Géographie - Réponse à une question problématisée G20
Publié le 04/03/2024
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Géographie - Réponse à une question problématisée
En moins de vingt ans, le produit mondial brut a doublé, passant de 41016,69
milliards de dollars en 2000 à 87752 milliards de dollars en 2019.
Néanmoins, le G20
continue de concentrée le système productif notamment avec les pays de la triade
tels que ceux de l’Amérique du Nord, de l’Union Européenne, et de l’Asie Orientale.
Ainsi, les espaces productifs sont des espaces aménagés et mis en valeur
dans le cadre d’une activité économique, agricole, industrielle ou de services, de ces
pays.
Ces derniers génèrent toujours plus d’échanges.
Autrement dit, ces espaces
produisent de nombreux flux, matériels et immatériels.
D’une part, les flux matériels
sont des échanges de matières premières comme le pétrole, le gaz ou le café par
exemple.
D’autre part, les flux immatériels sont eux, des échanges de capitaux
économique, d’information notamment dans les médias ou encore des services à
distance.
Répartis dans le monde entier, les espaces productifs sont donc en
recomposition et ainsi, les flux sont une des conséquences de ce phénomène.
Pourquoi la recomposition des espaces productifs engendre-t-elle une
intensification des flux matériels et immatériels dans le monde ?
Tout d’abord, nous étudierons la recomposition des espaces productifs en
chaîne de valeur ajoutée.
Puis nous aborderons les espaces productifs qui
engendrent des flux matériels et humains ; et enfin, des flux matériels de plus en plus
important.
Dans un premier temps, dans le monde, la recomposition des espaces
productifs s’effectue en chaîne de valeur ajoutée.
En d’autres termes, la
mondialisation agence les systèmes productifs en fonction des étapes de la
fabrication de nombreux produits.
En effet, les chaînes de valeurs ajoutées sont fragmentées sur le globe.
Pour
rappel, ces chaînes sont l’ensemble des étapes de production d’un bien, matériel ou
immatériel, ou d’un service complexe au sein d’une entreprise.
A chacune des
étapes de la production le produit augmente en valeur car il s’enrichit des opérations
nécessaires à son utilisation finale par le consommateur.
C’est pour cela qu’on parle
de chaîne de valeur ajoutée.
Ainsi, ces chaînes se répartissent selon les avantages
et les inconvénients de chaque pays à travers le monde.
Les firmes transnationales
telles que Apple illustrent bien ce phénomène.
Pour les produits qu’elle met en vente,
notamment les iPhones, Apple fabrique une partie de sa production à Shenzhen en
Chine car les coûts de productions et surtout de main d’œuvre y sont peu élevés.
A
l’inverse, l’entreprise garde les activités stratégiques, c’est-à-dire le marketing, la
finance et la conception à Cupertino en Californie aux Etats-Unis.
Par ailleurs, les espaces productifs concentrent les fonctions décisionnelles.
Ainsi, ils regroupent les pouvoirs économique, financier, culturel, politique mais aussi
technologique.
Grâce à ces pouvoirs, les espaces productifs possèdent des
capacités de financement et d’innovation qui attirent alors les firmes transnationales.
Afin de rester dans la concurrence, chaque pays, dois mettre en avant les avantages
comparatifs qu'il possède.
C'est-à-dire, les avantages par exemple dans le coup de
la main d'œuvre ou dans l'accès aux matières premières qui lui amène une meilleure
productivité dans un secteur d'activité donné.
Ainsi, les pays développés concentrent
la production du savoir et domine le marché en terme de dépense pour la recherche
et le développement.
Les États-Unis concentre donc un tiers des dépenses
mondiales pour ce domaine (la recherche et le développement) en particulier car ce
pays dispose des plus performantes infrastructures numériques.
Ces territoires,
concentrant les activités d'un domaine, peuvent être des clusters, ou bien des
technopôles.
D'une part, les clusters sont des regroupements d'entreprises d'un
même secteur productif sur un espace donné.
