Henri III face aux troubles religieux
Publié le 23/08/2012
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Henri III connait donc l’opposition des nobles qui se concrétise avec la création de ligues nobiliaires et qui se radicalisent avec la crise au sujet de l’héritier potentiel du royaume de France. Mais comment Henri III réussit-t-il a gérer l’émergence de la Sainte Ligue et de sa puissance ? * * * Durant son règne et en particulier dans les dernières années de ce dernier, Henri III doit faire face à la Ligue. Malgré ses tentatives pour se l’attribuer et ainsi y mettre un terme, Henri III a désormais un opposant dont l’ampleur est très importante. Sa position vis-à-vis de cette Ligue peut être mise en valeur à travers deux épisodes marquants que sont la journée des barricades et l’assassinat des Guises. En effet, avec la journée des Barricades qui se déroule les 12 et 13 mai 1588, on peut voir l’emprise de cette ligue et la faiblesse, l’impuissance d’Henri III face à elle. Le mécontentement parisien est très important à cette période, d’autant plus que la ville est touchée, de même que le reste du royaume, par une crise de cherté qui sévit depuis 1586. Malgré l’interdiction formelle du roi, le duc de Guise décide d’entrer dans la ville le 9 mai 1588 où il est accueilli par la foule. Alarmé par la situation, Henri III, qui a peur de voir sa capitale lui échapper, fait entrer dans troupes dans cette dernière contre les privilèges parisiens. Pour la première fois dans l’histoire de la ville, on hérisse des barricades, qui empêchent la progression des troupes royales qui doivent se replier.

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Beaulieu entraine l’indignation des catholiques.
Ces derniers disposent de plus de la majorité des députés aux Etats Généraux de 1576, demandé par la Paix deMonsieur.
Les huguenots constatant l’orientation catholique de ces derniers reprennent les combats en Poitou et en Guyenne, cette décision de reprendre les combatsétant augmentée par l’annonce du roi, le 22 décembre, de n’accepter plus que la religion catholique en son royaume.
Henri III se retrouve encore une fois enmauvaise posture.
En effet, les caisses de l’Etat sont vides et il doit accepter les négociations qui amènent à la paix de Bergerac et à l’édit de Poitiers du 17 septembre1577.
Avec cette nouvelle paix, la liberté obtenue par les réformés avec l’édit de Beaulieu diminue de beaucoup.
Parallèlement alors que le protestantisme tend à secantonner en un système autonomisé, le catholicisme va dans le sens de la constitution des premières ligues.
La première se forme à Péronne en 1576 en réaction àl’édit de Beaulieu, il s’agit de la réunion de 150 nobles autour du gouverneur de Péronne, Jacques d’Humière.
Les ligues qui sont principalement aristocratiques eturbaines, ont pour but de protéger la religion catholique et se place sous la protection de celui qui apparait comme le chef catholique, Henri de Guise.
Néanmoins,dans une tentative de reprendre pied dans son royaume, Henri III se déclare chef de la ligue, et par conséquent du parti catholique le 12 décembre 1576.
Mais lepouvoir d’Henri III est principalement ébranlé par la mort de François d’Anjou le 10 juin 1584.
En effet, Henri III se retrouve alors sans héritier direct, la couronnedevant alors revenir à son cousin et chef du parti protestant, Henri de Navarre.
Mais, pour les catholiques, il est impossible qu’un huguenot monte sur le trône deFrance, ce dernier risquant d’imposer sa religion à toute la population du royaume.
Par conséquent le duc de Guise va signer le traité de Joinville, le 31 décembre1580, avec l’Espagne qui fait reconnaitre le Cardinal de Bourbon comme successeur à Henri III contre une contribution financière espagnole de quelques 50 000écus par mois pour payer les soldats de la Ligue, créée en septembre 1584, et formée par les Guises qui sont rapidement rejoints par de nombreux nobles, dont le ducde Nevers, le comte de Brissac,…
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Henri III connait donc l’opposition des nobles qui se concrétise avec la création de ligues nobiliaires et qui se radicalisent avec la crise au sujet de l’héritier potentieldu royaume de France.
Mais comment Henri III réussit-t-il a gérer l’émergence de la Sainte Ligue et de sa puissance ? * * * Durant son règne et en particulier dansles dernières années de ce dernier, Henri III doit faire face à la Ligue.
Malgré ses tentatives pour se l’attribuer et ainsi y mettre un terme, Henri III a désormais unopposant dont l’ampleur est très importante.
