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Grèce.

Publié le 15/04/2013

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Grèce. 1 PRÉSENTATION Grèce, en grec Ellás ou Elláda, pays du sud-est de l'Europe, à l'extrémité de la péninsule des Balkans. Sa capitale est Athènes. La Grèce est bordée au nord-ouest par l'Albanie, au nord par l'Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) et la Bulgarie, au nord-est par la Turquie, à l'est par la mer Égée, au sud par la mer Méditerranée et à l'ouest par la mer Ionienne. Environ un cinquième du territoire est constitué d'îles situées dans les mers Égée et Ionienne. 2 MILIEU NATUREL Le pays couvre une superficie totale de 131 957 km². La Grèce continentale comprend, du nord au sud : la Thrace (le long de la frontière bulgare et turque) ; la Macédoine, prolongée au sud par la Chalcidique, presqu'île séparée du continent par le golfe Thermaïque, formant trois péninsules (Kassandra, Sithonia et le mont Athos, qui culmine à 2 032 m) ; l'Épire, près de la frontière albanaise, prolongée au sud par l'Étolie, séparée de la Thessalie par les montagnes du Pinde. Au sud de la Grèce centrale se détache le Péloponnèse, péninsule reliée au continent par l'isthme de Corinthe, qui sépare la mer Égée de la mer Ionienne et que traverse le canal de Corinthe. L'Eubée, île allongée faisant face à l'Attique, en Grèce continentale, est séparée de celle-ci par le canal de l'Euripe. Toutes les îles de la mer Égée, à l'exception d'Imbros et de Ténédos, qui appartiennent à la Turquie, font partie de la Grèce : au nord, les Sporades du Nord (Skiathos, Skopelos, Skíros, Alonissos), au large de la Chalcidique et de la Thrace, les îles de Thasos, Samothrace et Limnos ; à l'est, les îles de Lesbos et de Chios face à la côte turque, et plus au sud les îles du Dodécanèse (ou Sporades du Sud), dont les principales sont Samos, Ikaria, Patmos, Leros, Kalymnos, Kos, Rhodes et Karpathos ; au centre, les Cyclades (Ándros, Délos, Tinos, Paros, Naxos, Milo, Amorgos, Santorin ou Thira, etc.), séparées de la Crète, au sud, par la mer de Crète ; proches du continent, les îles du golfe Saronique (principalement Égine, Poros, Hydra, Spétsai). À l'ouest du continent et au nord du Péloponnèse se trouvent les îles de la mer Ionienne (principalement Corfou, Leucade, Ithaque, Céphalonie et Zante), appelées également Heptanèse (« sept îles «). 2.1 Relief et hydrographie 2.1.1 Relief L'aspect physique de la Grèce se caractérise par la prédominance de reliefs montagneux découpés, qui occupent environ 45 % du territoire, le morcellement de 20 % du pays en îles, un paysage côtier très tourmenté qui se prolonge sur 13 676 km, et la rareté des plaines. L'épine dorsale du pays, dans le prolongement des Alpes Dinariques, est constituée par les montagnes du Pinde, qui traversent la Grèce depuis la frontière albanaise jusqu'au golfe de Corinthe ; elles abritent le mont Parnasse (2 457 m), culminent au mont Smolikas (2 637 m), et se prolongent dans le Péloponnèse (monts Taygète, mont Érymanthe et mont Silène). À l'est du Pinde, d'autres massifs, parcourus par la vallée de l'Aliákmon, s'abaissent jusqu'à la mer Égée et culminent au mont Olympe (2 917 m), le sommet le plus élevé du pays. Véritable barrière séparant la côte ionienne du reste du pays, notamment de la plaine de Thessalie, cet ensemble montagneux constitue la région la plus accidentée et la moins peuplée de Grèce. Au nord-est, en Thrace et en Macédoine orientale, le long de la frontière bulgare, le Rhodope descend jusqu'à la plaine côtière. Ces régions montagneuses sont entrecoupées de vallées recouvertes de forêts ou de pâturages. Les principales régions de plaines sont la Thessalie, la plaine de l'Axios, en Macédoine centrale, et le littoral de la Thrace. Elles sont essentiellement tournées vers l'agriculture, en particulier vers la céréaliculture et le tabac. 