Histoire et Géographie de la Turquie
Publié le 22/02/2012
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environ 74 centimètres et se concentrent surtout en hiver.
Les précipitations annuelles les plus importantesatteignent 254 centimètres et sont enregistrées sur le littoral de la mer Noire, à proximité de la frontière de laGéorgie.
La végétation: La végétation de la Turquie est relativement peu variée.
En effet, la majeure partie duterritoire est entièrement dépourvue d'arbres et ne comporte que des collines et des prairies dénudées.
La surfacedu plateau est surtout herbeuse.
Au printemps, elle se pare pendant une courte période d'un tapis de crocus et detulipes.
Les régions côtières possèdent une végétation typiquement méditerranéenne.
On y rencontre des pins, deschênes, des genévriers, et des châtaigniers, sauf dans les zones de pâturages et les zones qui ont été défrichéesou dévastées par des incendies.
Dans ces endroits, les arbres ont laissé place à une végétation arbustive que l'onappelle le maquis.
Les seules basses terres qui abritent une forêt dense se trouvent le long du littoral de la merNoire et bénéficient d'importantes précipitations.
La Turquie possèdent des sols de types très différents.
La majeurepartie du territoire est recouverte de sols acides peu propices aux cultures.
Les collines ont longtemps servi depâturage au bétail et souffrent actuellement d'une érosion des sols importante.
Les régions côtières sontcaractérisées par la présence d'un sol typiquement méditerranéen, très fertile et calcaire, que l'on appelle la "terrarossa".
Les sols des plaines et des vallées sont, quant à eux, souvent fertiles et composés d'alluvions déposées parles cours d'eau.
La faune: Elle est en Turquie extrêmement variée.
A l'ouest et au sud du pays, dans les régionsdotées d'un climat méditerranéen, on rencontre surtout: des cerfs, des chèvres, des lynx, des chats sauvages, desours, voire même des léopards.
L'est et les zones les plus sèches du plateau sont peuplées de gazelles, de hyènes,d'écureuils, de gerboises, de lièvres et de renards.
Les loups, les chacals, les blaireaux et les loutres vivent, quant àeux, dans tout le pays.
De nombreuses espèces ont toutefois établi leur territoire dans des régions boisées etisolées.
On peut, par ailleurs, observer en Turquie les oiseaux suivants: hiboux, perdrix, cailles, buses, cigognes,vautours et aigles.
Bien que les serpents soient nombreux dans le pays, la vipère est le seul d'entre eux qui soitvenimeux.
Population et culture: La population turque comportait en 1996 63,4 millions d'habitants.
Les Hittites,probablement originaires d'Asie Centrale, sont les premiers habitants connus du pays.
De nos jours, les Turcs lesconsidèrent avec fierté comme leurs ancêtres.
Cependant, les caractéristiques de la population turque résultentaussi du brassage de nombreux autres peuples qui se sont établis dans cette région à des périodes très variées.
Onpeut par exemple citer: les Perses, les Celtes, les Romains, les Arabes et les Turcs seljuks.
Ces derniers, originairesd'Asie Centrale où ils s'étaient convertis à l'islam, se sont installés en Asie Mineure au XIe siècle.
Ils ontprogressivement perdu les caractéristiques raciales des peuples turcs d'Asie Centrale après avoir conclu denombreux mariages au sein des peuples qui occupaient les territoires qu'ils venaient de conquérir.
En grandemajorité, les Turcs ont le teint clair et les cheveux noirs et ressemblent aux autres peuples de cette régionméditerranéenne orientale.
Les Turcs représentent environ 90% de la population.
La minorité kurde est sans doute laplus importante et regroupe approximativement 4 millions de personnes, c'est à dire 7% de la population totale.Séparés des autres Kurdes d'Iran ou d'Irak par des frontières politiques, ils parlent une langue iranienne et ontviolemment refusé d'être intégrés à la population turque.
Les autres minorités sont numériquement moinsimportantes, ils s'agit des Arabes, des Grecs, des Arméniens, des Géorgiens, des Circassiens et des juifs.
