Guatemala de 1950 à 1959 : Histoire

« Comraim de tlémissionner en juin Ji) 54 par l'armée.

l'ancien présidem Jacobo Arbtn: Gu:mtin s 'e xi le en Suisst.

© Friedrich Eberr Srifnmg organisations de paysans, de femmes et d'étudiants qu'ils ont fondées.

La réaction des États-Unîs Les voyages de quelques communistes guatémaltèques dans le bloc oriental inquiètent le gouvernement américain.

Ces voyages laissent présumer une prise de pouvoir imminente et le projet de Moscou de porter atteinte aux intérêts américains dans la zone du canal de Panamê'i.

Lors de la 10' conférence panaméricaine qui se tient à Caracas en mars 1954, le secrétaire d'État américain John F.

Dulles réussit sans grande peine à obtenir la condamnation du gouvernement guatémaltèque.

L'achat d'armes auprès des pays du bloc oriental en quantités de plus en plus importantes et les craintes formulées par les pays frontaliers poussent les Etats-Unis à imposer un em bargo sur la vente d'armes au Guatemala.

Cette évolution sen de prétexte à une intervention militaire à laguelle la Cl A participe largement.

Les Etats-Unis soutiennent ainsi le colonel Carlos Castille Armas, en exil depuis l'échec de son putsch militaire.

Le 17 juin 1954, deux mille soldats, venus du Honduras et conduits par le colonel Armas, franchissent la frontière.

L'aviation américaine couvre la progression des troupes.

DONNÉES DEMOGRAPHIQUES ET ÉCONOMIQUES Nombre d'habitants (en millions) Taux d'urbanisation (en%) P opula ti o n active (en% de l'ensemble de la po pu la tio n ) Revenu national (en millions de quetzals) Part du produit national bru t ré a lisée par ( e n% ): l ' a g ric u ltu re l' in d ustrie le commerce et les prestations de services Taux de natalité (e n%.

) Taux de mortalité (en%.) Espérance de vie à la naissance (en années) : hommes femmes Consommation annuelle d'énergie par habitant ( en kgléquiv.

charbon) I m po rtatio ns (e n millions de dollars US) Exportations (e n millions de doll ars US) Nombre d'habitants par médecin 1.

En 1955 .

2.

En 1958.

La chute du colonel Guzmân En position de faiblesse, le colonel Arbenz Guzman saisit le Conseil de s éc urité de l'ONU mais sa requête est rejetée sous la pression des États-Unis.

Contraint de démissionner par le chef des rebelles guatemaltèques, le colonel Cas ti llo Armas, Arbenz Guzmân se retire le 24 juin 1954.

L'ambassade américaine lui accorde l'asile politique et, peu après, il rejoint l'étranger.

Le colonel Carlos Diaz lui succède momentanément; il est remplacé à son tour par le colonel Elfego Monz6n.

L'armée réprime des foyers isolés d'insurrections communistes.

Le 8 juillet, Carlos Castillo Armas devient président.

Il dissout le parti et les organisations comm unistes ainsi que les syndicats.

Il rétablit également les privilèges de l'armée qui avaient été réduits par Arbenz Guzmân et annule partiellement la réforme agraire.

Les terres appartenant à des propriétaires allemands ou à United Fruit sont 1950 1953 1956 1959 2,8 3,1 3,4 3 ,7 25 - - - 34,7 - 34.71 - 369,6 387,2 5 36,9 561,5 - - - � - - - 172 - - - 462 50,9 51.1 48.8 49,8 21.8 23.1 19,8 17,3 43.8 - -- 43.5 - -- 140 120 134 158 71 80 138 134 79 100 122 108 6000 - - 4 900 exploitées en vue du développement agricole.

Un plan quinquennal est mis en œuvre avec l'aide économique des États-Unis.

Aide que Castille Armâs accepte non �ans prudence.

Le rôle joué par les Etats-Unis dans la démission d' Arbenz Guzman avait en effet déclenché un mouvement de protestations.

Castillo Armas est assassiné le 26 juillet 1957 par un de ses gardes du corps, un sympathisant du colonel Arbenz Guzman.

Ne disposant pas de la majorité absolue, le général Miguel Ydfgoras Fuentes ne peut entrer en fonctions que le 2 mars 1958 après la confirmation de son élection par le Congrès.

Miguel Ydfgoras Fuentes mène une poli!ique relativement libérale.

A l'instar de son prédécesseur, il est favorable à l'alignement de la politique étrangère sur la politique américaine.

Il autorise, par exemple, la formation militaire des adversaires de Fidel Castro sur le sol guatémaltèque, provoquant l'opposition d'une partie des mili ta ire s.. »