Devoir de Philosophie

Géographie PRAGUE

Publié le 06/02/2019

Extrait du document

Les Praguois disposent pour leurs loisirs d’un important complexe sportif installé dans le parc de Stromovka au nord de la ville, non loin du faubourg de Troja qui abrite également un très beau jardin zoologique. L’équipement sportif est complété par les trois stades de Strahov, dont le plus grand offre 250000 places. Le centre historique est ceint d’une zone mixte, à la fois industrielle et résidentielle, où demeure la moitié de la population et où se trouvent la plupart des emplois. Le développement de cette zone fut favorisé par un vaste plan de décentralisation, mis en place par le gouvernement communiste dans les années 1950, qui n’autorisait l’implantation de nouvelles industries que dans les quartiers périphériques. Cette zone est entourée d’une ceinture où les nouvelles cités-dortoirs voisinent avec des espaces verts et des installations sportives. La ville compte enfin un dernier cercle à l’allure plutôt campagnarde, composé de jardins maraîchers qui approvisionnent les marchés praguois.

 

Mille ans de monuments

 

Initialement un petit village à flanc de colline, Prague figure aujourd’hui, au terme de mille ans d’histoire, parmi les plus belles capitales européennes. Les vieux quartiers du centre conservent plus d’un monument du Moyen Âge, dont le pont Charles (Karluv most). Premier pont de pierre construit sur la Vltava, à partir de 1347, à l’initiative de l’empereur Charles IV il fut par la suite orné d’une double rangée de sculptures baroques. Sur la rive gauche, on trouve le complexe majestueux du château de Prague (Hradca-ny), cerné de jardins soigneusement entretenus. Autrefois palais des rois de Bohême, le bâtiment abrite de nos jours la résidence officielle du président de la République. À flanc de colline, le quartier dit du «Petit Côté» (Malâ strana) comprend de nombreux palais, jardins et églises baroques. La rive droite est occupée par la Vieille Ville (Staré Mesto) et la Nouvelle Ville (Nové mesto), où sont situés la plupart des cent clochers auxquels la capitale doit son profil caractéristique. Un arrondissement de la Vieille Ville, connu sous le nom de Josefov, abritait jusqu’au milieu du xixe siècle un quartier juif.

 

La Vieille Ville

 

À l’intérieur de la Vieille Ville, la perspective dégagée de la place Venceslas (Vâclavské nâmestf) offre un contraste frappant avec les ruelles étroites et tortueuses qui la jouxtent. Moins une place au sens propre qu’une avenue moderne, cette artère représente le cœur non seulement de la topographie mais aussi de toutes les facettes de la vie praguoise, le théâtre de plus d’un grand événement de l’histoire tchèque récente. C’est sur la place Venceslas que l’étudiant Jan Palach s’est immolé par le feu le 16 janvier 1969 pour protester contre l’occupation soviétique de son pays. En novembre 1989, c’est encore là que se sont réunis plusieurs jours

 

L’église Saint-Gall n’est qu’un des nombreux bijoux de l’architecture religieuse qui ornent la Vieille Ville de Prague et justifient son surnom de «ville aux cent clochers».

 

de suite plus de 500000 manifestants réclamant des réformes et la fin du communisme. Le changement de régime s’est déroulé sans violence. L’élection du dramaturge et chef de file des dissidents Vâclav Havel à la présidence de la nouvelle république démocratique a symbolisé aux yeux du monde entier cette «révolution de velours» (sametovà revolucë).

 

Parmi les chefs-d’œuvre de l’architecture, il faudrait au moins mentionner l’église Saint-Georges, basilique romane construite au Xe siècle, la cathédrale Saint-Guy, œuvre gothique de l’architecte allemand Peter Parler, et les merveilles baroques des palais Wallenstein et Clam-Gallas. Le musée Bedrich Smetana offre un exemple du style classique, tandis que le néoclassicisme du XIXe siècle est représenté par les bâtiments du Théâtre national - sur le quai de la Vltava - et du Musée national, en haut de la place Venceslas.

