Guerres mondiales et espoirs de paix
Publié le 18/01/2012
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guerres mondiales et espoirs de paix
Le XXe siècle est un siècle guerrier. Les 2 premiers conflits mondiaux témoignent de l’entrée dans une ère de guerre totale, marquée par une violence démesurée
Comment évoluent les formes de la guerre au XXe siècle ? Comment le déchaînement de violences entre 1914 et 1945 bouleverse-t-il les relations internationales et les sociétés ? Comment débouchent-elles sur des avancées du droit international et de la sécurité collective ?
Chapitre 1 : la Première Guerre mondiale : l’expérience combattante dans une guerre totale
Carte p. 80 Nathan + p.78 = causes et grandes étapes
Le XXe siècle s’ouvre avec la 1ère GM. Elle est déclenchée par l’assassinat, le 28 juin 1914, de l’archiduc François Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie (en réalité un prétexte pour mater un voisin gênant après s’être assuré du soutien du l’Allemagne : cf ultimatum). Elle est aggravée par la logique d’alliances qui s’est mise en place à la fin du XIXe siècle :
Triplice ou triple alliance vs Triple entente où sont alliés France, GB, Russie. Si aucun ne veut une guerre aussi générale (espérant que le système d’alliance ne tiendra pas), personne ne veut non plus l’éviter (climat de forte tensions nationalistes : Autriche, Allemagne, France –revanche, rivalités économique et industrielles et question de la maîtrise des mers…).
Après l’échec des grandes offensives de 1914 et de la guerre de mouvement, la guerre s’enlise dans une guerre de position, les forces sont égales, les soldats se font face dans les tranchées. Les offensives des 2 camps pour percer les fronts sont des échecs sanglants.
Pourquoi peut-on parler d’une guerre totale ? Pourquoi ce conflit a-t-il été aussi violent et meurtrier ? Comment et pourquoi les soldats ont-ils tenu face à une telle violence ?
«
l’organisation allemandes sont meilleurs).
IL n’y a pas de casques, les Français sont en
rouge…
Carte : Il est nécessaire pour les Allemands de vaincre rapidement sur le front ouest.
On
craint davantage l’armée russe (peur du nombre de Russes), qui finalement s’avère très mal
organisée et équipée (n’utilisent pas de code…)
Plan Schlieffen : pb nécessite l’invasion de la Belgique neutre, risque d’entrée en guerre
d’une GB qui voudrait éviter la guerre (la GB déclare la guerre à l’Allemagne).
Les Français : convaincus qu’ils vont passer en Alsace : libérer Strasbourg (symbole…) envahir
l’Allemagne en passant par le Rhin où on pense que la frontière est moins bien protégée.
Les Français sont surpris : armée coupée en 2.
Mais les Allemands hésitent à attaquer
Paris (ils sont à 70km) → Gallieni lance la contre attaque sous le commandement de Joffre :
5 au 9 sept : victoire de la Marne stoppe la progression allemande.
Le 25 au 29 août : les Allemands arrêtent les Russes à Tannenberg.
Course à la mer : les 2 armées essaient de se déborder mutuellement.
El le s’arrête sur le
rivage de la mer du Nord.
La guerre devient une guerre de position .
Les armées se font face,
souvent très proches, les offensives ont pour but de percer les fronts : la tactique est
toujours la même : l’artillerie doit saigner les défens es et permettre d’obtenir la supériorité
numéraire.
L’assaut doit permettre de percer le front et donc de reprendre la guerre de
mouvement.
Echec grandes offensives de 1915 (Artois, Champagne), 1916 (Somme = catastrophe
anglaise, Verdun de février à juillet : les Français résistent sous le commandement de Pétain)
, 1917 (chemin des dames près de Péronne)…
Les 2 camps essaient d’ouvrir de nouveaux fronts : Dardanelles, soutien de la révolte arabe
contre les Turcs, entrée en guerre de l’Italie…
La guerre s’ étend au monde : mobilisation des colonies.
Surtout en 1917 : révolution russe, entrée en guerre des EU : les Allemands avaient tout fait
pour l’éviter (télégramme Zimmermann, ministre des affaires étrangères, va- t-en guerre qui
propose aux Mexicains une alliance contre les EU).
A partir de 1918, la présence des boys
est décisive, mais c’est surtout la défaite des Alliés de l’Allemagne et le blocus qui mettent
fin à la guerre.
En s’enfonçant dans la durée, la guerre est en effet devenue totale : cette expression
inventée pendant la guerre renvoie au fait qu’elle mobilise l’ensemble des sociétés, il n’y a
plus la séparation traditionnelle entre les combattants et le reste de la population :
L’Etat : dirige l’économie : réquisitions, rationnement pour l’armée, organiser et financer la
fabrication des armes (+ d’un milliards d’obus tirés entre 1914 et 1918), censurer et
propagande.
Il dirige l’économie de guerre, emprunts massifs.
Les civils : ils deviennent un objectif militaire : blocus.
Ceux qui vivent dans les zones
occupées (Belgique, nord de la France, Prusse orientale…) sont maltraités : travaux forcés,
réquisitions, exactions, génocide) voir B.
Pour l’arrière : les Etats ont compris l’importance de les garder mobilisés : propagande..
»
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