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Histoire: JEANNE D'ARC

Publié le 26/01/2019

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histoire

Ce dernier a négocié une trêve avec le roi après le sacre de Reims, mais a repris depuis des offensives contre plusieurs cités acquises à Charles VIL Lors d'un combat aux portes de la ville, Jeanne est faite prisonnière par les hommes de Jean de Luxembourg, vassal de Philippe. Sa capture est un succès majeur pour le duc de Bourgogne et les Anglais. La nouvelle provoque une grande émotion dans le royaume. D'abord gardée prisonnière à Beaurevoir, le château des Luxembourg, pendant quatre mois, elle y est bien traitée parles femmes de la famille.

 

En décembre 1430, Jean de Luxembourg finit par la livrer à Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et négociateur du traité de Troyes de 1420. Homme des Anglais, Cauchon veut faire juger la Pucelle par l'Inquisition comme sorcière et hérétique. La roi Charles VII ne propose ni rançon ni négociations pour délivrer Jeanne.

 

Le procès de Jeanne d'Arc

 

Jeanne est emprisonnée à Rouen, où son procès commence le 9 janvier 1431, mené par Pierre

Cauchon assisté d'évêques et de clercs dévoués aux Anglais. Il veut prouver que Jeanne est une hérétique inspirée par le diable et non par Dieu, et discréditer ainsi la cause de Charles VII, qui doit à la Pucelle une grande part de ses succès. Malgré l'habileté et la science de ses juges, qui veulent faire de ses visions et de ses «voix» des manifestations diaboliques, Jeanne donne des réponses simples et sincères qui montrent sa bonne foi. Son courage ébranle même une partie du tribunal.

 

Finalement, l'évêque Cauchon abandonne les accusations d'hérésie et de sorcellerie. Il reporte l'accusation sur l'habillement masculin de Jeanne dont il fait une preuve d'insoumission à l'Église. Comme elle refuse de quitter les vêtements qu'elle porte depuis deux ans, c'est sur ce motif qu'elle est condamnée à mort par Pierre Cauchon, le 29 mai 1429. La lendemain, Jeanne est brûlée en place publique au Vieux-Marché de Rouen. En 1456, après la défaite finale des Anglais et la fin de la guerre de Cent Ans, un procès en réhabilitation engagé par Charles Vil lave Jeanne des accusations d'hérésie de son premier procès. Cette paysanne déterminée et courageuse, déjà légendaire de son vivant, devient une grande figure de l'histoire, et le poète Villon rend hommage, au siècle suivant, à «Jeanne, la bonne Lorraine, qu'Anglais brûlèrent à Rouen».

histoire

« Jeanne d'Arc voie en renfort à Orléans, assiégée par les Anglais du comte de Salisbur y depuis octobre 1428.

Orléans délivrée À Orléans, Jeanne galvanise les assiégés, qui résistent depuis des mois aux attaques ennemies sous les ordres de Jean le Bâtard, fils naturel du duc d'Orléans.

Ses sommations aux Anglais de lever le siège provoquent d'abord leurs sar­ casmes, mais ils apprennent vite à respecter la jeune femme en armur e.

Elle se comporte, en effet, en chef de guerre courageux, menant plu­ sieurs assauts contre les bastides tenues par l'ennemi.

Elle est blessée lors de la prise de la bastide des Tourelles, action décisive qui permet aux assiégés de réta blir leurs communic ations avec l'extérieur.

Découragés, les Anglais lèvent le siège de la ville le 8 mai.

Jeanne est fêtée en héroïne par les Orléanais.

Sa notoriété est désor­ mais immense.

Elle devient l'un des principaux capitaines de Charles Vil.

Le sacre de Charles VIl Jeanne persuade Charles VII et ses lieutenants de lancer immédiatement une campagne pour ame­ ner le roi à Reims en vue du sacre.

Ce projet est facilité par le ralliement à Charles de nomb reux seigneurs, tel le comte de Bretagne Arthur de Richemont, que la victoire d'Orléans décide à aider le dauphin.

Sous les ordres du duc Jean d' Alençon, récemment libéré par les Anglais con tre rançon, l'offensive commence dès la fin de mai 1429.

Secondé par Jeanne, qu'il admir e, le duc s'empare en quelq ues semaines des places de Jargeau, Meung et Beaugency.

La rencon tre déc isive a lieu à Patay le 17 juin 1429.

Les Anglais sont écrasés par les troupes du dauphin, qui cap­ turent le grand capitaine John Talbot.

Troyes, cité du duc de Bourgogne, ouvre ses portes aux troupes de Charles, grâce aux promesses que fait Jeanne aux habitants s'ils se soumettent.

Le 16 juillet, Reims accepte à son tour l'entrée du dauphin dans ses murs.