Sa position vis-à-vis de cette Ligue peut être mise en valeur à travers deux épisodes marquants que sont la journée desbarricades et l’assassinat des Guises.
En effet, avec la journée des Barricades qui se déroule les 12 et 13 mai 1588, on peut voir l’emprise de cette ligue et la faiblesse, l’impuissance d’Henri III face àelle.
Le mécontentement parisien est très important à cette période, d’autant plus que la ville est touchée, de même que le reste du royaume, par une crise de chertéqui sévit depuis 1586.
Malgré l’interdiction formelle du roi, le duc de Guise décide d’entrer dans la ville le 9 mai 1588 où il est accueilli par la foule.
Alarmé par lasituation, Henri III, qui a peur de voir sa capitale lui échapper, fait entrer dans troupes dans cette dernière contre les privilèges parisiens.
Pour la première fois dansl’histoire de la ville, on hérisse des barricades, qui empêchent la progression des troupes royales qui doivent se replier.
Le roi, humilié, doit fuir de sa capitale, aprèsavoir demandé au duc de Guise de rétablir la situation.
Le 15 juillet, il est doit capituler devant la Ligue et signe à Rouen l’édit d’Union, qui confirme le serment dusacre d’extirper l’hérésie et qui le fait renoncer à Henri de Navarre comme héritier.
Parallèlement, le duc de Guise obtient la lieutenance générale du royaume et leduc d’Epernon est disgracié.
Henri de Guise contrôle à présent les caisses de l’Etat, et c’est pour lui une victoire décisive.
Néanmoins, Henri de Guise apparaitdorénavant aux yeux du roi comme le responsable de tous les troubles auxquels il doit faire face.
L’assassinat du duc de Guise et de son frère, le cardinal, marque untournant dans le règne d’Henri III.
En effet, pour ce dernier, cette solution est le dernier recours dont il dispose afin de parvenir à détruire la Ligue.
Henri III avaitessayé de rétablir la situation, et d’obtenir des moyens monétaires pour continuer la guerre contre les huguenots, en passant par les Etats Généraux qui, réclamés parle manifeste de la Ligue nobiliaire, s’ouvrent à Blois le 16 octobre 1588.
Mais l’échec de ses diverses tentatives pour parvenir à avoir subsides qui lui sontnécessaires (impôts,…), de même que l’affaire du marquisat de Saluces dont Henri III attribue la faute à Henri de Guise amène le roi a penser que la seule façon depouvoir régner seul et de retrouver sa place traditionnelle, c’est-à-dire de ne plus avoir la Ligue contre lui, est de supprimer le duc de Guise qui, étant le chef de laLigue, confédère tout autour de lui.
Par conséquent, le 24 décembre, le roi fait avancer l’heure de son conseil et fait assassiner le duc par quelques uns de sesQuarante-Cinq, sa garde personnelle.
Avec ce « coup de majesté », il applique sa justice souveraine extraordinaire qui lui permet dans les cas extrême de faireprécéder le jugement par la peine.
Il en sera de même pour l’assassinat du cardinal de Guise le 25 décembre, meurtre encore plus répréhensible qu’il est commis surun membre de l’Eglise.
Henri III espère par ces deux meurtres de mettre fin au mouvement ligueur, sachant qu’il associe à ces exécutions des arrestations desligueurs les plus extrêmes présents aux Etats Généraux de Blois.
Malgré ses tentatives pour mettre un terme au mouvement ligueur après son humiliation avec le traité d’Union et les journées des Barricades, Henri III ne parvientpas à éteindre cette tendance, comme on peut le comprendre par l’insurrection de la capitale dès le 27 décembre 1588.
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Pendant tout son règne, Henri III est confronté à une opposition vive et tente de trouver des moyens pour raffermir le pouvoir royal.
Néanmoins, c’est sa décisiond’assassiner le duc de Guise et son frère le cardinal de Guise qui le mènera à sa perte car ces deux meurtres vont devenir la preuve qu’Henri III est devenu un tyrand’exercice et qu’il doit donc être déposé, ce qui conduit, le 1er août 1589, à son assassinat par le moine Jacques Clément.
Après avoir définitivement divisé leroyaume entre provinces ligueuses et non ligueuses, Henri III reconnait pour la deuxième fois Henri de Navarre comme son héritier et joint ses forces avec lui pourpermettre la reconquête de son royaume.
Néanmoins, il ne verra jamais la reconstruction de ce dernier.
En effet, c’est Henri IV qui réussira à remettre sur pied laFrance au prix de nombreuses années de guerres..
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