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Henri II

Publié le 27/02/2008

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Henri II, fils de François Ier, poursuivit la politique de son père, affrontant avec détermination les Anglais et, surtout, les Habsbourg. A l'intérieur, il tenta de museler le protestantisme au nom de l'unité française et d'un renforcement du pouvoir royal. Il eut pour épouse Catherine de Médicis et pour maîtresse Diane de Poitiers. La politique étrangère. Henri II était âgé de vingt-huit ans lorsqu'il succéda à son père. Selon les chroniques de l'époque, c'était un homme brave et courageux, mais de caractère indécis et peu cultivé. Les membres de son entourage jouaient par conséquent un rôle important dans la direction des affaires publiques, en premier lieu Diane de Poitiers, mais aussi le connétable de Montmorency et le maréchal de Saint-André. Bien servi par des capitaines valeureux tels François de Guise et Gaspard de Coligny, ainsi que par le marin florentin Léon Strozzi, Henri II mena une politique qui eut des résultats positifs pour la France.

« 26 juillet 1547 VALOIS Henri II LA VIE DU ROI Le sacre d'Henri II Sacre du roi Henri H.

Le roi prête serment devant l'archevêque de Reims itableau d'Antoine Caron conservé au musée du Louvre à Paris).

Au printemps 1547, Henri II, qui à vingt-huit ans est en pleine force de l'âge, a succédé à son père François r.

Le 26 juillet, à la cathédrale de Reims, le nouveau souverain va recevoir l'onction sacrée et la couronne de Charlemagne.

F rançois l'r s'est éteint le 31 mars 1547.

Son fils, le dau- phin Henri, qui vient de lui succéder, a vingt-huit ans et a déjà donné un héritier au royaume, le futur François II, né en janvier 1544.

La succession au trône étant ainsi assurée, il est temps pour le nouveau roi Henri II d'être solennellement intronisé et sacré à la cathédra- le de Reims, comme le veut la tradition.

Au cours de l'été 1547, Henri II prend le chemin de la cité du sacre royal, faisant étape à Vil- lers-Cotterêts et Compiègne pour y profiter des plaisirs de la chasse.

Le 25 juillet, juché sur un blanc destrier, il se pré- sente aux portes de Reims et y fait une entrée spectaculaire.

Le cortège ne manque pas d'im- pressionner le bon peuple le roi a pris place sous un dais brodé porté par douze éche- vins en robe violette ; le clergé est suivi par douze mille hom- mes portant des flambeaux ; les Suisses vont en tête, ainsi que les gentilshommes de la Chambre et les hérauts d'ar- mes de la Couronne.

Le roi est accueilli par des salves de ca- non, au son des trompettes et des tambours.

Dans les rues. »

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