FSTMB (Bolivie)
Publié le 14/01/2012
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La Fédération syndicale des Travailleurs de la Mine en Bolivie (FSTMB) est déclarée Illégale par la junte militaire au pouvoir que dirige le général Hugo Banzer. Second producteur mondial d'étain, la Bolivie connait aujourd'hui une situation économique désastreuse, à la fois à cause du bas prix de l'étain sur le marché mondial et du fait des paralysies intermittentes qu'imposent les mineurs de la FSTMB aux industries d'extraction.

«
4 Dès 1956, les liens avec le MNR se détériorent progres
sivement.
Le président élu, Slles Suazo, supprime les
commissariats des mines dont l'influence était prépondé
rante sur la politique économique du gouvernement.
Les
désaccords entre Juan Lechin (vice-président bolivien
entre 1960 et 1962) et Victor Paz au sujet de la gestion
des mines aboutit à la rupture ouverte entre le MNR et
son aile gauche, le FSTMB.
En 1965, la junte militaire, diri gée par le général Barrientos, place les mines sous le
contrôle de l'armée et la FSTMB perd tout droit de veto
sur les décisions de la direction.
Les milices de mineurs
sont désarmées après des affrontements violents.
Les
leaders syndicaux sont obligés de
fuir en exil.
5 Autorisé
à nouveau par le président Torrès, début 1970, le mouvement syndical, atomisé, se regroupe autour de la
personnalité de Lechin, mais ne résiste pas au coup
d'Ëtat du général Banzer
en août 1971.
La junte reconnaî
tra deux ans plus tard tous les syndicats boliviens (sauf la
FSTMB), afin de s'allier le monde du travail après une
forte dévaluation
du peso.
Mais aucun accord n'est conclu
entre les deux camps et cette impasse aboutit à l'arresta
tion de 80 dirigeants ouvriers.
Fin 1973, les mineurs reconstit!Jent à nouveau la COB, dissoute fin 1971, et
revendiquent la nationalisation des mines financées par
des sociétés américaines et brésiliennes.
En 1974, les
rationnements de nourriture et les fortes hausses (100 %) des aliments de base provoquent des grèves dans les
mines de Catavi-Siglo XX qui s'étendent à tout le pays .
L'armée encercle les mines, décrète l'état de siège et dissouttous les partis et syndicats.
L'inflation galopante conduit à des revendications de hausse de salaire de l'ordre de 100%, revendications qui ne sont généralement satisfaites
par le gouvernement que pour un cinquième..
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