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Géographie de JÉRUSALEM

Publié le 26/01/2019

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Au IVe siècle, l'empereur Constantin se convertit au christianisme. Sa mère, Hélène, se rend à Jérusalem. Sous son impulsion de nombreuses églises sont construites, dont le Saint-Sépulcre. En 638, la ville est occupée par les Arabes. Le calife Omar, second successeur du prophète Mahomet, s'empare de la ville. Il aurait fait ériger, sur l'esplanade du Temple une première mosquée aujourd'hui disparue. C'est le début d'une longue rivalité entre les deux religions - chrétienne et musulmane - qui aboutit, en 1099, à la prise de Jérusalem par les croisés. De nombreux temples sont alors transformés en églises. La bataille entre la croix et le croissant se poursuit jusqu'au XIIIe siècle, époque où les musulmans prennent durablement le contrôle de la région. Jérusalem devient pour la première fois une ville majoritairement musulmane. En 1516, les Turcs occupent la ville. L'occupation ottomane dure jusqu'en 1917.

La question de Jérusalem

 

Après la Seconde Guerre mondiale, en 1947, la partition de la Palestine en deux Etats indépendants, l'un juif, l'autre arabe, est décidée. Elle prévoit également l'internationalisation de Jérusalem, enclave en territoire arabe. Après le refus des Arabes, l'État d'Israël est proclamé unilatéralement, le 14 mai 1948, et la partie. occidentale de Jérusalem est intégrée au nouvel État. L'année suivante, la ville nouvelle de Jérusalem accueille plusieurs ministères de l'État. Les implantations juives se multiplient.

 

En 1967, au cours de la guerre des Six-Jours (troisième conflit israélo-arabe), les Israéliens occupent l'ensemble de la ville. Cette annexion est officiellement entérinée lorsque la Knesset adopte en 1980 une loi fondamentale qui proclame «Jérusalem réunifiée, capitale éternelle d'Israël ». La communauté internationale refuse .de reconnaître Jérusalem comme capitale de l'État juif: les ambassades maintiennent leur siège à Tel-Aviv. Les relations entre les deux communautés s'enveniment, à la fin des années 1980, lorsque les Palestiniens des Territoires occupés déclenchent un mouvement de révolte populaire, l'Intifada; dans. les années 1990, le terrorisme endeuille la ville. À partir de 1993, l'accès à Jérusalem (comme au reste du pays) est interdit aux Palestiniens des territoires occupés ou autonomes non détenteurs d'un permis spécial. En mai 1994, les accords du Caire sur l'autonomie palestinienne sont signés. Le statut de Jérusalem, « capitale naturelle >> des Palestiniens, doit être débattu dans un calendrier qui reste à définir.

 

La même année, la Knesset adopte une loi interdisant à l'Autorité palestinienne d'exercer à Jérusalem des activités politiques (fermeture de la maison d'Orient). Le processus de paix et les négociations engagées entre l'autorité palestinienne et l'Etat hébreux mécontentent les extrémistes. Le 4 novembre 1995, à la sortie d'une manifestation en faveur de la paix à Jérusalem, le premier ministre ltzhak Rabin est assassiné par un extrémiste juif. L'avenir de la ville reste aujourd'hui très incertain.

« Jérusalem ! Le mur des Lamentations est a le soubassement du Temple, détruit par les Romains en 70 av.

J .

..C.

Hommes et femmes, strictement séparés, viennent s'y recueillir, pour que prenne un jour fin la diaspora juive.

' La porte de Jaffa, percée dans la muraille de Soliman le Magnifique (1520-1566), ouvre Jérusalem vers l'ouest, en direction de Jaffa, aujourd'hui vieille ville de Tet-Aviv.

vement et passent d'une organisation tribale à un syst ème monar chique.

David, roi de 1015 à 975 av.

J.-C ., s'emp are de Jérusalem et la choisit comme capitale de son royaume unifié.

À sa mort, Salomon, son fils, lui succède et construit le premier Temple.

Au cours du règne d'Ézéchias (71 5-68 7), un tunnel souterrain est percé dans le but de capter l'eau de la rivière Gihon et de l'a mener dans la piscine de Siloé.

En 587, Nabu­ chodo nosor, roi de Babylone, détruit le Te mple et une partie de la ville.

L'élite de Jérusalem est déportée à Babylone.

En 538, le roi de Perse, Cyrus, qui a anne xé la Babylonie, promulgue un édit autorisant les Juif s à rentrer dans leur patrie: · à leur retour, ils entrepren nent la reconstruction du Temple.

Aux Perses succèdent les Grecs (Alexandre le Grand) en 333.

Mais devant les exactions des occupants, les Juif s se révoltent, sous l'impulsion d'une famille, les Maccabées : en 167, Jérusalem redevient la capitale d'un roy aume juif indépendant.

Puis vient le temps de la domination romaine avec l'arrivée, en 63 av.

J..C.

des légions de Pom­ pée.

Un souverain appartenant à un e dynastie locale, sous l'étroite surveillance de Rome, est maintenu.

Au cour s du règne d'Hérode 1•• le Grand ( 40-4 av.

