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Henri III monte sur le trône

Publié le 06/04/2013

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henri iii

Le surlendemain, le 15 février, jour de mardi gras, on célèbre le mariage d'Henri III et de Louise de Vaudémont. Henri III n'a pas le coeur à la fête. Il n'épouse pas la femme de sa vie. Il faut revenir quelques mois en arrière pour comprendre l'affliction du souverain. Rappelé de Pologne, dont il était le roi, à la mort de son frère, Henri III était alors au comble du bonheur.

henri iii

« séance entre les princes du sang et les pairs du royau­ me ; ajoutons que les musi­ ciens et chanteurs oublient d'exécuter le Te Deum .

Le roi se rend ensuite au prieuré de Saint -Rémy de Reims mais, épuisé par la longueur des cérémonies, il ne touche pas les écrouelles comme il est d'usage .

LA REINE LOUISE et sa ten­ dresse à cet époux qu 'elle admire.

(Ci-contre, portrait de Louise de Un mariage sans amour Le surlendemain, le 15 février, jour de mardi gras, on célèbre le mariage d'Henri Ill et de Louise de Vaudémont.

Henri Ill n'a pas le cœur à la fête.

Il n'épouse pas la femme de sa v ie .

Il faut revenir quelques mois en arrière pour com­ prendre l'affliction du souve­ rain.

Rappelé de Pologne, dont il était le roi, à la mort de son frère, Henri Ill était alors au comble du bonheur .

Il espérait épouser sa maîtresse, Marie de Clèves, princesse de Condé.

Mais le 30 octobre, la jeune femme mourait en couches.

Huit jours durant, Henri hurla de douleur, refusa toute nourri­ ture ...

Le prince enjoué et rieur laissait la place à un homme triste, devenu profondément dévot.

Malgré la peine qu'il ressent toujours, le roi surveille personnellement l'habillement de la mariée.

Perfectionniste, il la veut éblouissante et hous­ pille les tailleurs et joailliers qui s'affairent autour d'elle.

Pa­ tiente, Louise se plie aux vo­ lontés de Sa Majesté .

Avec une bonne grâce charmante, elle se .

laisse coiffer par son futur époux qui met tant de soin à son ouvrage que la messe de bénédiction doit être repous­ sée au début de l'après-midi.

Henri Ill, le fils chéri de Catheri­ ne de Médicis, est désormais pleinement roi.

Mais dès le dé­ but de son règne, il va devoir affronter une opposition mul­ tiple et virulente : celle des protestants, celle des catho­ liques modérés et des ultra-ca­ tholiques du parti des Guise.

Accueilli par les vivats de la foule à son retour de Pologne, il deviendra rapidement la bête noire du peuple qui méprise ses lubies, son excessive piété, ses tenues excentriques et ses «mignons» qui dilapident le trésor royal.. »

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