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Grand oral du bac : ANDRÉ MALRAUX

Publié le 29/01/2019

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malraux

La Résistance

 

Le combat de Malraux commence dès 1934: là, il se rend à Berlin en compagnie de Gide pour

 

QUELQUES ŒUVRES

 

1928 Les conquérants

 

1930 La voie royale

 

1933 La condition humaine

 

1935 Le temps du mépris

 

1937 L’espoir

 

1943 Les noyers de l’Altenburg

 

Réunis en 1976 sous le titre Le miroir des limbes

 

Antimémoires, 1967

 

Les chênes qu’on abat, 1971

 

/.« tête d’obsidienne, 1974

 

Lazare, 1974

 

Hôtes de passage, 1975

 

Essais :

 

1926 La tentation de l'Occident

 

1927 D'une jeunesse européenne

 

1946 Esquisse d’une psychologie du cinéma 1947-1949 La psychologie de l’art

 

1947 Dessins de Goya au musée du Prado

 

1950 Saturne

 

1952-1954 Le musée imaginaire de la sculpture mondiale

 

1957 La métamorphose des dieux

 

1971 Oraisons funèbres

 

 

remettre à Goebbels une lettre demandant la libération des prétendus incendiaires du Reichstag. Engagé volontaire en 1939 dans les chars d’assaut, il est fait prisonnier en 1940 et s’évade. Il passe quelque temps dans le sud de la France, en Corrèze, où il perd sa femme, Clara, et reste en compagnie d’Emmanuel Berl puis, à partir de 1943, il s’engage nettement dans la Résistance. Il tombe dans une embuscade le 23 juillet 1944, est blessé et fait prisonnier, mais n’est finalement pas exécuté du fait d’une erreur d’état civil. Il est emprisonné à Toulouse, ville bientôt libérée.

 

Il crée alors, et commande, la brigade Alsace-Lorraine, forte de quinze mille hommes et qui participe à la libération du pays. À la fin de 1945, André Malraux devient ministre de l’information, poste qu’il quitte le 20 janvier 1946, quand Charles de Gaulle quitte lui-même ses fonctions. En 1947, il participe à la création du RPF (Rassemblement du peuple français) au sein duquel il est délégué à la propagande. Durant ces années, son travail se poursuit, essentiellement consacré à l’histoire et à la philosophie de l’art.

 

Le musée imaginaire

 

À toutes les œuvres d’art qu’il élit, Le musée imaginaire, écrit en 1947, apporte, sinon l’éternité que leur demandaient les sculpteurs de Sumer ou de Babylone, l’immortalité que leur demandaient Phidias et Michel-Ange, du moins une énigmatique délivrance du temps.

 

Et si le Louvre n’est plus déserté, c’est que le vrai musée est la présence, dans la vie, de ce qui devrait appartenir à la mort. L’expression «Musée imaginaire», à laquelle Malraux ne cessa plus de se référer, ne signifiait pas pour lui le musée des préférences de chacun, mais l’ensemble des œuvres qui s’imposent à la sensibilité d’une époque et qui sont les mêmes pour tout le monde

 

▼ Pendant son mandat de ministre aux Affaires culturelles (1959-1969), il s'efforce

 

de mettre l’art à la portée du plus grand nombre : il lance le mouvement de décentralisation en créant les Maisons de la culture (ici, celle de Grenoble, par A. Wogenscki, 1968).

malraux

« André Malraux affaire.

Malraux se fait alors le propagandis�e de la République espagnole et se rend aux Etats­ Unis afin de récolter des fonds pour les hôpitaux d'Espagne.

Il prononçe plusieurs discours, notamment à New York et à Hollywood.

L'Espagne hante longtemps Malraux, et il refuse d'y retourner par défi à Franco.

