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Histoire, géographie et économie: LIBAN

Publié le 01/02/2019

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histoire

ÉCONOMIE - Le Liban dispose de modestes réserves de fer, de sel, de cuivre, de phosphates et de calcaire. Le sel est extrait de la mer et l’argile alimente l’artisanat potier. Les raffineries de Saïda et de Tripoli traitent le pétrole venu d’Irak et d’Arabie Saoudite. La production électrique provient à 63% de centrales thermiques et à 37% de centrales hydroélectriques.

 

La surface cultivée se limite à 8% de la surface du territoire, l’élevage à 1 % seulement. Les ressources agricoles proviennent de la Bekaa et de la plaine côtière. À l’origine, les productions de blé, d’orge, de pommes de terre, de tabac, de coton, de fruits et légumes couvraient les besoins intérieurs. Mais les cultures ont gravement souffert de la guerre et le Liban n’est plus autosuffisant. Les cultures illégales d’opium et de chanvre alimentent le marché de la drogue. L’élevage reste insuffisant, à l’exception de l’aviculture.

 

L’industrialisation du pays a été gravement freinée par les différents conflits. Les industries textiles, alimentaires, les cimenteries et les raffineries sont les activités les plus importantes. L’artisanat traditionnel (objets en cuivre, lainages et verrerie) reste important.

 

L’économie libanaise a été dévastée par 17 années de guerre. Le pays doit importer 85% de produits de première nécessité. Une économie souterraine et un

▼ Entre les deux chaînes montagneuses du Liban, la plaine de la Bekaa bénéficie d’un sol fertile où poussent des cultures maraîchères.

marché noir se sont développés pour pallier les carences de l’Etat. L’immense chantier de reconstruction des infrastructures, des lignes téléphoniques au réseau électrique en passant par les routes,a commencé. Des efforts particuliers sont fournis en direction du secteur tertiaire pour tenter de rétablir le rôle de premier plan qu’occupait le Liban comme place financière régionale. L’arrivée au poste de Premier ministre, en octobre 1992, du milliardaire sunnite Rafiq Hariri a redonné un peu d’oxygène à l’économie libanaise.

GÉOGRAPHIE - Le Liban est en majeure partie montagneux. En bordure de la Méditerranée, une étroite plaine s’adosse à

la chaîne du Liban, parallèle à la côte, culminant au Kornet el-Saouda (3085 m). Au-delà s’étend la haute plaine (1000 m en moyenne) de la Bekaa, que surplombe le massif de l’Anti-Liban prolongé, au sud, par celui de l’Hermon. C’est une terre alluviale traversée

 

par les bassins de l’Oronte (Nahr al-Asi) et par celui du Litani,qui coule vers le sud et la Méditerranée.Tout au nord, le Nahr al-Kebir sert de frontière avec la Syrie. Les autres cours d’eau sont, pour la plupart, saisonniers: asséchés en été, ils se transforment en véritables torrents l’hiver. La côte, rectiligne dans son ensemble possède quelques promontoires.

histoire

« .À Les ruines de la cité omeyade d'Anjar remontent au vuf siècle, et constituent l'une des seules traces de cette brillante dynastie au Uban.

Dépendant de l'altitude, le climat hivernal est clé­ ment, doux et pluvieux sur le littoral, mais un peu plus rigoureux et enneigé dans les montagnes.

Le centre du pays est sec sans toutefois être aride.

Autour de la plaine de la Bekaa les amplitudes annuelles et jour­ nalières sont importantes.

À Beyrouth, les tempéra­ tures s'élèvent à 14 oc en janvier et 27 oc en juillet, et les précipitations annuelles atteignent 900 mm (prin­ cipalement entre novembre et mars).

À l'ouest, la plu­ viosité moyenne favorise la croissance des forêts.

Mais la végétation se raréfie au-dessus de 1 000 m.

La plus grande partie du Liban a été victime d'une déforesta­ tion dévastatrice.

Les forêts de cèdres (emblème du pays) de l'Antiquité ont disparu, excepté sur les mas­ sifs montagneux.

Une végétation de type méditerra­ néen est apparue, recouvrant les collines impropres aux cultures de buissons et de fleurs sauvages.

La diversité des espèces animales, en particulier les oiseaux, a été considérablement réduite par la chasse non-restrictive; quelques animaux sauvages ont sur- 'lo vécu tels le loup, la gazelle, le chacal ou l'âne sauvage.

i5 La déforestation,!' érosion des sols et la pollution des villes sont les principaux défis écologiques que doit relever le Liban pour améliorer son environnement.

• POPULATION -Arabe à 90%,la population est également formée de communautés turques, juives, grecques, arméniennes, assy­ riennes et kurdes; ces communautés se divisent en courants religieux hostiles.

Les chrétiens (moins de 40%) se partagent entre les maronites, les catholiques, les arméniens et les grecs orthodoxes.

Les musulmans (plus de 60%) sont sunnites ou chiites.

Les 200000 dru­ zes suivent un rite propre à la Syrie et au Liban.

Depuis 1975,la guerre civile a eu des conséquences directes sur les populations: le regroupement des habitants selon leur appartenance religieuse, l'émigra­ tion de Libanais (surtout parmi les élites chrétiennes) vers l'étranger -certains reviennent depuis 1991-, et la renaissance de pôles urbains.