2.1.2 Hydrographie La Thrace et la Macédoine sont parcourues d'est en ouest par le Nestos, le Strimonas, l'Aliákmon et l'Axios , ces deux derniers cours d'eau se jetant dans le golfe de Thermaïque. L'Évros, né en Bulgarie sous le nom de Marica, longe la frontière gréco-turque. La Struma traverse les monts Rhodope avant de se jeter dans la mer Égée. Le territoire compte divers lacs, dont le lac Kastorias, le lac Verghoritis et le lac de Prespa, partagé avec l'Albanie. Le Pinios, qui prend sa source dans les montagnes du Pinde, est le principal fleuve de Thessalie ; l'Arkhatos et le Thiamis coulent en Épire, tandis que la Grèce centrale est arrosée par l'Aspheloos, coupé par le lac de Kremasta, le Sperhios et l'Achéloos, qui déversent leurs eaux dans le golfe de Patras. Les principaux fleuves du Péloponnèse sont le Penée et l'Alphée, qui déversent leurs eaux dans la mer Ionienne ; l'Assopos, coupé par le lac de Stymphale, qui se jette dans le golfe de Corinthe, et l'Eurotas, qui rejoint la mer de Crète dans le golfe de Laconie. 2.2 Climat Dans l'ensemble, la Grèce jouit d'un climat méditerranéen avec, partout, des étés très secs. Cependant, le relief explique les contrastes entre les plaines, où les étés sont généralement chauds et secs et les hivers pluvieux, et les régions de montagnes, beaucoup plus fraîches et recevant de fortes précipitations (1 m sur la côte ionienne, contre 500 mm sur les côtes de la mer Égée). Les différences de latitude font contraster nettement le climat de la Macédoine (où les températures varient entre 4 et 10 °C en hiver ; 25 °C en été) et de la Thrace, toutes deux soumises aux vents froids hivernaux et subissant l'influence continentale des Balkans, avec le climat chaud et sec des îles égéennes et du Péloponnèse. 2.3 Végétation et faune La Grèce possède une riche végétation de type méditerranéen, en particulier le long des côtes et dans les îles de la mer Ionienne et de la mer Égée : les plaines et le bas des pentes sont propices à la vigne, à la culture des olives et des fruits (figues, mûres, grenades), et l'on y trouve en majorité des hêtres, des chênes et des châtaigniers. La Crète et l'Attique sont réputées pour la variété de leurs plantes et fleurs sauvages. Les reliefs plus élevés sont occupés par du maquis, des arbustes épineux, des conifères et des chênes verts ; de vastes forêts s'étendent dans les montagnes du Pinde, de Macédoine et de Thrace. Les régions montagneuses et boisées sont peuplées d'une faune variée composée notamment d'ours, de lynx, de chamois, de daims et de renards. Le pays abrite diverses espèces d'oiseaux tels que les faucons, les pélicans et les cigognes. Parmi les produits de la mer, les éponges constituent une ressource traditionnelle. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Caractéristiques démographiques En 2008, la Grèce comptait 10 722 816 habitants. La densité moyenne de 82 habitants au km² masque une répartition très inégale. La population urbaine (61 %) se concentre principalement autour d'Athènes (un tiers de la population totale) et dans l'ouest du Péloponnèse. Le dynamisme démographique de la Grèce est faible : avec un indice de fécondité de 1,36 enfant par femme, la croissance annuelle a été de 0,15 % en 2008. La population du pays est grecque à environ 93 % ; les principales minorités sont les Turcs (en Thrace en particulier), les Albanais et les Arméniens. La Grèce a longtemps été un pays à forte émigration, et une importante diaspora grecque s'est constituée dans le monde entier (estimée à 4,3 millions de personnes), en particulier en Australie, en Amérique du Nord (États-Unis et Canada) et en Allemagne. Le pays est aujourd'hui confronté à l'arrivée d'immigrés d'Asie du Sud-Est et d'Europe centrale, et la situation de la minorité albanaise, dont le nombre est difficile à évaluer (autour de 500 000 personnes), est un sujet de tensions entre Athènes et Tirana. 