La Résistance Le combat de Malraux commence dès 1934: là, il se rend à Berlin en compagnie de Gide pour QUELQUES ŒUVRES 1928 Les conquérants 1930 La voie royale 1933 La condition humaine 1935 Le temps du mépris 1937 L'espoir 1943 Les noyers de I'Aitenburg Réunis en 1976 sous le titre Le miroir des limbes Antimémoires, 1967 Les chênes qu'on abat, 1971 La tête d'obsidienne, 1974 Lazare, 1974 Hôtes de passage, 1975 Essais: 1926 La tentation de l'Occident 1927 D'une jeunesse européenne 1946 Esquisse d'une psychologie du cinéma 1947-1949 La psychologie de l'art 1947 Dessins de Goya au musée du Prado 1950 Saturne 1952-1954 Le musée imaginaire de la sculpture mondiale 1957 La métamorphose des dieux 1971 Oraisons funèbres ......

En Indochine dans les années 1920, Malraux se passionne pour l'art khmer des temples d'Angkor (Cambodge).

Cet immense site archéologique présente des monuments datant du VIl' au Xlii' siècle.

remettre à Goebbels une lettre demandant la libé­ ration des prétendus incendiaires du Reichstag.

Eng agé volontaire en 1939 dans les chars d'assaut, il est fait prisonnier en 1940 et s'évade.

Il passe quelque temps dans le sud de la France, en Corrèze, où il perd sa femme, Clara, et reste en compagnie d'Emmanuel Berl puis, à partir de 1943, il s'engage nettement dans la Résistance.

Il tombe dans une embuscade le 23 juillet 1944, est blessé et fait prisonnier, mais n'est finalement pas exécuté du fait d'une erreur d'état civil.

Il est emprisonné à Toulouse, ville bientôt libérée.

Il crée alors, et commande, la brigade Alsace­ Lorraine, forte de quinze mille twmmes et qui participe à la libération du pays.

A la fin de 1945, André Malraux devient ministre de l'Information, poste qu'il quitte le 20 janvier 1946, quand Charles de Gaulle quitte lui-même ses fonctions.

En 1947, il participe à la création du RPF (Ras­ semblement du peuple français) au sein duquel il est délégué à la pro pagande.

Durant ces années, son travail se poursuit, essentiellement consacré à l'histoire et à la philosophie de l'art.

Le musée imaginaire À toutes les œuvres d'art qu'il élit, Le musée imagi­ naire, écrit en 1947, apporte, sinon l'éternité que leur demandaient les sculpteurs de Sumer ou de Babylone, l'immortalité que leur demandaient Phidias et Michel-Ange, du moins une énigma­ tique délivrance du temps.

Et si le Louvre n'est plus déserté, c'est que le vrai musée est la présence, dans la vie, de ce qui devrait appartenir à la mort.

L'expression «Musée imaginaire>>, à laquelle Malraux ne cessa plus de se référer, ne signifiait pas pour lui le musée des préférences de chacun, mais l'ensemble des œuvres qui s'imposent à la sensibilité d'une époque et qui sont les mêmes pour tout le monde ' Pendant son mandat de ministre aux Affaires culturelles (1959-1969), il s'efforce de mettre l'art à la portée du plus grand nombre: il/ance le mouvement de décentralisation en créant les Maisons de la culture (ici, celle de Grenoble, par A.

Wogenscki, 1968).

! Le parcours politique de Malraux au sein a du gouvernement français est lié à celui de De Gaulle.

Ses discours, portés par une voix mémorable, ont fasciné ses contemporains.

à un tiers près.

Ces œuvres sont celles que notre siècle a découvertes ou qu'il a appris à regarder enfin sans préjugés.

La culture instituée En 1958, le retour de Charles de Gaulle au pou­ voir entraîne celui d'André Malraux.

Il est d'abord délégué à la présidence du Conseil, puis devient le premier ministre des Affaires cultu­ relles de la V• République, fonction qu'il occupe jusqu'en 1969.

C'est durant cette période de gran­ de activité politique qu'il rédige et commence à publier ses Antimémoires.

Il élabore une politique judicieuse, à la fois dirigiste et régionale, inaugu­ rant les premières Maisons de la culture (Bourges, Créteil, Nanterre ...

), s'opposant à la vente de certains tableaux du patrimoine, pro­ nonçant des discours exceptionnels et partici­ pant au rayonnement de la France.

Mais, épuisé par des années de luttes tant politiques Oe départ du général), que personnelles (il perd ses deux fils), il est hospitalisé une première fois en 1972, et meurt le 23 novembre 1976.

Depuis novembre 1996, ses cendres reposent au Panthéon.. »

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