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HISTOIRE: Aménophis III

Publié le 22/02/2012

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1408-1372 av. JC Le glorieux règne de Touthmôsis III qui avait porté la frontière de l'empire égyptien jusqu'à l'Euphrate, fut suivi, sous les règnes d'Aménophis II (1450-1425) — à part une campagne en Asie assez sévère — de Touthmôsis IV (1425-1408) et d'Aménophis III (1408-1372) de soixante-quinze ans de paix. La frontière, un peu reculée, fut définitivement fixée sur l'Oronte, et l'autorité de l'Égypte, incontestée dans ses protectorats, s'affirma sur le plan international. Aménophis III maintint avec fermeté la souveraineté et le prestige de l'Égypte, mais pratiqua résolument une politique de paix, d'ailleurs dans la tradition égyptienne. Au cours du Xve siècle, le monde subit une profonde transformation. Des États se sont reconstitués autour de Babylone, en Assyrie ; le royaume féodal hittite entre dans une période d'expansion. La Crète et les ports égéens prennent sur le plan de l'économie maritime une importance qui ne va cesser de grandir, Chypre, elle aussi, se lance dans une politique d'exportation de cuivre et de bois ; le point de rencontre de ces divers courants du trafic international se trouve dans les ports phéniciens et syriens que l'Égypte tient sous son protectorat.
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« par un traité d'amitié, leurs biens restaient à leurs héritiers en cas de mort, bien plus, tout dommage qui pouvait leurêtre causé par un ressortissant du roi allié, devait être réparé par lui. Ainsi se dégageait du droit international, réalisé par les traités d'amitié et les mariages royaux, le début d'un droitinternational privé appliqué aux ressortissants des deux pays liés par ces traités. En outre, la richesse de l'Égypte lui permit d'appuyer sa politique étrangère sur une politique financière.

Pas un grandtemple ne se construisit à Babylone, sous le règne d'Aménophis III, sans que le roi ne sollicitât de l'Égypte un prêtimportant.

Les prêts consentis aux puissances — Babylone, le Mitanni, le Hatti — devaient être remboursés ou valoirà l'Égypte, en compensation des services, voire des expéditions militaires, telle celle que le Mitanni entreprit contrele Hatti à la demande de l'Égypte. La vie diplomatique entre les États, sous le règne d'Aménophis III, fut intense.

La correspondance diplomatique sefaisait en langue akkadienne et selon des formes établies.

Les échanges d'ambassadeurs étaient soumis à unprotocole rigoureux. La politique étrangère prit ainsi un aspect entièrement nouveau et devint l'instrument d'une politique de paix. A la fin de son règne, cependant, le royaume hittite, dont la puissance ne cessait de grandir et qui étendait soninfluence jusqu'à l'Oronte, prit une attitude menaçante pour l'Égypte. Aménophis III se rendit compte qu'il allait peut-être se trouver dans la nécessité de combattre.

Or l'Égypte étaitdivisée à l'intérieur ; le clergé d'Amon menait une opposition dangereuse pour la politique royale. Pour éviter des difficultés intérieures qui eussent affaibli la monarchie en face du danger extérieur, Aménophis IIIrevisa sa politique vis-à-vis du clergé d'Amon et appela le Grand Prêtre Thamose à occuper les fonctions de vizir deHaute Égypte.

Mais cette concession faite par le vieux roi ne fit qu'accroître les prétentions du clergé dont lestendances constantes, à travers toute l'histoire de l'Égypte, ne cessaient de viser à la primauté du pouvoir spirituelsur le pouvoir du roi, en le soumettant à la sanction divine exercée par le Grand Prêtre. Il devait en résulter, de la part du roi, une vigoureuse réaction qui allait se manifester avec éclat sous le règned'Aménophis IV.. »

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