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G5 - LES ESPACES DE PRODUCTION DANS LE MONDE : UNE DIVERSITÉ CROISSANTE

Publié le 12/03/2023

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« G5 - LES ESPACES DE PRODUCTION DANS LE MONDE : UNE DIVERSITÉ CROISSANTE Introduction • À l’échelle mondiale, les espaces de production sont particulièrement diversifiés. • Un espace productif désigne un ensemble de lieux dont les avantages sont mis en valeur pour développer des activités productives : il peut être défini par sa localisation (l’espace productif français), par son secteur (l’espace productif agricole) ou par l’entreprise (l’espace productif d’Airbus). • Ces espaces de production, quel que soit leur secteur d’activité ou quelle que soit leur localisation, sont de plus en plus variés.

Ces mutations sont liées à la recherche d’une plus grande compétitivité et sont orchestrées par différents acteurs (firmes transnationales, États…). • Problématique : Comment la mondialisation recompose-t-elle les espaces de production dans le monde ? I.

Des espaces de production marqués par une grande diversité A.

Une production mondiale contrôlée par les grandes puissances • La production se définit par l’ensemble des opérations (depuis la conception jusqu’à la commercialisation) qui, localisées dans différents pays, permettent de réaliser un produit fini et contribuent à produire de la valeur ajoutée (supplément de valeur donné par une entreprise aux biens et aux services entre le début et la fin de leur production).

Cette production géographiquement éclatée dans plusieurs pays est appelée « division internationale du travail ». • À l’échelle mondiale, les grandes puissances (États-Unis, Allemagne, RoyaumeUni, France et Japon) sont plus en plus concurrencés par les puissances émergentes (Chine, Inde, Brésil).

Mais les États-Unis conservent encore un tiers des recherche et développement (activités destinées à améliorer la qualité et la capacité de production d’une entreprise). A.

Un système productif mondial dominé par les services et l’industrie (TP p 96.97.98.99) • La production mondiale est dominée par le tertiaire : ils contribuent à 72% du PIB mondial.

La production de services se concentre dans les pays développés et émergents et leurs métropoles. • L’industrie pèse pour 25% de la richesse mondiale produite.

Elle se concentre elle aussi majoritairement dans les pays développés et émergents mais aussi dans leurs métropoles.

La valeur de la production industrielle a augmenté de plus de 30% depuis 2010.

L’Asie concentre 80% de cette croissance et la Chine est la première puissance industrielle depuis 2013. • Cependant, les tâches de fabrication (textile, automobile, électronique…) sont de plus en plus dispersées et se délocalisent en Asie du Sud-Est (Thaïlande, Indonésie, Vietnam) et en Afrique (Afrique du Sud, Nigéria, Éthiopie).

Cette nouvelle répartition des tâches de production permet une « montée en gamme » (processus économique qui vise à fabriquer des produits de plus en plus innovants et élaborés) de certains pays (comme la Chine qui assemble les iPhones). A.

Des économies qui reposent sur l’exploitation des ressources (TP p 128.129) (TP p 104.105.106.107)TP • Les activités agricoles sont marginales dans le PIB mondial : elles ne représentent que 3% de la richesse mondiale.

Mais l’économie de nombreux pays d’Amérique latine ou d’Afrique repose encore sur la production et sur l’exportation de ressources agricoles (soja au Brésil, cacao en Côte d’Ivoire).

La valeur des productions agricoles a été multipliée par deux depuis 2000.

La localisation de ces espaces productifs dépend de facteurs naturels (conditions climatiques) et économiques (choix faits par les États et les entreprises). • Les ressources présentes dans le sous-sol, comme les ressources minières ou les hydrocarbures, sont exploitées par de nombreux pays pour produire de la richesse et des emplois.

Ces espaces de production dépendent surtout de facteurs naturels (présence ou non de ressources).

Si la Russie est encore fortement dépendante de la production et de l’exportation d’hydrocarbures, les monarchies pétrolières du Golfe se diversifient (comme le Qatar dans les investissements sportifs). II.

Des espaces de production organisés par des firmes transnationales (TP p 122.123) A.

Les firmes transnationales, des acteurs majeurs de la production • Sur les 500 premières firmes transnationales (entreprise implantée dans plusieurs pays, qui réalise la majeure partie de son chiffre d’affaires en dehors de son pays d’origine) en 2017, 427 sont concentrées dans les pays développés : États-Unis en tête, suivis de l’Union européenne et du Japon.

Ces firmes peuvent être d’importants groupes pétroliers (Shell, Exxon Mobil, Total), agroalimentaires (Nestlé, Danone), automobiles (Toyota, Ford). • Toutefois, les pays émergents, en particulier les BRICS, comptent de plus en plus de firmes transnationales : 123 firmes transnationales sont implantées dans ces États, comme Sinopec et Petro China en Chine, Tata en Inde et Gazprom en Russie. • Ces firmes transnationales sont des acteurs majeurs de la production mondiale : les 60 000 firmes transnationales mondiales emploient 80 millions de salariés, produisent un quart du PIB mondial et génèrent deux tiers du commerce mondial. A.

Les firmes transnationales structurent leur production en réseau (TP p 124.125) • Les firmes transnationales font fabriquer de nombreux produits (textile, chaussures, matériel informatique…) dans des usines appartenant à des soustraitants (entreprises chargées d’une partir de la production d’un bien ou d’un service pour le compte d’une autre entreprise) extérieurs, sans lien juridique avec les grands groupes donneurs d’ordre (entreprises confiant une partie de.... »

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