynastie, quadruplant la superficie du domaine royal.

A l'ouest, il mène une longue lutte contre les Plantagenêts, exploitant leurs dissensions fami­ liales.

Vaincu par le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion (avec lequel il avait participé à la m• croisa­ de) à Fréteval (1194) et à Courcelles (1198), Philip­ pe Auguste s'oppose à son successeur Jean sans L'abbé Suger (vers .....

1081-1151) était un habile homme d'affaires et un grand érudit.

Il fut le conseiller direct de Louis VI puis un ministre éclairé et avisé de Louis VIl.

Il fit édifier une église abbatiale à Saint-Denis (près de Paris) qui devint 1t> une basilique � et, plus tard, ; une cathédrale.

� Terre.

À cet effet, il s'allie au duc Arthur de Bre­ tagne, qui revendique le trône anglais, et il décide de ne reconnaître à Jean son titre royal qu'en échange de territoires.

Comme ce dernier refuse de lui rendre hommage pour ses possessions sur le continent, Philippe Auguste confisque ses fiefs et, de 1202 à 1204, coiKj uiert la Normandie, la Tourai­ ne, le Poitou, le Maine et l'Anjou et plus tard une grande partie de l'Auvergne.

La victoire des armées de Philippe Auguste à la bataille de Bouvines (1214) contre la coalition formée par Jean sans Terre, l'empereur germanique Otton, le comte de Fl andre et le comte de Boulogne lui per met d'étendre les frontières du domaine royal.

Auparavant, voulant consolider ses acquis, Phi­ lippe Auguste laisse Simon de Montfort et les barons de la France du Nord entreprendre en 1208 la croisade contre les Cathares dans le sud de la France.

Cette croisade, dite croisade des Albigeois, permet l'annexion d'une partie du Languedoc et de la Provence.

La fin de son règne est marquée par des difficultés avec la papauté: le roi a en effet répudié Ingeburge de Danemark pour épouser Agnès de Meran .

L'extension du domaine le conduit à affermir le pouvoir royal, notamment en affaiblissant celui des seigneurs, en multipliant les chartes commu-. »

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