Histoire et géographie de la ville de KARACHI

« •rapprovisionnement en eau pose un problème récurrent, Karachi ne possédant aucune source naturelle.

reau est puisée dans 11ndus et ses affluents, mais la demande a toujours été plus importante que les réserves disponibles.

Aujourd1lui, les habitants des quartiers pawres, comme Korangi, n'ont toujours pas accès à l'eau potable courante.

• Comme la plus grande partie du pays, Karachi n'est pas touchée par la mousson et connait un dimat tropical aride.

la proximité de la mer lui permet d'échapper aux hivers froids.

Les précipitations annuelles n'excèdent pas 200 mm et se concentrent durant les mois de juillet et aoOt La température, de 26 •c en moyenne annuelle, oscille entre un maximum de 31°C en juin et un minimum de 20 °C en décembre-janvier.

LA VILLE AUJOURD'HUI UNE DPIOGllAPlllE GAl.OPANTE • Les estimations et les quelques recensements disponibles mettent en évidence la croissance exceptionnellement rapide de la ville, depuis l'indépendance.

Karach~ qui s'étend aujourd1lui sur quelque 600 km', compterait entre 10 et 14 millions d1labitants, soit au moins un doublement de la population depuis 1981, date à laquelle elle abritait 5,2 millions de personnes.

rexode rural continu cumule ses effets avec une croissance démographique naturelle élevée (de l'ordre de 2,7% pour l'ensemble du Pakistan).

Cet accroissement ne va pas sans poser problème : en dépit d'efforts importants, l'aménagement urbain et les équipements sanitaires et sociaux ne suivent pas.

Une grande partie de la population vit dans l'insalubrité .

UNE MOSAIQuE ETNNIQUE • la ,.,,,t.tlotl de Karachi reflète la diversité du Pakistan : aux Sindis , habitants de la prOllÎnce, désormais minoritaires, sont venus s'ajouter de nombreux montagnards du Nord-Ouest, des Baloutches de la province voisine et des Pathans (ou Pachtounes) des régions frontalières avec l'Aghanistan .

Ceux-. »