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Géographie LA CARTOGRAPHIE

Publié le 04/02/2019

Extrait du document

Les projections

 

Construire une représentation plane ou faire une projection de la surface terrestre est difficile car il est impossible de développer une sphère sur une surface plane, de fait toute projection implique des déformations. Selon l’usage d’une carte, qu’elle soit une carte de représentation et de conservation ou une carte des surfaces, le cartographe choisit des projections différentes. Il y a des projections dites conformes et des projections équivalentes.

 

Les projections cartographiques doivent reproduire quatre caractéristiques principales de la géographie terrestre : les surfaces exactes, leurs formes, les directions (ou écarts angulaires des points entre eux) et les distances.

 

Depuis l’Antiquité, l’homme a acquis la connaissance des cartes plates grâce à Ptolémée, mais le premier qui tint compte des latitudes nécessaires pour représenter correctement les angles entre les directions fut un cartographe allemand, Gerardus Mercator (1512-1594). Il mit au point une projection conforme, dite la projection de Mercator, en 1569. Les navigateurs la jugèrent très pratique, car une ligne droite tirée sur une carte entre leur point de départ et n’importe quel point de destination choisi indiquait avec précision sa destination, c’est-à-dire l’angle que formait cette ligne avec une direction de référence connue (essentiellement celle du pôle Nord). En revanche, d’autres caractéristiques comme les surfaces situées les plus au nord et au sud de l’équateur, étaient transcrites avec une très forte distorsion.

 

Une manière simple de se représenter une projection cartographique est d’imaginer la Terre comme une sphère transparente qui, grâce à une source lumineuse placée au centre, projetterait l’ombre de ses méridiens et ses parallèles sur une surface plane.

 

Imaginez notre sphère touchant une feuille de papier en un point précis. Les ombres des lignes ainsi projetées sur la feuille forment un réseau appelé projection azimutale. Ce type de projec-

 

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tion est employé pour cartographier les régions polaires, le point de contact choisi étant généralement le pôle Nord ou Sud. Le cartographe Mercator utilisait pour ses cartes une projection cylindrique.

 

Pour la comprendre, il faut se représenter un cylindre de papier enroulé autour du globe, le touchant le long de l’équateur. Grâce à ce système, la ligne représentant l’équateur sur la carte est exactement de même longueur que sur

précision de moins de cent mètres. Ces balises ont été particulièrement utiles aux marins et aux explorateurs, mais elles le seront encore plus à l’avenir, grâce à la fusion de ces réseaux de localisation par satellite avec les systèmes de cartes numériques.

 

Quelques véhicules, parmi lesquels beaucoup de taxis et autres professionnels de la route, sont d’ores et déjà équipés d’un écran sur le tableau de bord, affichant la carte des routes environnantes et la position du véhicule sur celles-ci ; bientôt, des appareils tenant dans une mallette serviront de guides et de cartes à leurs utilisateurs, indiquant l’emplacement d’un musée, d’une curiosité, d’un restaurant et la direction à suivre pour y parvenir en évitant les axes à circulation trop dense.

 

En France, les cartes Michelin au 1/200000 et, en Allemagne, celles des éditions Mair sont les cartes routières les plus utilisées. Elles ont très souvent été imitées par des sociétés pétrolières ou touristiques.

 

Dans tous les pays, des services spécialisés, comme l’IGN, réalisent des cartes à des échelles suffisantes pour fournir une information complète.

 

L’usage des cartes

 

Les cartes présentent nécessairement une information simplifiée et concentrée pour une meilleure visibilité. Les routes, les voies ferrées et les cours d’eau sont souvent dessinés en traits plus larges que ne le voudrait l’échelle. De même, tous les lacets d’une route de montagne ne pouvant figurer sur une carte à petite échelle; le cartographe simplifie le tracé tout en conservant la forme en zigzag qui symbolise les nombreux virages.

des tâches difficiles, sinon impossibles à mener de façon manuelle.

 

Le dénombrement automatique de sites ou de zones particulières devient par exemple abordable grâce à la puissance et à la rapidité de cet outil. On peut encore utiliser les données cartographiques en les synthétisant, permettant ainsi d’animer les images tridimensionnelles. C’est ce qu’on appelle l’infographie.

 

Les ingénieurs et les urbanistes ont ainsi la possibilité de créer un paysage dit virtuel dans lequel ils disposent, sur une carte générée par ordinateur, tous les éléments dont ils veulent connaître l’impact sur la zone en question.

 

Mise à jour des cartes

 

Les cartes les plus courantes sont celles de géographie générale qui représentent l’aspect et la disposition d’une région, avec ses reliefs, ses rivières, ses routes, ses villes.