 

La musique

 

La vie culturelle brillante de Prague enregistra un déclin très net sous le communisme, à l’exception de la brève période de dégel à la fin des années 1960. Le retour de la liberté d’expression en 1989 a rapidement ramené à la vie les germes

 

endormis de la créativité tchèque. La musique a toujours joué un rôle de premier plan dans la vie praguoise. La capitale tchèque possède deux grands orchestres - l’orchestre symphonique de Prague et le philharmonique tchèque, dirigé par Vâclav Neumann. Par ailleurs, la ville accueille chaque année le festival musical du Printemps de Prague. Cette manifestation est surtout consacrée aux œuvres des grands compositeurs tchèques, tels Antonfn Dvorâk (1841-1904), Leos Janacek (1854-1928) et Bedrich Smetana (1824-1884).

 

Les musées

 

Parmi les nombreux musées et galeries d’art de Prague, le plus grand est le Musée national, fondé en 1818, à caractère essentiellement historique. La Galerie nationale, qui possède une collection remarquable de peintures anciennes et modernes, vient de s’enrichir d’une nouvelle section contemporaine installée dans le bâtiment fonctionnaliste du palais des Congrès. Une annexe de la Galerie, dans la banlieue de Zbraslav, est consacrée à la sculpture moderne. Prague est le site de neuf universités ou grandes écoles, dont la célèbre université Charles, fondée en 1348, la plus ancienne de toute l’Europe centrale.

« Prague nisme, assassiné par son frère vers 929 et canoni­ sé par l'É glise.

Suivit une période de prospérité et de développement rapide, avec notamment la création de l'évêché de Prague en 973.

Foyer de la vie culturelle et politique du royaume de Bohê­ me, la ville atteignit son apogée au x1v• siècle, lorsque Charles IV, roi de Bohême de 1346 à 1378, fut élu à la dignité impériale et fit de Prague la capitale du Saint Empire romain germanique.

Les défenestrations de Prague Au début du xv• siècle, Prague devint un des centres du mouvement religieux inspiré par le réformateur tchèque Jan Hus (1371-1415) qui, lar­ gement influencé par la doctrine du prédicateur anglais John Wycliff�, ne ménageait pas ses cri­ tiques à l'égard de l'Eglise.

Aimé du peuple, il s'at­ tira l'hostilité de la hiérarchie catholique et fut condamné au bûcher par le concile de Constance.

Sa mort déclencha une insurrection populaire, conduite par le prêtre Jan Zelivsky Elle aboutit en 1419 à la première défenestration de Prague, lorsque les conseillers municipaux furent jetés par les fenêtres de l'hôtel de ville de la Nouvelle Ville.

La seconde défenestration de Prague eut lieu en ! Le splendide château de Hradcany a domine la rive gauche de la Vltava.

L'enceinte du château abrite également la cathédrale Saint-Guy et la basilique romane Saint-Georges, dont les tours font partie intégrante de sa silhouette inoubliable.

.......

Le bâtiment abritant le Musée national est un bel échantillon du style néoclassique.

Le patrimoine architectural de la ville offre également des monuments romans, gothiques, baroques, classiques, fonctionnalistes et même cubistes.

1618, lorsque des représentants de la noblesse protestante tchèque précipitèrent trois lieutenants gouverneurs de l'empereur habsbourgeois par une fenêtre du château de Hradcany Cet événe­ ment marqua [e début de la guerre de Trente Ans (1618-1648).

A la suite de la victoire des forces impériales sur les Tchèques lors de la bataille de la Montagne Blanche aux environs de Prague en 1620, la ville fit l'objet d'une sévère répression aussi bien religieuse que nationale.

Victime de la Contre-Réforme, Prague perdit rapidement presque toute importance politique.

Toutefois, elle devint le théâtre d'un ambitieux programme de construction et d'embellissement, s'enrichis­ sant des monuments baroques qui lui ont valu son surnom de «ville aux cent clochers».

La Tchécoslovaquie Dans les domaines politique et culturel, la ville ne recommença à jouer un rôle de premier plan que dans le cadre de la renaissance nationale tchèque au XIX" siècle.

De 1918 à 1�92, Prague fut la capitale de la Tchécoslovaquie, Etat créé par le traité de Versailles qui décréta le démembrement de l'empire d'Autriche-Hongrie à l'issue de la Pre­ mière Guerre mondiale.

La constitution de 1920 fit de la Tchécoslovaquie une république démo­ cratique calquée sur le modèle français.

Mais le pays fut occupé par les nazis en mars 1939.

Après un bref intermède de liberté au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il devint en 1948 un satellite communiste de l'Union soviétique.

Durant le dégel du Printemps de Prague de jan­ vier à août 1968, le gouvernement du communis-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles