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Histoire et Géographie du Sri Lanka

Publié le 22/02/2012

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Situé à 29 kilomètres (18 miles) de l'extrémité sud-est du sous-continent indien, le Sri Lanka se trouve à environ 645 kilomètres (400 miles) du nord de l'équateur. Colombo, la capitale, est la plus grande ville du pays. La superficie totale du pays est de 65.610 kilomètres carrés. Les principales villes du Sri Lanka sont Colombo, Dehiwala-Mount Lavinia, Moratuwa, Jaffna, Kandy, et Sri Jayawardenapura-Kotte. Leur population dépasse 100.000 habitants. Territoire et climat : Cette île porta le nom de Ceylan jusqu'en 1972. Elle possède la forme d'une poire et s'étend sur 438 kilomètres (272 miles) de long et 225 kilomètres (140 miles) de large. Le Sri Lanka est un pays plat et ondulé. Sa région montagneuse centrale, dont le plus haut sommet est Pidurutalagala, atteint 2.500 m. Le Sri Lanka est caractérisé par un climat tropical, très humide. On enregistre des températures annuelles comprises entre 27° et 28° C . Deux moussons se produisent dans l'année: la mousson du sud-ouest (de mai à octobre) et la mousson du nord-est (de décembre à mars).
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« séparatiste des Tamouls et des radicaux cinghalais.

La violence perdura néanmoins.

Le 1er mai 1993, le premierministre Premadasa fut assassiné par un bombardier suicide. SRI LANKA AU XXe SIÈCLE Île de l'océan Indien, Sri Lanka, ancienne Ceylan (jusqu'en 1972), se situe dans le prolongement direct de lapéninsule indienne, au plan géographique comme civilisationnel et culturel.

La colonisation européenne commenceavec les Portugais, au xvie siècle, qui se contentent de fonder des comptoirs.

L'arrivée des Hollandais, au milieu duxviie siècle, transforme l'île en colonie d'exploitation.

Mais, c'est la colonisation britannique commencée en 1796 quiopère le changement décisif. Possession britannique. Dès 1815, le nouveau colonisateur réussit à conquérir le célèbre royaume cinghalais de Kandy - et à le conservermalgré une grande insurrection en 1817-1818.

L'expansion des cultures d'exportations (cannelle, café et surtoutthé- le toujours fameux « thé de Ceylan » - puis, au xxe siècle, l'hévéa, sans oublier la culture du cocotier) va depair avec le développement du commerce et la concentration des capitaux.

De grandes compagnies sont créées,sises en Europe.

Leur gestion financière est assurée par des agences (managing agencies) installées à Colombo eten Inde.

Cet incontestable développement économique s'effectue au prix de bouleversements sociaux.

Pourentretenir et cultiver les immenses plantations de thé, les grands propriétaires font venir de l'Inde du Sud, du paystamoul en particulier, des travailleurs immigrés qui, chassés de chez eux par la famine, acceptent les conditionsproches de la servitude que refusaient précisément les Cinghalais.

Cette population tamoule « immigrée »représentait au moment de l'indépendance (1948) environ 12 % de la population de l'île.

Elle constitue un peupletamoul « différent », qui sera pris en étau dans le conflit qui opposera, à partir de 1983, le pouvoir cinghalais auxTamouls cinghalais « historiques ». La colonisation britannique a forgé, comme ce fut le cas en Inde, une élite intellectuelle de bonne classe à majoritébouddhiste et cinghalaise qui s'imposera progressivement comme classe politique dirigeante.

L'accès à l'autonomieinterne avec un système représentatif fondé sur le suffrage universel (1931) constitue une évolution politiquedéterminante.

La Seconde Guerre mondiale - où Ceylan sert de point d'appui stratégique dans la guerre du Pacifique- ouvre la voie de l'indépendance, laquelle est proclamée en février 1948.

La nouvelle république, qui emprunte austyle du parlementarisme britannique, s'inscrit dans la continuité d'une politique de développement (agriculture,éducation), engagée à l'époque de l'autonomie interne sous la direction du Premier ministre Don StephenSenanayake (1884-1952), leader du Parti de l'unité nationale (UNP), lequel incarne à l'époque un conservatisme «éclairé ». L'option socialiste. En 1956 est opéré un brutal changement politique à la suite de la victoire de la gauche aux élections.

SalomonBandaranaïke (1899-1959) devient Premier ministre avec l'appui de la communauté bouddhiste cinghalaise.

Il a faitdes concessions à cette dernière, notamment sur le plan culturel : le cinghalais remplace l'anglais comme langueofficielle et devient prioritaire dans les programmes scolaires.

À la suite de son assassinat (1959), sa veuve,Sirimavo Bandaranaïke (1916-2000), prend le relais avec une énergie et une compétence qui, dans les années 1960et 1970, font d'elle l'une des grandes femmes « régnantes » dans l'Asie du Sud-Est.

Sri Lanka s'inscrit alors dansune option socialiste et nationaliste radicale : réforme agraire, nationalisations, etc.

Sur le plan international, le paysse montre très actif au sein du mouvement des non-alignés, tout comme l'Inde voisine avec laquelle persistenttoutefois des tensions, à propos notamment du « problème tamoul».

Battue aux élections de 1965, MmeBandaranaïke reprend le pouvoir en 1970 avec l'appui des mouvements de la gauche socialiste marxiste.

Mais le chocpétrolier de 1973 aggrave la situation économique et elle perd les élections de 1977.

La situation politique sedétériore aussi.

Élu président, Junius Richard Jayawardene (1978-1989), nationaliste et conservateur, relance laprivatisation de l'économie, fait adopter (1978) une Constitution de type présidentiel, et s'efforce d'atténuer lesdiscriminations contre les Tamouls (la langue tamoule devient langue officielle, au même titre que le cinghalais).Mais, à ce moment, les tensions ethniques et linguistiques entre la majorité cinghalaise bouddhiste et la minoritétamoule hindouiste (et chrétienne) - représentant 18 % de la population totale - sont telles qu'aucune médiationn'apparaît possible. Le séparatisme tamoul. Une véritable et très violente guerre civile éclate en 1983.

La guérilla séparatiste des LTTE (Tigres de libération del'Eelam tamoul) et les forces gouvernementales s'affrontent sans merci.

Offensives et contre-offensives sesuccèdent.

Le 30 juillet 1987, avec l'accord des deux parties, l'Inde envoie une « force de maintien de la paix » dansla presqu'île de Jaffna.

Les troupes indiennes seront retirées en septembre 1989, ayant échoué.

Le 1er mai 1993, lechef de l'État Ranasinghe Premadasa est assassiné dans un attentat attribué aux séparatistes.

Selon un porte-parole militaire, le conflit aurait fait 4 000 morts pour la seule année précédente.

Des négociations engagées le 31août 1994 aboutissent à un accord de cessez-le-feu (6 janvier 1995), mais la trêve est rompue dès avril.. »

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