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Géographie LES PAYS-DE-LA- LOIRE

Publié le 27/01/2019

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de la confection et de la chaussure du Choletais et industrie automobile du Mans). La région a ainsi développé tout un secteur d'industries de pointe (aérospatiale avec les usines de Bouguenais et de Saint-Nazaire, électronique avec Bull et Thomson à Angers), et réussi une étonnante reconversion de certaines PME-PMI (industries nautiques en Vendée où Benneteau a racheté Jeanneau pour devenir numéro un européen). En outre, la région innove dans des secteurs très spécialisés (Devineau, numéro un européen de la chandelle à Nantes; les matières plastiques).

 

Enfin, les industries agroalimentaires, implantées sur une terre de tradition agricole, sont actives et modernes. Elles placent cette région au premier rang pour la valorisation de la production agricole. Les coopératives agricoles abondent (Cana à Ancenis), tout comme les industries de

Une agriculture dynamique

 

L'agriculture des Pays-de-la-Loire se place au deuxième rang national, après la Bretagne. Elle représente un peu plus de 6% du PIB régional et un peu plus de 8% de la production nationale.

 

Elle est particulièrement prédominante pour l'élevage bovin (viande et lait), l'élevage porcin et l'aviculture (poulet). Elle génère, directement ou indirectement, plus de 40 000 emplois et représente 12% de l'emploi régional.

 

Cette région a longtemps abrité une population agricole pléthorique, faite pour l'essentiel de fermiers et de métayers sous la dépendance de grands propriétaires. Mais, avec la réforme de la politique agricole commune (PAC), et le peu d'attrait pour les métiers de la terre, l'effondrement du nombre d'agriculteurs est devenu perceptible puisque les effectifs ont été divisés par quatre de 1982 à 1990. Une recomposition sociale s'est ensuivie, au profit de gros bourgs et de petites villes. Il faut dire que l'agriculture a connu ici plus qu'ailleurs une impressionnante évolution (modernisation, intensification et diversification) sous les effets conjugués de la PAC (quotas laitiers, terres en jachère, baisses des prix) et de la chute du prix de la terre.

 

La diversification des terres a permis l'exploitation de grandes cultures céréalières (maïs, blé, orge) et fourragères (colza), ainsi que la juxtaposition de cultures maraîchères et fruitières assez spécifiques (pommes, poires, kiwis, crosnes) qui prospèrent aux côtés de l'horticulture (pépinières), des plantes médicinales et des fleurs séchées. Ces cultures spécialisées représentent 13% de la production régionale.

 

La vigne s'étale sur les hauteurs de la vallée de la Loire. On y trouve les vignobles du val de Loire (coteaux-du-layon, saumur-champigny, save-nières) et du pays nantais (muscadet, gros plant).

 

La pêche, essentiellement artisanale, de «petit bateau», stagne. Elle ne subsiste que dans quelques ports (tels Saint-Gilles-Croix-de-Vie, La Turballe, l'île d'Yeu, Saint-Nazaire, Noirmou-tier, La Croisic et Les Sables-d'Olonne). Toutefois, la conchyliculture (huîtres, moules, palourdes...) se développe sur le littoral vendéen.

« Les Pays-de-/a-Loire comte d'Anjou en 1151, devient roi d'Angleterre en 1154.

Ainsi, l'Anjou est possession du roi Henri II Plantagenêt, mais ce fief est placé sous la suze­ raineté du roi de France.

En outre, Henri II, en épousant Aliénor d'Aquitaine en 1152, accroît ses possessions françaises.

L'Anjou fait alors partie d'un vaste ensemble qui s'étend de l'Angleterre aux Pyrénées.

Ce vaste territoire est une menace pour la monarchie capétienne.

Les deux dynasties entrent régulièrement en conflit.

C'est ainsi que Philippe Auguste s'empare en 1205 de la Nor­ mandie, de l'Anjou et du Maine, et confirme par la victoire de Bouvines (1214) ses conquêtes.

Entre-temps, Louis IX avait donné l'Anjou à son frère Charles, fondateur de la deuxième dynastie angevine en 1246.

Charles II, son successeu r, abandonne l'Anjou et le Maine à sa fille Margue­ rite, épouse de Charles de Valois et future mère du roi de France, Philippe VI.

Ce dernier réunit l'Anjou à la couronne en 1328.

