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Grand oral du bac : LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Publié le 28/01/2019

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La guerre sous-marine à outrance, déclenchée par les Allemands pour obliger les Anglais à demander la paix, pousse le Président américain T. W. Wilson à engager, le 2 avril 1917, les Etats-Unis dans la guerre aux côtés de l'Entente. Dépourvus à l'origine de forces armées, les Américains mettront sur pied vingt divisions en quelques mois.

 

de la paix, les socialistes français se retirent du gouvernement. Partout les crises amènent au pouvoir des partisans de la guerre à outrance (Clemenceau en France, Lloyd George en Grande-Bretagne, Orlando en Italie), qui restreignent les libertés. En Allemagne, le pouvoir est assuré par les chefs de l'armée Hindenburg et Ludendorff, qui exercent une véritable dictature.

 

Les deux camps sont en effet persuadés de remporter la victoire en 1918. Les puissances de l'Entente, privées de la Russie à cause de la révolution de mars 1917, comptent sur l'entrée en guerre des États-Unis (2 avril 1917) à la suite de la guerre sous-marine à outrance décidée par les Allemands au début de l'année, et sur l'utilisation de nouvelles armes (les chars). Libérés du poids de la guerre à l'est par la paix signée avec la Russie bolchevique, les Allemands ramènent leurs troupes à l'ouest. Profitant de leur supériorité numérique avant l'arrivée des troupes américaines, ils lancent

En se prolongeant, la guerre oblige les belligérants à mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles disponibles. La conscription touche toutes les classes d'âge et les réservistes. En Grande-Bretagne, pays qui s'appuyait sur une armée de métier, le service militaire devient obligatoire en 1916. Dans les deux camps, les États organisent une économie de guerre. Les usines stratégiques sont militarisées, les grèves sont interdites, la production est organisée, les prix, salaires et conditions de travail sont fixés par l’Etat, qui réquisitionne les matières premières. Les femmes remplacent les hommes aux champs et dans les usines. On fait appel à une main-d'œuvre coloniale en France et en Grande-Bretagne. Pour financer des dépenses devenues gigantesques, les gouvernements recourent massivement aux emprunts publics ou étrangers, notamment auprès des États-Unis.

« La Première Guerre mondiale i Profondes de 2 m, a hérissées de fils barbelés, les tranchées creusées dans l'argile ou le calcaire par les soldats se transfo rmaient en cloaques après les pluies.

Pour nepas ..,.._ combattre sur deux fronts, l' A llemagne s'est lancée dans une fuite en avant perpétuelle (violation de la neutralité de la Belg ique, gue11e sous-mari ne).

l' Empir e ottoman avec les petits États de la région (B ulg arie, Grèce, Monténé gro, Serbie ) , puis la Bulgarie, seule, avec les vai nqueur s des Turcs.

Les alliances Pour défendre leurs in térêts, les pays européens se regr oupent : d'un côté, la Triple- Alliance -ou Tr iplice- unit depuis 1882 les puissa nces cen­ trales (Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie) ; de l' autr e, la Triple- Entent e regr oupe la Fra nce, le Roy aume-Uni et la Russie depuis 1907.

Tout allié attaqué doit recevo ir l'appui des deux autres.

Si la France et la Russie affirment respec­ ter ce principe, le Royau me-Uni se contente de vagues promesses.

Elle est en effet la pu issance coloniale rivale de la France.

1750 L'EU ROPE Q Empires centraux • Entente • Pays neutres Le 28 juin 1914, François -Ferdinand, prince héri­ tier et neveu de l'emp ereur d'Autriche-Hongrie, est assas siné à Sarajevo par un étudiant serbe bosniaque.

Le gouvernement de Vienne accuse im médiatement la Serbie d'avoir fomenté l'atten­ tat.

Cela lui procure une raiso n officielle pour éli­ miner ce pays qui entrave son expansion dans les Balkans et encourage l'agitation politique parmi les diverses nationalités slaves de l'Empir e.

Le 28 juil let, forte du soutien allemand, l'Au­ triche déclare la guerre à la Serbie.

C'est le point de départ de l'en grenage.

Opposée à l'écrase ment de son allié, la Russie mobilise.

Dès lors, le méca­ nisme des alliances se déclenche.

L'Allemagne déclare la gue rre à la Russie le 1"' août, à la France deux jours après.

Elle envahit la Belgique, violant sa neutralité, ce qui entraîne J'interv ention de .......

Après la rupture du front à Caporetto, en novembre 1917, une colonne italienne se replie ici sans ses armes abandonnées surie champ de bataille, évacuant le Frio ul et une partie de la Vénétie au profit des Austre>-Hon grois.

la Grande-Bretagne, garante de la neutralité belge.

Seule l'Italie, membr e de la Tri plice, reste neutre.

Les forces opposées à la gue rre sont représen­ tées essentiellement par les partis socialistes eur opéens regroupés dans la Il' Internationale.

Mais ceux-ci échouent dans leur tentati ve de s'oppo ser à la guer re.

Le 31 juil let 1914, le socia­ liste français Jean Jaurès, favorable à la paix, est assass iné à Paris par un jeune nationali ste.

En août 1914, les social istes de tous les pays (à l'ex­ ception des Russes et d'un e mi norité d'Alle­ mands) et les syndicats se rallient à la gue rre en votant les crédits de gue rre au Parlement ou en e ntr an t au gouver nement : c'est l'Union sacrée, qui marque la faillite de la Il' Int ernationale.

L'échec de la guerre courte En août 1914, les États belligérants sont persua­ dés que la guer re sera achevée à l'automne.

Le plan allemand, dit plan Schlieffen (du nom du chef d'état-major de 1892 à 1906), prévoya it, pour éviter une batai lle sur deux fronts, d'envah ir le nord de la France en violant la neutr alité belge pour déborder l'armée française par le nord, de l' envelopper par un mouvement tournant et de l'anéantir en six semai nes avant de se retourner contr e la Russie, plus lente à mobiliser.

Remanié dix -sept fois, le plan français ou plan XVII du général Joffre, mis au point en avril 1913, envisa­ geait une intervention en Alsace et en Lorr aine pour couper en deux l'armée allemande.

Dès août 1914, l'offensive se génér alise.

Les Autrichiens envahissent la Serbie.

Tandis que les Fr anç ais attaq uent en Alsace et en Lorr aine, soixante-dix -huit divisions allemandes pénètrent en Belgique et battent les Français et les Anglais venus secourir la petite armée belge.

Poursuivant leur marche, les arm ées allem andes envahissent le nord de la France et continuent leur rapide. »

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