Histoire intérieure de l'U.R.S.S. de 1928 à 1941 (histoire)

« • La mise en valeur de la Sibérie est accélérée : Magnitogorsk, le Kouzbass. • La collectivisation est achevée : après les excès sanglants du début, elle se poursuit plus lentement.

Mais lesrésultats de l'agriculture demeurent décevants. • Les progrès démographiques.

L'U.R.S.S.

compte 170 millions d'habitants en 1940, malgré les hécatombes de laguerre, les famines, les purges, les massacres liés à la collectivisation, la surmortalité des camps. II.

La terreur stalinienne 1.

La dictature de Staline • Le parti sous tutelle : la dictature du parti se transforme en dictature d'un homme.

Un « nouveau Gengis Khan »(Boukharine). • Le pays sous étroite surveillance : la terreur policière.

Même l'art et la culture sont mis au service de l'idéologie etde la politique stalinienne. • Le Goulag.

De 5 à 10 pour 100 (?) de la population dans des camps de « l'archipel » : « koulaks », « saboteurs », «suspects », « amis de suspects »; une main-d'œuvre gratuite parfois utilisée pour des grands travaux dans desrégions difficiles ou malsaines. 2.

Les purges La terreur et les insuffisances économiques provoquent une sourde opposition au seul niveau où elle était encorepossible : au sommet du parti.

L'assassinat de Kirov (1934) sert de prétexte au déclenchement de l'élimination detous les rivaux potentiels.

L'octroi d'une nouvelle constitution, en 1936, plus libérale, n'en démontre que davantagela duplicité de Staline. • Les procès, de 1935 à 1938.

La plupart des anciens dirigeants, compagnons de Lénine et « vieux bolcheviks » sontcondamnés : Zinoviev, Kamenev, Toukhatchevski, Rykov, Boukharine, etc. • Les aveux les plus invraisemblables sont obtenus des accusés.

Torture? Chantage sur les familles? Dernier servicerendu à un parti dont on ne veut compromettre la cause ? • De très nombreux « disparus » anonymes. 3.

Des tentatives d'explication • La « folie » de Staline. • La crainte de Staline d'un coup d'État militaire dirigé contre lui. • Le « délire idéologique » : le socialisme est « scientifique », donc les échecs ne peuvent être imputables qu'à latrahison. • Staline, un « tsar rouge ».

La « pesanteur » russe : l'ancienne autocratie maintenue sous le couvert d'unenouvelle idéologie. Conclusion • En 1941, le pouvoir bolchevique et le potentiel industriel semblent renforcés.

L'U.R.S.S.

présente une façadetriomphale : c'est « le paradis des travailleurs ». • Pourtant les faiblesses économiques du pays seront révélées par les défaites des premières années de la guerre.Par contre, la fidélité populaire, malgré les souffrances endurées entre 1930 et 1940, à un régime qui sut mobiliser lepatriotisme des masses, permettra à l'U.R.S.S.

de sauver son existence face au déchaînement des ambitions nazies.. »