Le lendemain, dans la cathédrale, celui que l'on appelait le «p etit roi de Bourges » est couronné roi légitime de France par i Les Anglais lèvent le siège d'Orléans le 8 mai a 1429.

Jeanne fait une entrée triomph ale.

Son nom se répand dans toute la Fra nce.

Beaucoup déjà croient à sa mission divine.

l' archevê que Regnault de Chartres.

Jeanne assis­ te à la cérémonie debout, tenant sa banniè re.

Ses parents sont présents au sacre.

L'armée de Charles VII prend ensuite le che­ min de Paris.

La capitale est aux main s de s Anglais depuis 1418.

Jeanne et le duc d'Alençon sont attendus à Senlis par l'armée du duc de Bed­ ford.

Toutefois, il n'e ngage pas le combat, ce qui permet à Jeanne et au duc d'assiéger Paris.

La Pucelle est blessée et doit abandonner le combat sur ordre de Charles VII, qui décide de faire ces­ ser les hostilités.

Il ne renonce pas à rep rendre sa capitale, mais entend désormais privilégier la négociation.

La capture de Compiègne Jeanne, déçue dans son désir de reconquête, par­ ticipe à la fin de 1429 à de petites opérations sur la Loire avec sa troupe de compagnons, dont son frère Pierre, le soldat La Hire et Poton de Xain­ trailles.

La famille de la Pucelle est alors anoblie par le roi.

Au début de 1430, elle quitte le châ- En 1428 Jeanne entend ...,._ ses • voix • - saint Michel, sainte Catherine et sainte Marg uerite -qui lui ordonn ent d'aller en Fra nce et d'en chasser l'A ngla is.

Sa gloire posthume n'est plus à décrire.

Elle fut béatifiée en 1909, canonisée en 1920 et proclamée patronne de la Fra nce la même année.

teau de Sully-su r-Lo ire, où réside le roi, et prend la tête de deux cents hommes pour aller délivrer Compiègne, en butte aux attaques du duc Philip­ pe de Bourgogne.

Ce dernier a négocié une trêve avec le roi après le sacre de Reims, mais a repris depu is de s offensi ves contre plusieur s cité s acqu ises à Charles VIL Lors d'un combat aux portes de la ville, Jeanne est faite prisonnière par les hommes de Jean de Luxembourg, vassal de Philippe.

Sa capture est un succès majeur pour le duc de Bourgogne et les Anglais.

La nouvelle pro­ voque une grande émotion dans le roya ume.

D' abord gardée prisonnièr e à Beaurevoir, le châ­ teau des Luxembou rg, pendant quatre mois, elle y est bien traitée par les femmes de la famille.

En décembr e 1430, Jean de Lux embour g finit par la livrer à Pierre Cauchon, évêque de Beau­ vais et négociateur du traité de Troyes de 1420.

Homme des Anglais, Cauchon veut faire juger la Pucelle par l'Inq uisition comme sorcière et héré­ tique.

Le roi Charles VII ne propose ni rançon ni négociations pour délivrer Jeanne.

Le procès de Jeanne d'Arc Jeanne est emprisonnée à Rouen, où son procès commence le 9 janvier 1431, mené par Pierre Cauchon assisté d'évêques et de clercs dévoués aux Anglais.

Il veut prouver que Jeanne est une hérétique inspirée par le diable et non par Dieu, et discréditer ainsi la cause de Charles VII, qui doit à la Pucelle une grande part de ses succès.

Ma lgré l'habileté et la science de ses juges, qui veulent faire de ses visions et de ses «voix » des manifestations diaboliques, Jeanne donne des réponses simples et sincères qui montrent sa bonne foi.

Son cour age ébranle même une partie du tribunal.

Finalement, l'évêque Cauchon abandonne les accusations d'hérésie et de sorcellerie.

Il reporte l'accusation sur l'habillement masculin de Jean­ ne dont il fait une preuve d'insoumission à l'Égli­ se.

Comme elle refuse de quitter les vêtements qu'elle porte depuis deux ans, c'est sur ce motif qu'e lle est condamnée à mort par Pierre Cau­ chon, le 29 mai 1429.

Le lendemain, Jeanne est brûlée en place publique au Vieux-Marché de Rouen.

En 1456, après la dé faite finale des Anglais et la fin de la guerre de Cent Ans, un pro­ cès en réhab ilitation engagé par Charles Vil lave Jeanne des accusations d'hérésie de son premier procès.

Cette paysanne déterminée et courageu­ se, déjà légendair e de son vivant, devient une grande figure de l'histoire, et le poète Villon rend hommage, au siècle suivant, à «Jeanne, la bonne Lorr aine, qu'Anglais brûlèrent à Rouen ».. »

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