Gabon de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 16/01/2019
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« La récréation est terminée », déclare le président Omar Bongo au lendemain de sa réélection à la tête de l’État, en décembre 1993. Cette phrase laconique et provocatrice résume parfaitement la manière dont le chef de l’État gabonais a vécu (et mené) l’ouverture démocratique qui a gagné son pays à partir de 1990. Cette année-là, devant la contestation grandissante, il convoque une conférence nationale. Récupérant à son profit les propositions émises par celle-ci, il nomme alors un gouvernement de transition et se présente comme l’initiateur de la « nouvelle voie politique ». Cependant, en mai 1990, la mort suspecte d’un opposant entraîne immédiatement des émeutes à Libreville, la capitale, et à Port-Gentil, la grande ville pétrolière. L'opposition ne réussit pas pour autant à s'imposer. D'une part, le président profite de la situation économique exceptionnelle que connaît son pays, même si la crise affecte certains secteurs. D'autre part, il sait très bien diviser ses adversaires : à l’approche de l’élection présidentielle, l’État distribue à chaque
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