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Géographie LA BOURGOGNE

Publié le 04/02/2019

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REPÈRES

 

4 départements : Côte-d’Or (21), Nièvre (58), Saône-et-Loire (71), Yonne (89).

 

Superficie :

 

31582 km2 (6% du territoire national).

 

Population :

 

1,6 million d’hab., soit 2,84% de la population nationale.

 

Densité de population (1995) :

 

51 hab./km2.

 

PIB régional (1993) :

 

174,3 milliards de francs, soit 2,5 % du PIB français.

 

Bugdet régional 1995 :

 

1,77 milliard de francs.

 

Taux de chômage (3* trimestre 1996) :

 

11,9%.

 

quelques centres notables (CEA, INRA, INSEE), la recherche reste peu importante puisque l’essentiel des entreprises sont extérieures à la région.

 

L’enseignement supérieur est en forte progression avec un nombre d’étudiants qui avoisine les 38000; 25000 d’entre eux fréquentent l’université de Dijon, les autres se répartissent essentiellement entre les IUT (Instituts technologiques de la vigne et du vin), l’ENSABANA (École nationale supérieure de biologie appliquée à la nutrition et à l’alimentation) et le Centre européen des sciences du goût. Le tourisme et les activités de service qui lui sont rattachées sont plus prometteurs. La région bénéficie d’une excellente réputation gastronomique (escargots, coq au vin, bœuf bourguignon, poulet de Bresse en sauce) et vinicole (vins de Bourgogne, kir) ainsi que d’un riche patrimoine historique (palais des ducs de Bourgogne à Dijon, hospices de Beaune, abbaye de Cluny, basilique de la Madeleine à Vézelay, cathédrale Saint-Lazare à Autun).

 

Elle attend beaucoup du tourisme vert, depuis la création, en 1970, du parc naturel régional du Morvan, mais également du tourisme fluvial (mise en valeur des 1 200 km de canaux et

Principales agglomérations :

 

Dijon (230451 hab.),

 

Chalon-sur-Saône (77764 hab.), Nevers (58915 hab.), Montceau-les-Mines (47283 hab.), Mâcon (46714 hab.).

 

salarié ont été plus élevés qu’ailleurs, les zones de Dijon et de Chalon-sur-Saône ayant bénéficié de la moitié des investissements industriels régionaux sur la période 1984-1987 alors qu’elles ne totalisaient que 37% des emplois.

 

Aujourd’hui, si l’industrie occupe 32% des actifs et représente le quart de la valeur ajoutée, c’est essentiellement parce que des plans de reconversion ont été menés et que sont venues se greffer des entreprises porteuses. Ce virage a permis de freiner l’accroissement du taux de chômage (11,9% contre 12,6% de moyenne nationale).

 

Un secteur tertiaire en constante évolution

 

Longtemps à la traîne, le secteur tertiaire s’est aujourd’hui considérablement étoffé, sous l’impulsion de la décentralisation. Il occupe ainsi 63,7% des actifs. Toutefois, les services aux entreprises restent modestes. Cela est à relier à la structure industrielle qui offre de nombreuses unités de production, mais peu de bureaux d’études et de directions commerciales ou financières. En revanche, les services marchands aux particuliers sont bien implantés. Malgré la présence de

 

rivières en 1988). Au total, la région accueille aujourd’hui près de 3 millions de visiteurs par an.

 

Une région bien desservie

 

La Bourgogne constituant un carrefour européen entre les axes Seine-Rhône et Rhin-Rhône, les transports, qui avaient pris du retard jusqu’au début des années 1980, sont aujourd’hui bien développés. Désormais, les trois quarts du territoire (excepté le Morvan) sont désenclavés.

 

Le réseau autoroutier est dense. L’A6 et l’A40 traversent la Bourgogne du nord au sud, l’A31, l’A38, l’A39 et l’A36 assurent un transit croisé entre les villes de Dijon, Troyes, Beaune et Mulhouse. Les nombreuses nationales parachèvent le tissu routier. En 1983, le TGV Sud-Est a permis de desservir Dijon (1 h40 de Paris), Le Creusot et Mâcon-Loché.

 

Le trafic marchandises ferroviaire est l’un des plus denses de France (la gare de triage de Gevrey-Chambertin occupe le deuxième rang national). La région dispose également d’un aéroport (Dijon-Bourgogne), mais son trafic (fret et passagers) est extrêmement restreint malgré la desserte de plusieurs villes de province (Nantes, Pau, Rennes, Limoges, Marseille).

« La Bourgogne représentent que 17,3% des surfaces, mais assu­ rent le tiers des ressources en bois d'industrie.

Une histoire célébrée par une relative indépendance La Bourgogne fut très tôt occupée.

Après les Romains (qui y introduisent la vigne), ce sont les Burgondes, venus du nord, qui, au v• siècle, envahirent la région à laquelle ils laissèrent leur nom (Burgundia).

En 534, les Francs s'emparent du royaume burgonde.