 

Les cartes thématiques font ressortir une donnée particulière, comme le climat, la couverture végétale ou le type de roche d’un lieu. Les cartes doivent être constamment tenues à jour. Ainsi les cartes routières doivent être rééditées pour tenir compte des nouveaux axes tant au niveau local qu’à l’échelle d’un pays. Il en est de même pour les frontières.

 

Au début des années 1990, par exemple, les géographes ont dû mettre à jour les cartes des pays de l’Europe de l’Est, pour représenter l’éclatement de l’Union soviétique en plusieurs États indépendants.

 

Il en fut de même en 1991, après la chute du mur de Berlin quand l’Allemagne de l’Est et l’Allemagne de l’Ouest ont été réunifiées.

 

Les atlas

 

Les atlas regroupent un ensemble de cartes de références, générales et thématiques, concernant le monde entier. L’appellation «atlas» a été formée à la Renaissance, du nom du héros mythologique homonyme, qui tenait la Terre sur ses épaules. Les atlas contiennent notamment des cartes politiques sur lesquelles figurent les frontières nationales et régionales des différents pays, les capitales administratives et les principales villes. Le premier atlas de géographie moderne date de 1570. Il a été réalisé par Ortelius. Mercator prit ensuite la totalité des cartes ptoléméennes en 1578 pour composer son Atlas, paru en 1595. Les premiers atlas, tels que nous les connaissons aujourd’hui sont le Stieler (1817) - réalisé par la firme Julus-Perthes

« La cartographie Les projections Construire une représentation plane ou faire une projection de la surface terrestre est difficile car il est impossible de développer une sphère sur une surface plane, de fait toute projection implique des déformations.

Selon l'usage d'une carte, qu'elle soit une carte de représentation et de conservation ou une carte des surfaces, le carto­ graphe choisit des projections différentes.

Il y a des projections dites conformes et des projec­ tions équivalentes.

Les projections cartographiques doivent repro­ duire quatre caractéristiques principales de la géographie terrestre: les surfaces exactes, leurs formes, les directions (ou écarts angulaires des points entre eux) et les distances.

Depuis l'Antiquité, l'homme a acquis la connaissance des cartes plates grâce à Ptolémée, mais le premier qui tint compte des latitudes nécessaires pour représenter correctement les angles entre les directions fut un cartographe allemand, Gerardus Mercator (1512- 1594).

Il mit au point une projection conforme, dite la projec­ tion de Mercator , en 1569.

Les navigateurs la jugè­ rent très pratique, car une ligne droite tirée sur une carte entre leur point de départ et n'importe quel point de destination choisi indiquait avec précision sa destination, c'est-à-dire l'angle que formait cette ligne avec une direction de réfé­ rence connue (essentiellement celle du pôle Nord).

En revanche, d'autres caractéristiques comme les surfaces situées les plus au nord et au sud de l'équateur, étaient transcrites avec une très forte distorsion.

Une manière simple de se représenter une pro­ jection cartographique est d'imaginer la Terre comme une sphère transparente qui, grâce à une source lumineuse placée au centre, projetterait l'ombre de ses méridiens et ses parallèles sur une surface plane.

Imaginez notre sphère touchant une feuille de papier en un point précis.

Les ombres des lignes ainsi projetées sur la feuille forment un réseau appelé projection azimutale.

Ce type de projec- tion est employé pour cartographier les régions polaires, le point de contact choisi étant généra­ lement le pôle Nord ou Sud.

Le cartographe Mercator utilisait pour ses cartes une projection cylindrique.

Pour la comprendre, il faut se représenter un cylindre de papier enroulé autour du globe, le touchant le long de l'équateur.

Grâce à ce sys­ tème, la ligne représentant l'équateur sur la carte est exactement de même longueur que sur .......

Durant 1� haut Moyen Age, on croyait que la Terre était plate.

Ce n'est qu'au cours du xvr siècle que l'on admit l'idée qu'elle était ronde et que l'on fabriqua tes premiers globes terrestres.

Claude Ptolémée, ......

un mathématicien grec qui vécut au tf siècle, présentait dans son ouvrage Geographia une cartographie du monde à partir d'une projection conique et estimait ta latitude et ta longitude de quelques huit mille lieux différents.

! Fondée sur ta doctrine chrétienne, cette A carte montre Jérusalem au centre du monde et comporte de nombreuses références bibliques.

le globe.

En revanche, les ombres des parallèles et des méridiens subissent une distorsion de plus en plus grande à mesure qu'elles s'éloi­ gnent de l'équateur .

Un troisième type de pro­ jection s'établit comme si un cône de papier était placé sur le globe, en contact avec celui-ci. »

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