Histoire et Géographie du Soudan
Publié le 22/02/2012
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tributaires de la saison des pluies annuelle.
Les pluies peu abondantes et irrégulières ont ainsi imposé dans cettepartie du pays la culture de plantes relativement résistantes à la sécheresse comme le millet et le sorgho.
Dans larégion de Kordofan, de nombreux fermiers complètent leurs revenus en vendant de la gomme arabique qui provientde la sève du gommier.
Dans le sud du bassin du Nil, les Dinka et les Nuer, des tribus au mode de vie semi-nomade,pratiquent une économie fondée sur l'élevage du bétail.
Leurs déplacements s'effectuent donc en fonction desprécipitations saisonnières.
A l'époque où la plaine du Sudd est baignée par les crues qui suivent la saison despluies, les tribus Nilotiques quittent la région pour se diriger vers les zones de pâturages que les pluies ont renduverdoyantes.
Lorsque les pâturages de la savane s'appauvrissent au cours de la saison sèche, elles regagnent peu àpeu les terres libérées par la décrue et font paître leurs troupeaux dans ces zones où l'eau vient juste de se retirer.La métropole de Khartoum est le plus important centre urbain du pays.
Parmi les autres grandes villes, on peut citer:Port-Soudan, le principal site portuaire; Wad Medani, le centre économique de la région d'El Gezira; et Al Ubayyid, lacapitale du Kordofan.
Juba est la plus grande ville de tout le sud du Soudan.
En 1956, après que le Soudan ait réussià obtenir son indépendance de la Grande Bretagne, le système scolaire qui avait été mis en place par les Anglaisétait très rudimentaire.
Dans les années 70, le pays a entrepris de grandes réformes scolaires et a mis l'accent surl'apprentissage de la lecture et de l'écriture dans l'espoir de faire passer le taux d'analphabétisme de 80%, à 50% en1993.
Cette période a été marquée par la création de nouvelles écoles primaires et l'arabe a remplacé l'anglais dansles écoles.
Malgré tout, le pays est encore pénalisé par un nombre d'écoles et de professeurs nettement insuffisant.En 1993, seulement 49% des enfants en âge de suivre un enseignement élémentaire et 19% de ceux qui auraient duêtre inscrits dans un cours moyen ou dans l'enseignement secondaire étaient effectivement scolarisés.
Le tauxd'alphabétisme, chez les adultes est de environ 40% chez les hommes et de 11% chez les femmes.
En raison de lafaible proportion de la population capable de lire et d'écrire, le gouvernement se sert surtout de la radio et de latélévision pour diffuser les informations les plus importantes à l'échelon national.
Si l'ensemble de la populationpossède des postes de radio, en revanche les postes de télévision sont relativement peu courants en-dehors de lazone urbaine de Khartoum.
Economie: L'agriculture emploie approximativement 80% des actifs.
Ces derniers seconsacrent surtout à une agriculture de subsistance.
Le millet et le sorgho viennent en tête des principales culturesvivrières et se concentrent dans le centre du Soudan.
Les terres irriguées, entre le Nil Bleu et le Nil Blanc,représentent le coeur économique du pays.
Cette région est connue sous le nom de Gezireh.
Son exploitation acommencé en 1925 avec la construction, par les Britanniques, d'un barrage sur le Nil Bleu, à Sannar, afin defavoriser la culture d'un coton de grande qualité destiné à l'industrie textile de la Grande Bretagne.
De nos jours, lecoton domine encore l'agriculture soudanaise.
Au début des années 80, toute la région de Kenana a été consacrée àla culture de la canne à sucre.
Les raffineries de sucre qui y sont implantées sont les plus grandes du monde.
Versle milieu des années 90, sur les 85 millions d'hectares du Soudan, 15% seulement étaient irrigués, surtout dans larégion d'El Gezira.
L'extension des terres irriguées du Soudan est cependant pénalisée par les réserves d'eau peuimportantes du pays.
Les conditions d'exploitation des eaux du Nil ont été fixées par un traité signé en 1959 par leSoudan et l'Egypte.