En 561, après la mort de Clotaire 1"' (497- 561), apparaît le nom de Bour­ gogne, attribué à l'ancien royaume burgonde auquel les Mérovingiens ont ajouté les régions d'Orléans, de Bourges et une partie de la Pro­ vence.

Tant et si bien que, sous les Carolingiens, le royaume bourguignon est à peu près le quart sud-est de la France.

En 843, à la signature du traité de Verdun, l'empire de Charlemagne est démembré entre les trois fils de Louis , ..

le Pieux (778-840).

La Bour­ gogne est alors scindée en deux: le duché de Bourgogne (partie occidentale de l'ancienne Burgondie, à l'ouest de la Saône) demeure dans le royaume de France, et revient à Charles le Chauve, tandis que la Bourgogne impériale (à l'est de la Saône) est attribuée à Lothaire 1"'.

Le nord de la Bourgogne impériale devient à son tour, quelques années plus tard, comté de Bour­ gogne, puis Franche-Comté.

Les mutations de En 1949, le lac ! de Pannes/ère A vint compléter un réseau de lacs artificiels, permettant de juguler les crues de la Seine.

Couvrant 520 ha, il accueille aussi les passionnés de sports nautiques.

L'hospice ......

de Beaune (ici les toits vernissés de la cour intérieure) fut fondé en 1443 par Nicolas Roi/in, chancelier de la cour de Bourgogne.

.......

Au pied des monts du Morvan, Autun conserve de beaux vestiges de l'époque où elle s'appelait Augustodunum.

Elle était alors une cité importante de la Gaule romaine, habJ1ée par les Eduens, peuple autochtone allié de Rome.

Son théâtre (50-100 apr.

J .

.C.) pouvait accue/1/ir jusqu'à 20000 spectateurs.

l' É glise et le développement du monachisme vont doter le duché de Bourgogne d'une archi­ tecture romane prestigieuse.

La fondation du monastère de Cluny , au x• siècle, entraîne la construction d'églises richement décorées, tan­ dis que, deux siècles plus tard, l'austérité cister­ cienne s'impose pour donner naissance aux splendides abbayes de Fontenay et de Pontigny En 1361, à la mort du duc Philippe l" de Rouvres, le duché de Bourgogne est rattaché à la couronne de France.

S'ouvre alors une période d'expansion qui atteint son apogée sous le règne de Jean II le Bon (1319-1364).

En 1369, son quatrième fils, le duc de Bourgogne Philippe II le Hardi (1342-1404), épouse Mar­ guerite de Flandre.

Avec ces noces, son duché s'accroît des comtés de Flandre, d'Artois, de Nevers, de Rethel et de la Franche-Comté.

Le duc de Bourgogne est alors l'un des plus puis­ sants princes du royaume.

Il s'octroie une certaine indépendance vis-à-vis du pouvoir royal.

En 1419, lors de la guerre de Cent Ans (1337-1453), qui oppose les Français aux Anglais, le duc Philippe III le Bon, fils de Jean sans Peur, fait entrer le duché dans la mouvance anglaise.

Ce n'est qu'en 1435, lors de la signature du traité d'Arras, qu'il se réconcilie avec le roi de France.

Au xv• siècle, la victoire du roi Louis Xl (1423-1483) sur le duc de Bourgogne Charles le Té méraire met un terme à cette grandiose épopée, dont la région, devenue lieu de transit des mar­ chandises en provenance de toute l'Europe, conserve longtemps le bénéfice.

En 1478, laBour­ gogne est définitivement rattachée à la France.

En 1480, Dijon est doté d'un parlement, chargé de supplanter les instances judiciaires ducales.

Au XVI' siècle, la région n'est pas épargnée par les guerres de Religion qui opposent protestants et catholiques.

Elle ne retrouve la paix et la prospé­ rité qu'en 1598 avec la signature de l'édit de Nantes.

Au xv11• siècle, la Bourgogne est à nou­ veau exsangue, ravagée par la guerre de Trente Ans (1618-1648).

La misère, la peste et la famine s'y succèdent.

Il lui faut attendre, cette fois-ci, le rapprochement avec la Franche-Comté en 1678 pour connaître un nouvel essor économique fondé notamment sur les richesses de son sous­ sol (argile, houille, fer), qui permet l'ouverture des premières fonderies (fonderie royale du Creu­ sot en 1782) et le développement des faïenceries d'art de Nevers, mais aussi sur le vignoble et sur le creusement de ses canaux (canal de Briare puis de Bourgogne au xvm• siècle).

Au lendemain de la Révolution de 1789, la Constituante crée un nouveau découpage administratif fondé sur les départements.

La Bourgogne d'Ancien Régime est alors scindée en Côte-d'Or, Nièvre, Saône-et­ Loire, et Yonne.

Une population éclatée Avec une superficie de 31582 km2, la Bourgogne occupe la sixième place des régions françaises pour sa superficie.

Mais sa faible densité (51 hab./km2) la classe parmi les régions les moins peuplées de France, juste devant la Corse, le Limousin et l'Auvergne.

Bien qu'elle connaisse, depuis une décennie, une hausse de sa popula­ tion (environ 2000 personnes de plus par an), sa. »

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