D'autre part, les technopôles sont des
aires urbaines concentrant des activités de haute technologie.
Pour exemple, nous
pouvons citer le cas de la Silicon Valley, au sein de l'aire urbaine de San Francisco
en Californie.
De nombreuses entreprises de haute technologie y ont leur siège
comme Facebook, Google, ou encore Apple cité plutôt.
Enfin, les fonctions de production sont dispersées à travers le monde.
Ces
dernières regroupent l'ensemble des activités permettant de transformer des
matières premières en produits vendus au client.
Nous remarquons deux types de
chaînes de production, celle verticale et celle horizontale.
D'une part les chaînes de
production sont surtout verticales, ce sont des DIT, des divisions internationales du
travail.
Elles mettent en relation des fournisseurs de pays à faible coût de production
et des donneurs d'ordre occidentaux notamment dans le textile et l'électronique.
D'autre part, il existe également des chaînes de production horizontales entre les
entreprises de pays très qualifiés, souvent développé, par exemple dans le secteur
des voitures électriques ou dans l'aéronautique.
Ainsi, nous trouvons des chaînes de
production horizontale avec l'entreprise Airbus, qui est un constructeur aéronautique
européen dont le siège se trouve en France, dans la banlieue de Toulouse.
La
production de leur bien est faite dans des pays très qualifiés.
La fabrication des
pièces pour les avions Airbus est essentiellement réalisée en Europe (Espagne,
Allemagne, Royaume-Uni et France) ; cependant, nous trouvons également des
chaînes d'assemblage final en France, en Allemagne et en Espagne mais il y en a
aussi en Chine, aux États-Unis et au Canada.
Dans un second temps, les espaces productifs engendrent des flux matériels
et humains.
Autrement dit, les espaces productifs repartis à travers le monde
produisent des déplacements de matières premières et d’être humain.
Entre les différents acteurs de la chaîne de production, nous remarquons de
nombreux flux matériels.
En effet, les produits s'échangent sur l'ensemble de la
planète ce qui entraîne des flux de matériel intense entre tous les espaces
productifs.
Les flux matériels se font par différentes voix, tel que la voie maritime.
Cette dernière concentre 80 % des échanges mondiaux de marchandises, souvent
entre les pôles les plus développés des pays de la Triade.
Les hubs sont également
un acteur important dans les flux de marchandises.
Ce sont des noyaux pivot d'un
système de transport qui permet d'assurer dans les meilleures conditions le transport
intermodal des marchandises et de regrouper et de redistribuer ce trafic.
Ces
plateformes peuvent être aériennes, ferroviaires ou encore portuaires.
Ces
différentes voix permettent aux entreprises de faciliter le transport de leurs
marchandises entre les pays pendant les différentes phases de la chaîne de
production (de la conception à l'assemblage).
Par exemple l'entreprise Samsung
possède des sites de production dans de nombreux pays comme la Corée du Sud, la
Chine, l'Inde, le Vietnam, l'Algérie, le Brésil, les États-Unis et la France.
Ainsi, cette
entreprise utilise notamment la voix maritime pour transporter ses marchandises
entre les différents lieux des étapes de production de la chaîne.
De plus, les espaces productifs entraînent également des flux de
marchandises vers les consommateurs.
En effet, après avoir été fabriqué avec les
chaînes de production, les biens sont ensuite vendu au client.
Afin de permettre cette
vente, les marchandises sont acheminées jusqu'au point de vente par les mêmes
moyens que pour les marchandises de la chaîne de production.
Les marchandises
peuvent également être vendus via le e-commerce avec les plateformes comme
Amazon ou Alibaba.
Dans ce cas, les produits sont préparés pour l'expédition et ce
sont les transporteurs ou les prestataires de service logistique qui se charge ensuite
de livrer les produits aux clients.
Le déplacement de marchandises implique alors la
gestion de différents modes de transport tels que les camions, les bateaux ou les
avions.
Amazon est un bon exemple pour illustrer ces flux.
Après la commande du
client sur le site internet, le produit....
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