Conformément à celui-ci, son débit annuel est équitablement divisé entre les deux pays.
Afind'augmenter le débit du Nil Blanc, le Soudan et l'Egypte ont financé le développement d'un projet prévoyant laconstruction du canal de Jonglei.
Les travaux ont commencé au début des années 70.
Ce canal a été conçu dans lebut de permettre au Nil de contourner, en partie, la plaine de Sudd afin de récupérer plus de 10% de l'eau perduechaque année.
En 1984, alors que la construction du canal était presque terminée, les travaux furent suspendus parl'Armée Populaire de Libération du Soudan, un mouvement de rébellion du Sud, qui attaqua les différentes équipesqui travaillaient sur le chantier.
Le secteur industriel est assez peu développé.
Parmi les principales industries, onpeut citer: les raffineries de sucre, les tanneries, les filatures de coton, les usines spécialisées dans l'égrenage ducoton, dans la production de boissons non alcoolisées ou d'huile végétale, et enfin les savonneries.
Les principauxcapitaux privés investis dans le pays relèvent de l'import-export.
Vers le milieu des années 80, les principalesexportations du Soudan en valeur relative étaient: le coton (50%), le cheptel (10%), les graines de sésame (10%),la gomme arabique (9%) et le sorgho (5%).
Ces marchandises étaient exportées vers l'Italie, la Chine, l'Allemagne del'Ouest, l'Egypte et le Japon.
Le pétrole et les produits dérivés (27%), l'équipement de transport (10%) et lesproduits manufacturés (19%) constituent les principales importations du Soudan et la Grande Bretagne, les Etats-Unis et l'Allemagne sont ses principaux fournisseurs.
L'année 1981 a été marquée par la découverte de plusieursgisements de pétrole dans le sud du pays.
Les réserves ont été estimées à 2 trillions de barils et on pense que 500millions de barils sont récupérables.
Le gouvernement soudanais a donc planifié la construction d'un pipe-line reliantle sud du pays à Port-Soudan afin de faciliter l'exportation du pétrole.
La prospection et les travaux furentsuspendus en 1984, après l'attaque des équipes d'ouvriers par les forces de l'Armée Populaire de Libération duSoudan.
Le sous-sol du massif montagneux de la mer Rouge contient quelques filons aurifères.
Les gisementsd'uranium se trouvent, en revanche, dans l'ouest du pays, non loin des frontières du Tchad et de la RépubliqueCentrafricaine.
Quelques gisements de chromate, un minerai relativement rémunérateur d'un point de vuecommercial, sont également répertoriés dans les montagnes d'Ingessana, à proximité de la frontière éthiopienne.Toutefois, à l'exception des filons aurifères, l'exploitation de ces divers gisement s'est effectuée à une échellerelativement réduite.
Les moyens de transport soudanais sont assez rudimentaires.
La plupart des voies ferrées etdes routes praticables par tous les temps se concentrent dans le nord-est du pays.
Elles relient Khartoum et larégion de Gezireh au site portuaire de Port-Soudan, au bord de la mer Rouge.
La ville de Kusti, sur les rives du NilBlanc, joue le rôle de plaque tournante.
Elle sert en effet de point de départ aux bateaux à vapeur qui fontcontinuellement la navette avec Juba, tout à fait au sud.
Elle n'est reliée à Nyala que par une seule voie ferrée dontun des embranchements dessert également Wau.
Kusti est aussi reliée à Port-Soudan par une ligne ferroviaire quirelie également Juba au Kenya.
Le Soudan est, en outre, relié à l'Egypte par une voie ferrée qui part de Khartoum etfinit en Egypte, à Wadi Halfa, sur les rives du lac artificiel de Nasser crée par le barrage d'Aswan.
Le transport desvoyageurs et le convoi des marchandises est ensuite assuré par des bateaux à vapeur qui prennent le relais.
Lacompagnie aérienne du Soudan, la Soudan Air, assure le trafic intérieur et international du Soudan à partir del'aéroport principal de Khartoum.
Le pétrole est acheminé par des pipelines de Port-Soudan à Khartoum..
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