3.2 Divisions administratives et villes principales La Grèce est divisée en 13 régions administratives (Attique, Grèce-Centrale, Grèce-Occidentale, Péloponnèse, Thessalie, Macédoine-Centrale, Macédoine-Occidentale, Macédoine-Orientale et Thrace, Épire, Îles de la Mer Égée-Méridionale, Îles de la Mer Égée-Septentrionale, Îles Ioniennes, Crète), subdivisées en 51 préfectures (nomes), et une région autonome, celle du Mont Athos. De très loin, la ville la plus importante est Athènes, la capitale 3,22 millions d'habitants, agglomération comprise, en 2003). Son port, Le Pirée, est le premier port du pays. Depuis les années 1950, le développement industriel, nourri par l'exode rural et le départ des insulaires, a entraîné une forte croissance de la capitale et de son agglomération, accentuant les difficultés de la vie urbaine -- la ville est l'une des plus polluées d'Europe -- et stigmatisant l'insuffisance des infrastructures. Dans un pays fortement centralisé, Athènes concentre plus du tiers de la population et la moitié des emplois industriels. Les autres grandes villes sont Thessalonique (363 987 habitants), la deuxième ville du pays, grand centre industriel et tertiaire situé en Macédoine ; Patras (163 446 habitants), port et ville industrielle du Péloponnèse ; Héraklion (137 711 habitants), capitale de la Crète ; Vólos (82 439 habitants), grand port et centre industriel de Thessalie ; Larissa (126 076 habitants), marché agricole et ville industrielle de Thessalie. Citons également La Canée (53 373 habitants), capitale de la Crète jusqu'en 1971 ; Ioánnina (56 699 habitants), capitale de l'Épire et centre de commerce ; Rhodes (43 619 habitants) ville principale de l'île du même nom et port important ; Corinthe, (27 412 habitants), près de l'ancienne cité antique de Corinthe, et Argos (22 289 habitants), une des plus anciennes villes grecques. 3.3 Langues et religions La Grèce est caractérisée par une grande homogénéité linguistique et religieuse. La quasi-totalité de la population parle le grec. Deux formes coexistent dans le grec moderne, plongeant toutes deux leurs racines dans le grec ancien : le démotique, langue populaire issue de la culture orale, devenue la langue officielle en 1976, et la katharevoussa, langue « savante « lancée par des érudits de la diaspora au XVIIIe siècle, utilisée par l'administration mais en forte régression. 98 % des Grecs appartiennent à l'Église orthodoxe grecque. Les musulmans représentent 1,3 % de la population, notamment dans le Dodécanèse et en Thrace. 3.4 Éducation L'enseignement est gratuit et obligatoire pour tous les enfants entre six et quinze ans. En 2002, 97 % des enfants appartenant à la classe d'âge concernée étaient scolarisés dans le secondaire. En ce qui concerne l'enseignement supérieur, il est fréquenté par 74 % de la classe d'âge concernée. Les dépenses publiques, consacrées à l'éducation et rapportées au PIB s'élevaient à 4 % (en 2003). Le pays possède une dizaine d'universités (dont Athènes, Thessalonique, Patras, Ioánnina), auxquelles s'ajoutent d'autres institutions d'enseignement supérieur comme l'École d'économie et de commerce d'Athènes, l'École supérieure des beaux-arts et l'École française d'archéologie d'Athènes (1846). 3.5 Institutions et vie politique 3.5.1 Organisation des pouvoirs Le retour à la démocratie qui suivit, en 1974, la « dictature des colonels «, et l'instauration de la République -- après le référendum du 8 décembre 1974 -- ont été entérinés par la Constitution du 11 juin 1975. Le pouvoir exécutif appartient au président de la République, le chef de l'État, élu pour cinq ans par le Parlement, mais surtout au Premier ministre, qui est élu par un quorum représentatif des partis dominants au Parlement et qui forme le gouvernement. Le mandat du président de la République est renouvelable une fois. Le pouvoir législatif relève du Parlement, Chambre unique (Vouli) composée de 300 membres ; le vote est obligatoire, sous peine d'amende et de retrait de passeport. 3.5.2 Partis politiques Deux grands partis dominent la vie politique en Grèce depuis 1974 : la Nouvelle Démocratie (ND, droite libérale), créée par Constantin Caramanlis, et le Parti socialiste panhellénique (PASOK), longtemps dominé par la figure d'Andréas Papandréou. Autrefois puissant, le Parti communiste de Grèce (KKE), fondé en 1918, conserve une audience non négligeable, aux côtés de la Coalition radicale de gauche (Syriza, extrême gauche) et de l'Alarme populaire orthodoxe (LAOS, extrême droite). 3.5.3 Défense...