J..C.), Jérusalem se transform e: on édifie de nombreux monuments.

Le Temple est recons truit, soutenu par de puissants contreforts, dont le mur des Lamentations.

En l'an 6 apr.

J..C., le roy aume devient une province romaine jus­ qu'au IV' siècle.

Vers l'an 30, alors que Ponce Pi- Le Dôme du .....

Rocher, célèbre pour son dôme doré et son décor de mosaïque à fond d'or, est un des plus anciens monuments de l'Islam.

Il fut construit par le calife Abd al-Malik à la fin du VIf siècle.

' Combat sous les murs de Jérusalem.

Conquise par les croisés en 1099, la ville ne cesse d'être prise et repri se, jusqu'à son occupation par les Turcs en 1244.

late est gouv erneur de la province, Jésus, le Naza­ réen, est crucifié sur le Golgotha, aux portes de Jérusalem.

En 66, les Juif s de Palestine se révol­ tent contre J'occupation romaine ; la ville est alors détruite par les légions de Titus (70).

En 135, après une nouvelle révolte, l'emp ereur Hadrien fait raser Jérusalem et érige à la place une ville romaine dont l'accès est interdit aux Juifs.

Au IV" siècle, l'empereur Constantin se convertit au chr istianisme.

Sa mère, Hélène, se rend à Jéru­ salem.

Sous son impul sion de nombr euses égl ises sont construites, dont le Saint -Sépulcr e.

En 638, la ville est occupée par les Arabes.

Le calif e Omar , second successeur du prophète Mahomet, s'e mpare de la ville.

Il aur ait fait ériger, sur l'espla­ nade du Temple une premièr e mosquée aujour­ d'hui disparue.

C'est le début d'une longue riva­ lité entre les deux religions -chrétienne et musul­ mane -qui aboutit, en 1099, à la prise de Jérusa­ lem par les croisés.

De nombr eux temples sont alors transformés en églises.

La bataille entre la croix et le croissant se pour suit jusqu 'au XIII• siècle, époque où les musulmans prennent durablement le contrôle de la région.

Jérusalem devient pour la premièr e fois une ville majoritai­ rement musulmane.

En 1516, les Turcs occupent la ville.

L'occupation ottomane dure jusqu' en 1917.

À la fin du XIX" siècle, Theodore Herzl fonde le mouvement sioniste, qui prône le retour des Juifs de la dia spora à Sion (colline de Jérusalem) et demande l'établissement d'un État juif en Palesti- ne ; il séjourne à Jérusalem en 1898.

En 1917, pen­ dant la Première Guerre mondiale, la ville est prise par les troupes anglaises du général Allenby.

La Palestine, avec pour capitale Jérusalem, est placée en 1922 sous mandat britannique par la jeune Société des Nations (SDN).

La question de Jérusalem Après la Seconde Guerr e mondial �, en 1947, la partition de la Palestine en deux Etats indépen­ dants, l'un juif, l'autre arabe, est décidée.

Elle pré­ voit également l'internationalisation de Jérusa­ lem, encla ve en territoire arabe.

Après le refus des Arabes, l'É tat d'Israël est proclamé unilatérale­ ment, le 14 mai 1948, et la partie occidentale de Jérusalem est intégrée au nouvel État.

L'année sui­ vante, la ville nouvelle de Jérusalem accueille plusieur s minis tères de l'État.

Les impla ntations ju ives se multiplient.

En 1967, au cours de la gue rre des Six-Jours (troisième conflit israélo-arab e), les Israéliens occupent l'ensemble de la ville.

Cette annexion est officiellement entérinée lorsque la Knesset adopte en 1980 une loi fondamentale qui procla­ me «Jérusalem réunifiée, capitale éternelle d'Is­ ra ël ''· La communauté internationale refuse de reconna ître Jérusalem comme capitale de l'É tat juif: les amba ssades maintiennent leur siège à Te l-Aviv.

Les relations entre les deux communau­ tés s'env eniment, à la fin des anné es 1980, lorsque les Pales tiniens des Territoi res occupés déclenchent un mouvement de révolte populai­ re, l'Intifada ; dans les ann ées 1990, le terrorisme endeuille la ville.

À partir de 1993, l'accès à Jéru­ salem (comme au reste du pays) est interdit aux Pales tiniens des territoir es occu pés ou auto­ nomes non détenteurs d'un permis spécial.

En mai 1994, les accords du Cair e sur l'autonomie palesti nienne sont signés.

Le statut de Jérusalem, «c apitale naturelle >> des Pales tiniens, doit être débattu dans un calendrier qui reste à définir .

La même année, la Knesset adopte une loi interdisant à l'Autorité palestinienne d'exercer à Jérusalem des activités politiques (fermeture de la maison d'Orient).

Le processus de paix et les négociations _engagées entre l'autorité palesti­ nienne et l'Etat hébr eux mécontentent les extrémistes.

Le 4 nov embr e 1995, à la sortie d' un e man ifestat ion en faveur de la paix à Jérusalem, le premier ministre ltzhak Rabin est assass iné par un extrémiste juif.

L'avenir de la ville reste aujour d'hui très incertai n.. »

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