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Histoire LA GUERRE DU GOLFE

Publié le 11/02/2019

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histoire

l’opération « Bouclier du désert» réunit 28 États : des États arabes comme l’Égypte, le Maroc, la Syrie ; des États européens dont la Grande-Bretagne, la Tchécoslovaquie et la France ; des pays asiatiques dont le Pakistan et le Bangladesh (pour sa part le Japon s’en tient à une contribution financière) ; des États africains comme le Niger et le Sénégal figurent en bonne place aux côtés des États-Unis.

 

«Tempête du désert»

 

Saddam Hussein, qui multiplie pourtant les menaces, se décide à libérer tous les otages: c’est chose faite le 13 décembre. Mais la rencontre de la dernière chance qui réunit à Genève, le 9 janvier 1991, le secrétaire d’État

 

américain James Baker et le ministre irakien des Affaires étrangères, Tarek Aziz, échoue. Selon les vœux du Congrès américain, Bush a donc les mains libres pour lancer une «action multilatérale légitimée par l’ONU ».

 

Dans la nuit du 16 au 17 janvier, les forces alliées déclenchent l’opération «Tempête du désert» sous la forme d’une importante offensive aéronavale. C’est un véritable déluge de fer et de feu qui s’abat sur l’Irak: missiles de croisière Tomahawk, avions furtifs, bombes à guidage laser. Les centres de communication et de contrôle irakiens, les installations nucléaires et chimiques, et les rampes de missiles sont visés, tant en Irak qu’au Koweït. À la cadence de 2000 sorties par jour, l’aviation alliée interdit toute possibilité de riposte à l’adversaire. Saddam Hussein décide

Raffinerie de pétrole en flammes près de Bagdad. Bien que les raids aériens aient pris des objectifs militaires pour cibles, de nombreux civils ont trouvé la mort au cours de la guerre.

 

alors de lancer des missiles Scud sur le territoire d’Israël. Tout en étant simple, sa tactique n’en est pas moins redoutable. Le président irakien voulait en effet impliquer Israël dans la guerre pensant ainsi priver la coalition internationale du soutien de nombreux pays arabes. 11 a fallu l’intervention personnelle du président américain pour dissuader l’État hébreu de riposter.

 

Le baroud d’honneur

 

En dépit des efforts de médiation de l’URSS, Saddam Hussein demeure inflexible, ordonnant d’incendier les puits de pétrole koweïtiens. Cette mesure déclenche une gigantesque marée noire dans le nord-ouest du Golfe. L’engagement des forces terrestres paraît alors inéluctable.

 

La campagne terrestre (24 février—27 mars 1991) se déroule avec autant de succès que les opérations aériennes. Les forces irakiennes au Koweït sont prises au piège par les troupes américaines tandis que la division française Daguet couvre la manœuvre d’encerclement. Celle-ci dure une centaine d’heures au cours desquelles la mobilité, la supériorité technologique et les capacités logistiques des Américains ne laissent aucune chance à l’adversaire. Saddam Hussein demande le cessez-le-feu, renonçant ainsi à ses prétentions sur le Koweït. Les combats cessent le 28 mars, mais les Kurdes d’Irak déclenchent une insurrection vite réprimée par l’armée irakienne. Outre la reconnaissance de î’in-tangibilité des frontières du Koweït, Bagdad doit renoncer à ses capacités balistiques, chimiques, biologiques et nucléaires. Bien que la guerre se soit soldée par une cuisante défaite, Saddam Hussein réussit à se maintenir au pouvoir.

histoire

« La guerre du Golfe force, l'opération « Bouclier du désert» réunit 28 États : des États arabes comme l'Égy pte, le Maroc, la Syrie ; des États européens dont la Grande- Bretagne, la Tchécoslovaquie et la France ; des pays asiatiques dont le Pakistan et le Bangladesh (pour sa part le Japon ?'en tient à une contribution financière); des Etats afri­ cains comme le Niger et le_ Sénégal figurent en bonne place aux côtés des Etats-Unis.

cc Tempête du désert)) Saddam Hussein, qui multiplie pourtant les menaces, se décide à libérer tous les otages: c'est chose faite le 13 décembre.

Mais la rencontre de la dern ière chance qui réunit à Genève, le 9 janvier 1991, le secrétaire d'État Blindés anglais � parcourant • l'autoroute de l'horreur •.

Cette voie rapide, empruntée par tes troupes irakiennes qui faisaient leur retraite de Koweif-City vers Bassora, a été méthodiquement pilonnée par tes forces de ta coalition internationale.

L'armée irakienne, que tous les experts militaires du monde entier avaient décrite comme redoutable, s'est finalement montrée très peu efficace et a dû s'incliner face à un adversaire supérieurement armé.

américain James Baker et le ministre irakien des Affaires étrangères, Tarek Aziz, échoue.

Selon les vœux du Congrès américain, Bush a donc les mains libres pour lancer une «action multilatérale légitimée par l'ONU».

Dans la nuit du 16 au 17 janvier , les forces alliées déclenchent l'opération «Tempête du désert>> sous la forme d'une importante offensive aéronavale.

C'est un véritable déluge de fer et de feu qui s'abat sur l'Irak: missiles de croisière Tomahawk, avions furtifs, bombes à guidage laser.

Les centres de communication et de contrôle ira­ kiens, les installations nucléaires et chimiques, et les rampes de missiles sont visés, tant en Irak qu'au Koweït.

À la cadence de 2000 sorties par jour, l'aviation alliée interdit toute possibilité de riposte à l'adversaire.

Saddam Hussein décide .......

Raffinerie de pétrole en flammes près de Bagdad.

Bien que tes raids aériens aient pris des objectifs militaires pour cibles, de nombreux civils ont trouvé la mort au cours de ta guerre.

alors de lancer des missiles Scud sur le territoire d'Israël.

Tout en étant simple, sa tactique n'en est pas moins redoutable.

Le président irakien voulait en effet impliquer Israël dans la guerre pensant ainsi priver la coalition internationale du soutien de nombreux pays arabes.

Il a fallu l'intervention personnelle du président américain pour dissuader l'État hébreu de riposter.

Le baroud d'honneur En dépit des efforts de médiation de l'URSS, Saddam Hussein demeure inflexible, ordonnant d'incendier les puits de pétrole koweïtiens.

Cette mesure déclenche une gigantesque marée noire dans le nord-ouest du Golfe.

L'engagement des forces terrestres paraît alors inéluctable.

La campagne terrestre (24 février-27 mars 1991) se déroule avec autant de succès que les opérations aériennes.

Les forces irakiennes au Koweït sont prises au piège par les troupes américaines tandis que la division française Daguet couvre la ma­ nœuvre d'encerclement.

Celle-ci dure une centaine d'heures au cours desquelles la mobilité, la supério­ rité technologique et les capacités logistiques des Américains ne laissent aucune chance à l'adver­ saire.

Saddam Hussein demande le cessez-le-feu, renonçant ainsi à ses prétentions sur le Koweït.

Les combats cessent le 28 mars, mais les Kurdes d'Irak déclenchent une insurrection vite réprimée par l'armée irakienne.

Outre la reconnaissance de l'in­ tangibilité des frontières du Koweït, Bagdad doit renoncer à ses capacités balistiques, chimiques, biologiques et nuclé aires.

Bien que la guerre se soit soldée par une cuisante défaite, Saddam Hussein réussit à se maintenir au pouvoir.. »

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