« La population du pays est grecque à environ 93 % ; les principales minorités sont les Turcs (en Thrace en particulier), les Albanais et les Arméniens.

La Grèce a longtempsété un pays à forte émigration, et une importante diaspora grecque s’est constituée dans le monde entier (estimée à 4,3 millions de personnes), en particulier en Australie,en Amérique du Nord (États-Unis et Canada) et en Allemagne.

Le pays est aujourd’hui confronté à l’arrivée d’immigrés d’Asie du Sud-Est et d’Europe centrale, et la situationde la minorité albanaise, dont le nombre est difficile à évaluer (autour de 500 000 personnes), est un sujet de tensions entre Athènes et Tirana. 3.2 Divisions administratives et villes principales La Grèce est divisée en 13 régions administratives (Attique, Grèce-Centrale, Grèce-Occidentale, Péloponnèse, Thessalie, Macédoine-Centrale, Macédoine-Occidentale,Macédoine-Orientale et Thrace, Épire, Îles de la Mer Égée-Méridionale, Îles de la Mer Égée-Septentrionale, Îles Ioniennes, Crète), subdivisées en 51 préfectures (nomes), etune région autonome, celle du Mont Athos. De très loin, la ville la plus importante est Athènes, la capitale 3,22 millions d’habitants, agglomération comprise, en 2003).

Son port, Le Pirée, est le premier port du pays.Depuis les années 1950, le développement industriel, nourri par l’exode rural et le départ des insulaires, a entraîné une forte croissance de la capitale et de sonagglomération, accentuant les difficultés de la vie urbaine — la ville est l’une des plus polluées d’Europe — et stigmatisant l’insuffisance des infrastructures.

Dans un paysfortement centralisé, Athènes concentre plus du tiers de la population et la moitié des emplois industriels. Les autres grandes villes sont Thessalonique (363 987 habitants), la deuxième ville du pays, grand centre industriel et tertiaire situé en Macédoine ; Patras(163 446 habitants), port et ville industrielle du Péloponnèse ; Héraklion (137 711 habitants), capitale de la Crète ; Vólos (82 439 habitants), grand port et centre industrielde Thessalie ; Larissa (126 076 habitants), marché agricole et ville industrielle de Thessalie.

Citons également La Canée (53 373 habitants), capitale de la Crète jusqu’en1971 ; Ioánnina (56 699 habitants), capitale de l’Épire et centre de commerce ; Rhodes (43 619 habitants) ville principale de l’île du même nom et port important ;Corinthe, (27 412 habitants), près de l’ancienne cité antique de Corinthe, et Argos (22 289 habitants), une des plus anciennes villes grecques. 3.3 Langues et religions La Grèce est caractérisée par une grande homogénéité linguistique et religieuse.

La quasi-totalité de la population parle le grec.

Deux formes coexistent dans le grecmoderne, plongeant toutes deux leurs racines dans le grec ancien : le démotique, langue populaire issue de la culture orale, devenue la langue officielle en 1976, et lakatharevoussa, langue « savante » lancée par des érudits de la diaspora au XVIIIe siècle, utilisée par l’administration mais en forte régression. 98 % des Grecs appartiennent à l’Église orthodoxe grecque.

Les musulmans représentent 1,3 % de la population, notamment dans le Dodécanèse et en Thrace. 3.4 Éducation L’enseignement est gratuit et obligatoire pour tous les enfants entre six et quinze ans.