80% des Libanais vivent dans les villes.

Beyrouth (1, 1 million d'hab.) est un important centre portuaire, industriel et commer­ cial, qui a profondément souffert de la guerre civile.

Deuxième ville du pays (160000 hab.), Tripoli est une grande cité portuaire et industrielle.

ÉCONOMIE -Le Liban dispose de modestes réserves de fer, de sel, de cuivre, de phosphates et de calcaire.

Le sel est extrait de la mer et l'argile alimente l'artisanat potier.

Les raffi­ neries de Saïda et de Tripoli traitent le pétrole venu d'Irak et d'Arabie Saoudite.

La production électrique provient à 63% de centrales thermiques et à 37% de centrales hydroélectriques.

La surface cultivée se limite à 8% de la surface du territoire, l'élevage à 1% seulement.

Les ressources agri­ coles proviennent de la Bekaa et de la plaine côtière.

À l'origine, les productions de blé, d'orge, de pommes de terre, de tabac, de coton, de fruits et légumes cou­ vraient les besoins intérieurs.

Mais les cultures ont gra­ vement souffert de la guerre et le Liban n'est plus auto­ suffisant.

Les cultures illégales d'opium et de chanvre alimentent le marché de la drogue.

L'élevage reste insuffisant, à l'exception de l'aviculture.

L'i ndustrialisation du pays a été gravement freinée par les différents conflits.

Les industries textiles, alimen­ taires, les cimenteries et les raffineries sont les activités les plus importantes.

!.:artisanat traditionnel (objets en cuivre, lainages et verrerie) reste important.

!.:économie libanaise a été dévastée par 17 années de guerre.

Le pays doit importer 85% de produits de première nécessité.

Une économie souterraine et un T Entre tes deux chaînes montagneuses du Uban, ta plaine de ta Bekaa bénéficie d'un sol fertile où poussent des cultures maraîchères.

L 1 B A N PROCHE-ORIENT marché noir se sont développés pour pallier les carences de l'Etat.

!.:immense chantier de reconstruc­ tion des infrastructures, des lignes téléphoniques au réseau électrique en passant par les routes, a commencé.

Des efforts particuliers sont fournis en direction du sec­ teur tertiaire pour tenter de rétablir le rôle de premier plan qu'occupait le Liban comme place financière régionale.

L'arrivée au poste de Premier ministre, en octobre 1992, du milliardaire sunnite Rafiq Hariri a redonné un peu d'oxygène à l'économie libanaise.

HISTOIRE -!.:histoire riche et complexe du Liban remonte au IV' millénaire av.

J.-C., lorsque les Phéniciens, venant de la pénin- sule Arabique, s'établissent sur le littoral de l'actuel Liban: des cités tournées vers le commerce ne tardent pas à fleurir sur la côte (Biblos, Sidon, Tyr ...

).

Les Phé­ niciens, grands navigateurs, étendent leur commerce sur tout le pourtour méditerranéen.

lls parlent une langue sémitique, avec un alphabet comprenant 22 lettres (à l'origine de celui que nous utilisons aujourd'hui).Riche et fertile, la région est convoitée par ses puissants voisins: Assyriens, Babyloniens, Perses, qui tour à tour l'assujettissent.

Les cités phéniciennes conti­ nueront de bénéficier d'une certaine autonomie jus­ qu'aux conquêtes d'Alexandre le Grand en 333 av.J.-C.

À partir de 54 av.

J.-C., la région est intégrée à l'Em­ pire romain et rebaptisée « province romaine de Syrie».

Les vestiges romains de Tripoli et de Baalbek témoi­ gnent du formidable essor culturel que connaît alors la région.

De la fin du IV" siècle apr.J.-C.jusqu'à l'arrivée des arabes au VII' siècle, le Liban est sous la domination de l'Empire byzantin.

Dès le début de l'ère chrétienne, les adeptes de cette nouvelle religion, fuyant les persé­ cutions, trouvent refuge au Liban.

Les chrétiens sont alors divisés entre de nombreuses sectes, dont cer­ taines ont survécu jusqu'à nos jours.

La langue utilisée à cette époque est l'araméen, encore parlée aujour­ d'hui dans quelques villages reculés de la région.

Après 637,pour échapper à l'arrivée de population arabe convertie à l'islam, les chrétiens se retranchent dans les montagnes.

À partir du XI' siècle, les croisés francs partent à la conquête des lieux saints et occu­ pent la région jusqu'en 1291, date à laquelle ils sont chassés par les mamelouks d'Égypte.

En 1516, les Otto­ mans soumettent le pays, mais les émirs druzes (musul­ mans qui suivent leur propre rite) réussissent à conser­ ver l'administration de la région et à la maintenir dans une relative autonomie par rapport au pouvoir central basé à Constanti­ nople.

Les cités de la côte et les vallées les plus accessibles passent sous la tutelle de dominations politiques et militaires successives.

Au XIX" siècle, les rivali­ tés entre les druzes et les maronites (la majorité des chrétiens libanais), aboutissent à la sépara-. »

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