La religionmusulmane est pratiquée par presque 99% de la population, le reste des habitants sont chrétiens ou juifs.
LaTurquie est toutefois très différente des autres pays musulmans.
Atatürk, qui exerça le pouvoir de 1923 à 1938,s'est en effet efforcé de réduire l'influence de l'islam.
Il a abolit la loi islamique et dépouillé les chefs religieux de leurpouvoir.
L'islam a alors cessé d'être la religion officielle.
Les villes et les villages regroupent environ 44% de lapopulation.
Istanbul, avec presque 3 millions d'habitants, est la ville la plus importante.
Autrefois capitale de l'empirebyzantin et ottoman sous le nom de Constantinople, elle abrite de nombreux monuments historiques chrétiens oumusulmans.
Elle se trouve sur les rives du Bosphore, en Europe.
La ville d'Ankara est la capitale de la Turquie depuis1923 et sa population s'élève à presque 2 millions d'habitants.
Elle se dresse sur le plateau occidental.
Ankara a étéchoisie comme capitale de préférence à Istanbul en raison de sa situation géographique qui la rend moins vulnérableà d'eventuelles attaques étrangères.
Parmi les autres villes principales, on peut citer: Izmir, le principal port d'AsieMineure, et Adana qui s'étend sur la plaine de Cilicie.
La littérature turque à été influencée à la fois par le Moyen-Orient et par l'Europe.
Jusqu'au XIXe siècle, sa principale source d'inspiration a été l'Islam et la plupart des écrivainset des poètes s'inscrivaient dans le sillage de la littérature perse et arabe.
A partir de 1850, ils ont toutefoiscommencé à s'inspirer de la poésie et des romans européens.
Parmi les écrivains qui ont marqué cette époque, onpeut évoquer: Halid Uakligil, Hüseyin Gürpipar et le poète Tevlik Fikret.
Les romans de Ziya Gökalp et de ReatGüntekin décrivent, quant à eux, l'essor progressif du nationalisme.
Après la Deuxième Guerre Mondiale, l'émergenced'une littérature spécifiquement turque se poursuivit avec des écrivains comme Kemal Tahir et Orhan Kemal quis'attachèrent à la description réaliste de la vie des petits villages.
De nos jours, on peut retenir parmi les écrivainsles plus populaires: Yaar Kemal, dont l'oeuvre a été traduite en anglais ainsi que dans de nombreuses autreslangues, Mahmut Makal, et une femme: Nehziye Meriç.
L'islam en frappant d'interdit la représentation des figureshumaines a considérablement freiné le développement de la peinture et de la sculpture jusqu'en 1923, date àlaquelle cette interdiction fut levée.
Néanmoins, l'art moderne ne suscite guère d'intérêt et occupe une placenégligeable sur le marché de l'art - même chez les gens cultivés.
Les arts populaires et décoratifs sont de loin lesplus répandus.
Les tapis orientaux, les vases, les poteries et les objets en cuivre décorent les maisons.
La musiqueturque est influencée par le Moyen-Orient ainsi que par les musiques perses et arabes.
La musique et les chansonsfolkloriques remportent toujours un vif succès.
Ces dernières années, la musique occidentale a toutefois commencéà effectuer une percée, particulièrement dans les discothèques.
En Turquie, tous les enfants âgés de 7 à 12 ansdoivent être scolarisés.
Après trois années d'études dans une école secondaire, ils peuvent entrer dans un lycée quiles préparera à l'université.
Le pays dispose également d'écoles secondaires techniques, agricoles ou commerciales.Le système éducatif public est gratuit.
On dénombre 27 universités, neuf d'entre elles ont été fondées la mêmeannée: en 1982.
L'université d'Istanbul est non seulement la plus grande, mais aussi la plus ancienne.
On trouvequatre universités à Istanbul et à Ankara, et deux dans la seule ville d'Izmir.
Parmi les autres universités du pays, onpeut citer celle d'Erzurum et de Trabzon.
L'alphabet latin a remplacé l'alphabet arabe en 1928, ce qui a beaucoupfacilité l'écriture de la langue turque.
De nos jours, presque 38% de la population - surtout dans les zones rurales -.
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