Gabon.
Publié le 15/04/2013
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Près de 95 p.
100 des Gabonais sont chrétiens, 4 p.
100 sont animistes et 1 p.
100 musulmans.
La pratique de l’islam et du christianisme demeure cependant fortementmarquée par les religions traditionnelles.
3.5 Éducation
L’école est obligatoire au Gabon pour les enfants de 6 à 16 ans.
En 2000, 265 714 élèves fréquentaient l’école primaire et 101 681 étaient inscrits dans des établissementssecondaires.
Sur l’ensemble des élèves, seuls 8 p.
100 allaient à l’université en 1998–1999.
Le pays est doté d’écoles techniques et d’instituts de formation de maîtres, ainsique d’une université, l’université Omar-Bongo créée en 1970.
En 2000, le taux d’alphabétisation s’élevait à 70,8 p.
100.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
L’économie du Gabon repose très largement sur l’exploitation de ses ressources naturelles, notamment du pétrole, qui entre pour près de 50 p.
100 dans son PIB(4,97 millions de dollars en 2002) et représente plus de 80 p.
100 de ses exportations.
Cette rente pétrolière, conjuguée à la faible population gabonaise, explique que leGabon ait un PNB par habitant parmi les plus élevés de l’Afrique subsaharienne (3 340 dollars en 2003).
Toutefois, la redistribution des richesses nationales est très inégaleet la pauvreté affecte 60 p.
100 de la population.
Étroitement dépendante du pétrole et par conséquent exposée aux fluctuations de la conjoncture internationale et à l’épuisement des réserves, l’économie gabonaiseconnaît une grave crise à la fin des années 1990 (chute du PIB, augmentation de la dette intérieure, départ des investisseurs étrangers, etc.).
Parvenu à un accord avec leFMI en 2000, l’État gabonais s’emploie à réduire les dépenses publiques et les dépassements budgétaires, ainsi qu’à mettre en œuvre un programme de privatisations etune politique de diversification de l’économie vers les mines, les services, les infrastructures, la filière bois, le tourisme et l’agriculture.
4.2 Agriculture, forêts, pêche
L’agriculture et la pêche sont encore sous-développées au Gabon.
Le secteur agricole occupe 51,6 p.
100 de la population active mais ne contribue que pour 4,9 p.
100 auPIB (2006).
La production est essentiellement orientée vers la culture vivrière, dont les principaux produits sont les bananes plantain, le manioc, le maïs et le riz.
De petitsvolumes de cacao, de café, d’huile de palme et d’arachide sont cultivés pour l’exportation.
Cette situation rend le Gabon largement tributaire des importations alimentaires.
La principale activité du secteur primaire est en fait celle du bois, deuxième ressource naturelle du pays.
Le Gabon est notamment le premier producteur mondial d’okoumé,un bois tendre utilisé pour le contreplaqué.
Le pays cherche à préserver et à valoriser la forêt tropicale par la création à partir de 2002 d’une dizaine de parcs nationaux, quireprésentent plus de 10 p.
100 du territoire.
4.3 Mines et industries
La production de pétrole est la première source de revenus du Gabon.
Toutefois, le pays est confronté au déclin de la production pétrolière, liée à l’épuisement des réserves.Le pétrole est extrait des gisements côtiers et off-shore de Mandji et Rabi-Kounga.
Les raffineries sont situées à Port-Gentil et Pointe-Clairette.
L’exploitation des gisementspétroliers gabonais est en grande partie concédée à la société française ELF, désormais intégrée au groupe TotalFinaElf.
Le Gabon est le troisième producteur mondial de manganèse, avec l’important gisement de Moanda, dans le sud-est du pays.
Le sous-sol gabonais est également riche enminerai de fer, à Mekambo et Bélinga dans le nord-est.
Le pays produit également de l’uranium, dont les réserves sont en diminution, tandis que des gisements dephosphate et d’or sont en cours d’exploration.
Le secteur industriel demeure peu développé ; il emploie 15,8 p.
100 de la population active et représente 61,2 p.
100 du PIB (2006).
Il concerne surtout le raffinage dupétrole, la transformation du bois et l’agroalimentaire.
4.4 Secteur tertiaire
Les services sont peu développés et n’emploient environ que 30 p.
100 de la population active.
Dans le domaine des transports, la couverture forestière et le climat font obstacle au développement des infrastructures.
Le Gabon possède 9 170 km de routes, dont10,2 p.
100 sont goudronnées.
Une autoroute de 869 km traverse le pays du nord au sud, le reliant à Loubomo au Congo et à Douala au Cameroun.
Avant les années 1970,une unique voie ferrée permettait la connexion avec M’Binda au Congo et la ligne Pointe-Noire-Brazzaville.
La construction des 697 km du Transgabonais a commencé en1974.
Une section entre Owendo et Booué a été terminée en 1982, et son extension vers Masuku (Franceville), dans le sud-est, a été inaugurée en 1986.
Il est égalementprévu une ligne desservant les gisements de minerai de fer du nord-est.
Owendo et Port-Gentil sont les ports principaux.
L’Ogooué et ses affluents, Ivindo et Ngounie,constituent des voies navigables.
4.5 Commerce extérieur
La monnaie du Gabon est le franc CFA, divisé en 100 centimes, qui a été dévalué de moitié en janvier 1994 (655,96 francs CFA = 1 euro).
Le commerce extérieur est habituellement bénéficiaire.
Les principaux partenaires commerciaux sont la France, les États-Unis, l’Italie, l’Espagne, la Grande-Bretagne,l’Allemagne, le Japon et les Pays-Bas.
5 HISTOIRE
L’histoire ancienne du pays demeure mal connue et l’on sait très peu de choses sur ses premiers habitants, les traditions orales se référant à une période beaucoup plusrécente.
La découverte de vestiges datant du paléolithique et du néolithique a révélé cependant une occupation très ancienne du territoire de l’actuel Gabon, alors qu’il étaitcouramment admis, jusque dans les années 1960, que les forêts n’avaient pas été pénétrées.
Les Pygmées sont les premiers habitants connus de la forêt gabonaise.
Vers leXIIIe siècle, les peuples de l’ouest (Myénés, Mpongwés, Orungous et Galoas), se sont établis dans le pays.
Ceux du sud-ouest, dont les Pounous, sont venus du Congo, ceuxdu sud-est (Nzabis, Tégués) sont liés aux Batékés de Brazzaville.
L’installation des Fang, dans le nord, a commencé progressivement à partir de la fin du XVIIIe siècle.
5.1 De la traite des Noirs à la colonisation française
En 1472, les Portugais parviennent jusqu’à l’estuaire du Gabon et longent ensuite la côte atlantique.
Les Portugais, puis les Français, les Hollandais et les Anglaisdéveloppent, durant les siècles suivants, la traite négrière, à destination des pays du Nouveau Monde ( voir Commerce triangulaire).
Les Français sont les premiers à s’établir dans le pays de manière permanente : en 1838, ils signent un traité avec le souverain mpongwé et, cinq ans plus tard, ils créent un poste militaire dans l’estuairedu Gabon.
Dès lors, les missions catholiques françaises se multiplient dans le pays.
En 1849, Libreville est fondée pour des esclaves libérés des cales d’un navire négrier..
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