En 2002, 97 % des enfants appartenant à la classe d’âge concernée étaient scolarisésdans le secondaire.

En ce qui concerne l’enseignement supérieur, il est fréquenté par 74 % de la classe d’âge concernée.

Les dépenses publiques, consacrées à l’éducationet rapportées au PIB s’élevaient à 4 % (en 2003). Le pays possède une dizaine d’universités (dont Athènes, Thessalonique, Patras, Ioánnina), auxquelles s’ajoutent d’autres institutions d’enseignement supérieur commel’École d’économie et de commerce d’Athènes, l’École supérieure des beaux-arts et l’École française d’archéologie d’Athènes (1846). 3.5 Institutions et vie politique 3.5. 1 Organisation des pouvoirs Le retour à la démocratie qui suivit, en 1974, la « dictature des colonels », et l’instauration de la République — après le référendum du 8 décembre 1974 — ont étéentérinés par la Constitution du 11 juin 1975.

Le pouvoir exécutif appartient au président de la République, le chef de l’État, élu pour cinq ans par le Parlement, mais surtoutau Premier ministre, qui est élu par un quorum représentatif des partis dominants au Parlement et qui forme le gouvernement.

Le mandat du président de la République estrenouvelable une fois. Le pouvoir législatif relève du Parlement, Chambre unique (Vouli) composée de 300 membres ; le vote est obligatoire, sous peine d’amende et de retrait de passeport. 3.5. 2 Partis politiques Deux grands partis dominent la vie politique en Grèce depuis 1974 : la Nouvelle Démocratie (ND, droite libérale), créée par Constantin Caramanlis, et le Parti socialistepanhellénique (PASOK), longtemps dominé par la figure d’Andréas Papandréou.

Autrefois puissant, le Parti communiste de Grèce (KKE), fondé en 1918, conserve uneaudience non négligeable, aux côtés de la Coalition radicale de gauche (Syriza, extrême gauche) et de l’Alarme populaire orthodoxe (LAOS, extrême droite). 3.5. 3 Défense nationale Le service militaire est obligatoire pendant une période de deux ans.

En 2004, l’armée grecque comprenait 110 000 hommes dans l’armée de terre, 19 250 dans la marineet 23 000 dans l’aviation ; en 2003, l’État a consacré 4,1 % du produit intérieur brut (PIB) aux dépenses de la défense nationale. La Grèce est membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). 4 ÉCONOMIE 4.1 Généralités Entrée dans la Communauté européenne (aujourd’hui l’Union européenne) en 1981, après vingt ans d’association (le premier accord fut signé en 1961), la Grèce demeure,avec le Portugal, placée en retrait par rapport à ses partenaires européens malgré les importantes subventions dont elle bénéficie.

Le PIB par habitant atteint en effetseulement 70 % de la moyenne communautaire.

L’économie grecque repose largement sur la marine marchande, la première au monde, et sur le tourisme, qui représente20 % du PIB. En 2006, le PIB de la Grèce était de 308,4 milliards de dollars.

La Grèce, longtemps terre d’émigration, est devenue depuis la fin des années 1980 une terre d’immigration,attirant des candidats au travail, souvent venus illégalement de pays voisins (Albanie, Roumanie, Pologne, Bulgarie) ou d’Asie du Sud-Est. La politique économique du gouvernement de Costas Simitis s’intègre à partir de 1996 dans le projet européen et la réalisation des critères du traité de Maastricht ; pour cefaire, la Grèce bénéficie d’apports de fonds communautaires.

Afin de favoriser le développement de l’économie, l’inflation et le déficit public doivent être réduits ; unepolitique monétaire forte doit également être maintenue.

Dans cette optique, le gouvernement lance un vaste plan d’austérité en 1998.

Alors qu’en janvier 1999, la Grècene respectait pas encore les critères de convergence définis par le traité de Maastricht, son taux d’inflation chute (2,7 % en 2000, alors qu’il atteignait 20 % en 1990) et sondéficit budgétaire descend à 1,6 % du PIB en 1999 (le seuil limite étant fixé à 3 %).

Même si son endettement public demeure encore trop élevé, la Grèce voit ses efforts. »

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