Gorbatchev, Mikhaïl : La fin de l'URSS (Podcast)
Publié le 20/06/2010
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«
En février 1988,les principaux accusés des procès de Moscou (Kamenev,
Zinoviev, Boukharine) sont réhabilités.
Seul Lénine et la Révolution russe
demeurent intouchables
et ne sont pas remis en cause.
Des centaines de
dissidents sont libérés
du goulag ou autorisés à rentrer d'exil, à l'instar
de Sakharov en décembre 1986.
Les Juifs soviétiques sont autorisés à
émigrer vers
Israël sans restriction.
Conscient de la fragilité de sa posi
tion, Gorbatchev écarte les conservateurs.
Dès juillet 1985, Gromyko, le
ministre des Affaires étrangères, est évincé de son poste au profit de
Chevardnadze.
Toutefois, Gorbatchev est obligé de garder à ses côtés des
conservateurs comme Ligatchev.
En 1989,le dirigeant soviétique met en
place
le Congrès des députés du peuple, chargé de désigner le Soviet
suprême
et d'élire le président du Soviet suprême, chef de l'Etat sovié
tique.
Les élections ne sont que partiellement libres puisque le parti
communiste se réserve automatiquement
un tiers des 2 250 sièges.
Elles
sont l'occasion d'une lutte sans merci entre les conservateurs, menés par
Ligatchev,
et les réformateurs, qui se rangent derrière Boris Eltsine.
Les
élections de mars 1989 constituent un succès personnel pour Eltsine.
En
outre, elles marquent l'irruption de la société civile dans la vie politique.
Toutefois,
le Soviet suprême reste dominé par les conservateurs.
Le 25
mai 1989, Gorbatchev est élu président du Soviet suprême.
Le 15 mars
1990, il se fait élire président de l'URSS par le Congrès des députés, ce
qui rend impossible
toute tentative de renversement par le parti
communiste, Gorbatchev cumulant
les postes de secrétaire général du
parti et de président de l'URSS, chef de l'Etat.
En outre, il est prévu que
les prochaines élections présidentielles auront
lieu au suffrage universel.
Gorbatchev accepte ainsi
le multipartisme tout en cherchant à recevoir
sa légitimité
du peuple.
Le président soviétique opère de nouvelles
purges au sein
du parti, de l'armée et du KGB.
Sur le plan extérieur, la
politique étrangère de Gorbatchev est plébiscitée en Occident, donnant
naissance à une véritable
« gorbimania » en RFA et aux Etats-Unis.
Sur
le plan intérieur, le bilan est plus mitigé.
La glasnost jouit d'une réelle
popularité.
Elle conduit les Soviétiques à exiger la liberté d'expression.
La
perestroïka, elle, suscite des résistances farouches chez ceux dont elle
menace les privilèges {fonctionnaires en surnombre, cadres
et ouvriers
des entreprises non rentables).
A court terme,
la perestroïka provoque
une détérioration de l'économie.
Bureaucrates
et travailleurs, menacés
de licenciements, s'opposent
à toute réforme structurelle et sabotent
les tentatives de réformes.
Les anciennes structures sont abandonnées
sans être remplacées par de nouvelles plus efficaces.
Ainsi le ravitaille
ment des villes n'est-il plus assuré.
Il en résulte une pénurie aggravée qui
provoque
un fort mécontentement social.
Les trafics en tout genre se
développent, en particulier le marché noir.
En 1990, l'économie de
l'URSS est paralysée.
L'Etat impose des tickets de rationnement.
Fin
1990-début 1991,1a pénurie tourne à la disette.
A tel point que l'URSS
est contrainte de solliciter une aide alimentaire de la part de l'Occident.
La même année 1990 apparaît un phénomène nouveau négligé par.
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