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Guerre russo-finlandaise (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Guerre russo-finlandaise (seconde guerre mondiale). Préliminaires politiques Au cours du deuxième mois de la guerre, les Russes envisagèrent sérieusement la possibilité que les armées nazies, après avoir écrasé la Pologne, choisissent l'URSS comme prochaine victime. Pour parer à cette menace, ils décidèrent de créer une zone tampon protectrice, possédant des bases navales et d'autres positions stratégiques, au nord-est de l'Europe, en Estonie, en Lettonie et en Finlande. Les Russes n'eurent aucune difficulté à obtenir ce qu'ils voulaient dans les deux premiers pays. En Finlande, en revanche, ils se heurtèrent à une opposition inébranlable. Les Finlandais étaient férocement anticommunistes et indépendants. Ils ne furent intéressés en rien par les propositions des Russes et refusèrent de céder quoi que ce soit à ce voisin géant qui les avait brutalement gouvernés et cruellement exploités pendant un siècle, jusqu'à l'indépendance de la Finlande, obtenue e...

« Guerre russo-finlandaise Il Des affrontements meurtriers Le 30 novembre 1939 à 9 h du matin, après un terrible pilonnage d'artillerie, 600000 soldats russes, soutenus par un nombre imposant de blindés, traversaient la frontière russo-finlandaise pour s'em­ parer de force de ce que les intraita­ bles Finlandais avaient refusé de concé­ der par la négociation, à savoir des bases militaires situées en territoire finlandais, grâce auxquelles les Russes espéraient mettre en échec une éventuelle invasion allemande de leur pays.

Aux yeux des envahisseurs russes, la victoire ne pouvait être que rapide et écrasante.

Et pourtant, les Finlandais, largement dépassés par le nombre et mal équipés, firent l'admiration du monde entier en stoppant au bout d'un mois l'avance de la puissante Armée rouge grâce à la guérilla qu'ils lui livrèrent.

La qualité était venue à bout de la quanti­ té.

Les Finlandais étaient mieux comman­ dés, plus entreprenants et aussi plus motivés que les hordes qui leur livraient bataille.

Les Russes se sentirent naturellement tenus d'effacer cet affront, mais ils n'y parvinrent qu'après que le maréchal Semion Timochenko leur ait imposé une discipline de fer, une obéissance aveugle, un entraînement intensif et un plan d'attaque réalisable.

Sa tactique de harcè­ lement, qui consistait à alterner raids aé­ riens punitifs et tirs d'artillerie meurtriers, amena l'effondrement de la ligne de dé- fense finlandaise Mannerheim, et vers la fin du mois de février 1940 les Russes dé­ ferlaient triomphalement en Finlande.

La paix signée le 12 mars imposa des conditions draconiennes aux Finlandais, dont la cession de 64 750 km 2 qui deve­ naient territoire soviétique.

Lorsque la nouvelle fut connue, les drapeaux furent mis en berne.

En plus de la perte d'une partie de leur territoire, les Finlandais dé­ ploraient 24923 morts, 43557 blessés et 2100 civils morts ou blessés à la suite des bombardements russes.

Cependant, les premiers succès finlandais mirent en évidence ce que Churchill appe­ la !'«incapacité militaire de l'Armée rou­ ge», et contribuèrent à persuader Hitler que la conquête de la Russie serait chose aisée.

Et, par une ironie du sort, l'échec de cette conquête infligea de nouvelles souf­ frances aux Finlandais.

En combattant parallèlement aux Allemands, les Finlan­ dais réussirent à reconquérir en grande partie le territoire concédé aux Russes, et cela au prix de 55 000 morts supplémen­ taires.

Mais leur victoire fut de courte durée et tout fut à nouveau perdu en con­ trecoup de la défaite allemande.. »

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