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Géographie LES ROCHES CALCAIRES

Publié le 09/02/2019

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Le relief karstique

 

L’influence des cavités souterraines se fait peu ressentir à la surface, si ce n’est que les gorges profondes qui sillonnent les zones de montagne résultent probablement de l’effondrement brutal du sommet de ces cavités. Une zone de relief particulièrement accidentée est appelée karst.

 

Les reliefs karstiques révèlent l’influence des joints de stratification calcaires (ainsi l’à-pic d’une falaise est le produit d’une rupture de la masse calcaire bordant un tel joint). Ces zones calcaires présentent souvent un relief fortement modelé par l’érosion des eaux et se distinguent par l’abondance des dépressions, gouffres et grottes caractérisées par l’enfouissement des eaux de surface. Les plateaux du Quercy et les vallées du Jura offrent de bons exemples de dépression profonde en milieu calcaire.

 

L’enfouissement des eaux dans les joints et les fissures provoque un assèchement superficiel des sols calcaires, qui finissent par se désagréger. Le calcaire, entraîné par les eaux d’infiltration et de ruissellement, est progressivement dissous; il ne subsiste plus qu’une croûte résiduelle ou, dans les régions chaudes, une carapace dite latéritique en raison de son aspect analogue à celui d’une brique dater, en latin). Parfois, entre les joints principaux, la roche attaquée par l’érosion hydrique s’effondre ; elle est alors remplacée par des cheminées ou par de grandes dépressions ovales ou circulaires, les dolines, qui peuvent

atteindre un diamètre de 100 m. Du haut de ces dolines, on aperçoit les cours d’eau souterrains traversant le réseau des cavités.

 

Les affleurements de craie, une variété de calcaire tendre et hautement soluble d’origine marine, présentent infiniment moins de joints de stratification ; ils donnent, par conséquent, des paysages au relief arrondi, comme ceux que l’on rencontre de part et d’autre de la Manche, en Normandie et dans le sud-est de l’Angleterre.

 

Les vallées sèches

 

Les conditions climatiques affectent également le drainage des surfaces calcaires. Nombre de celles-ci comportent d’anciens lits de rivières à présent asséchées. Les vallées qui les abritaient ont été érodées pendant la période glaciaire : le climat était alors plus froid et plus humide.

 

L’érosion de ces vallées se serait produite tandis que leur surface était gelée : les eaux de ruissellement et d’infiltration, incapables de s’introduire dans un sol imperméabilisé par le gel, en seraient la cause. Une autre cause de la formation des vallées sèches réside dans l’érosion de la

« Les roches calcaires Les caractéristiques ......

d'un relief calcaire.

On distingue la succession de couches calcaires solubles parcourues de joints de stratification et de roches imperméables.

résurgence resurgissent en surface au pied de la couche cal­ caire lorsqu'elles rencontrent un terrain solide et imperméable.

C'est dans les affleurements cal­ caires que se concentrent les sources d'eau.

Le relief karstique L'influence des cavités souterraines se fait peu res- � sentir à la surface, si ce n'est que les gorges pro-� fondes qui sillonnent les zones de montagne i résultent probablement de l'effondrement brutal 3: du sommet de ces cavités.

Une zone de relief par­ ticulièrement accidentée est appelée karst.

Les reliefs karstiques révèlent l'influence des joints de stratification calcaires (ainsi l'à-pic d'une falaise est le produit d'une rupture de la masse calcaire bordant un tel joint).

Ces zones calcaires présentent souvent un relief fortement modelé par l'érosion des eaux et se distinguent par l'abondance des dépressions, gouffres et grottes caractérisées par l'enfouissement des eaux de surface.

Les plateaux du Quercy et les vallées du Jura offrent de bons exemples de dépression profonde en milieu calcaire.

L'enfouissement des eaux dans les joints et les fissures provoque un assèchement superficiel des sols calcaires, qui finissent par se désagréger.

Le calcaire, entraîné par les eaux d'infiltration et de ruissellement, est progressivement dissous; il ne subsiste plus qu'une croûte résiduelle ou, dans les régions chaudes, une carapace dite latéritique en raison de son aspect analogue à celui d'une brique (later, en latin).

Parfois, entre les joints pr incipaux, la roche attaquée par l'érosion hydrique s'effondre ; elle est alors remplacée par des cheminées ou par de grandes dépressions ovales ou circulaires, les dolines, qui peuvent atteindre un diamètre de 100 m.

Du haut de ces dolines, on aperçoit les cours d'eau souterrains traversant le réseau des cavités.

Les affleurements de craie, une variété de calcaire tendre et hautement soluble d'origine marine, présentent infiniment moins de joints de stratification ; ils donnent, par conséquent, des paysages au relief arrondi, comme ceux que l'on rencontre de part et d'autre de la Manche, en Normandie et dans le sud-€St de l'Angleterre.

Les vallées sèches Les conditions climatiques affectent également le drainage des surfaces calcaires.

Nombre de celles-ci comportent d'anciens lits de rivières à présent asséchées.

Les vallées qui les abritaient ont été érodées pendant la période glaciaire : le climat était alors plus froid et plus humide.

L' érosion de ces vallées se serait produite tan­ dis que leur surface était gelée : les eaux de ruis­ sellement et d'infiltration, incapables de s'intro­ duire dans un sol imperméabilisé par le gel, en seraient la cause.

Une autre cause de la forma­ tion des vallées sèches réside dans l'érosion de la en surface, ce ruisseau coule sur une roche imperméable fondement imperméable ' Ces pics se sont probablement formés lorsque les dolines et les dépression� se sont rejointes, créant de vastes plaines.

couche superficielle de calcaire.

Plus la surface est altérée, plus le niveau des eaux s'abaisse, et les cours d'eau finissent par disparaître, comme dans les vallées crayeuses.

Les facteurs climatiques L' hétérogénéité des reliefs karstiques résulte des variations climatiques modelant les roches cal­ caires de différentes façons.

Dans les zones froides, les eaux de surface proviennent de la fonte des neiges; à la fin du printemps et en été, elles s'écoulent, dispersent tous les matériaux solubles, ne laissant subsister que la roche dure.

Les régions chaudes sont caractérisées par de grandes dépressions, appelées «poljés» (plaine, .

en sl!J.ve), à fond plat et alluvial, entourées de perltes escarpées.

Ces poljés couvrent jusqu'à 250 km2 de superficie.

En hiver, ils sont submergés par les eaux de ruissellement -leur sous-sol ne pouvant toutes les absorber- qui souvent se trans­ forment en lac provisoire.

Dans les régions tropi­ cales humides, le relief karstique se compose de collines abruptes et isolées, et de tours ou de cônes dominant une région de plaines.. »

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