En 1351, le roi de France Jean II le Bon (1350-1364) donne le comté à son fils Louis qui devient duc d'Anjou en 1360.

Commence ainsi la troisième dynastie, celle des Valois.

En 1482, à la suite de la mort du roi René (1480) et de celle de son frère Charles du Maine (1481), Louis XI (1461-1483) réunit l'Anjou à la couronne de France.

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La maison d'Adam à Angers (v.

1500) se situe sur la place Sail]te-Croix, cœur commerçant de la cité au Moyen Age.

Maison à pans de bois en losanges, elle affirme encore sa richesse dans la profusion de son décor de bois sculpté.

Aux '!Y' et xv1• siècles, la ville d'Angers est à son apogée.

Le titre de duc d'Anjou est encore porté mais comme une dignité honorifique.

Dévastée par les guerres de Religions (1560-1598), elle ne retrouve qu'un semblant de quiétude avec l'édit de Nantes, signé en 1598 par Henri IV Le xv11• siècle connaît encore des agitations politiques au moment de la régence de Louis XIII (1610-1643), puis de la Fronde (1648-1652).

Tou­ tefois, la politique de centralisation menée par Louis XIV (1643-1715) apaise les conflits et met un frein à toute volonté d'autonomie des comtés.

À la fin de son règne, Nantes devient le premier port de commerce français.

Son trafic d'esclaves noirs en provenance des Antilles (commerce triangulaire) est extrêmement lucratif et profite à l'ensemble de la région sur le plan industriel (sucrerie, biscuiterie, textile).

La Révolution crée les départements en 1790, mais elle ne tarde pas à raviver les querelles poli­ tiques et religieuses.

Le Maine et l'Anjou, .en parti­ culier la région de Cholet et des Mauges, la ......

Cette tapisserie et une seconde du même type représentent l'histoire de saint Julien ; elle est accrochée entre les piliers du chœur de la cathédrale du Mans (1158-1430).

' Tirant leur nom de Jean Chouan (1757-1794), les rebelles royalistes de Bretagne et de Vendée combattirent les idées de la Révolution de 1793 à 1799.

rejettent dans l'ensemble tandis que la Touraine et l'Orléanais la soutiennent.

Profondément choqués par l'exécution de Louis XVI, par laper­ sécution des prêtres réfractaires et par le nou­ veau régime fiscal, les paysans se révoltent, suivis de quelques aristocrates dirigés par Cathelineau, Charette, Stofflet.

C'est alors le début des guerres de Vendée en 1793, qui opposent les "bleus» républicains aux "blancs>> royalistes.

Elles ne s'achèveront provisoirement qu'avec la tentative de la Convention en 1794 d'exterminer les insur­ gés.

Cependant, la rébellion renaît.

C'est le temps de la chouannerie, cette insurrection paysanne née dans le Maine, sous l'influence de Jean Chouan.

Elle s'affaiblit en 1795 avec la signature de la paix qui ne sera définitivement respectée qu'en 1800, sous le Consulat.

Ces guerres ont lais­ sé des traces indélébiles dans l'histoire de la région, tant et si bien que, d'une façon générale, les Pays-de-la-Loire restent caractérisés par un cer­ tain conservatisme politique, un attachement au catholicisme et à l'école privée.

Néanmoins, la tradition républicaine existe, elle aussi.

Elle pré­ domine dans les villes du Mans, d'Angers et de Nantes, ainsi que dans des zones périphériques.

En 1956, lors de la création des "régions de programme», la Loire-Atlantique est rattachée à la région Pays-de-la-Loire.

Olivier Guichard, figure charismatique du gaullisme et maire de La Baule, devient ministre de l'Intérieur (il assurera la prési­ dence de la région jusqu'en 1998).

Nantes devient capitale régionale, tandis que la Bretagne se voit ainsi démembrée d'une ville qui aujourd'hui encore se considère bien volontiers comme bretonne de cœur.

Le tournant démographique Forte d'une population de 3,13 millions d'habi­ tants (5,4% de la population française), la région a connu une forte augmentation entre 1975 et 1982 en raison d'une importante croissance démographique et de l'arrivée de nombreux actifs dans le cadre de la décentralisation.

Mais, depuis 1982, la croissance se ralentit car le solde migratoire s'amoindrit.

Les jeunes actifs émigrent. »

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