frontières et situation géographique de Chypre

« partie chypriote turque de l'île, une île fortement militarisée puisque au total plus de 63 000 militaires de diverses nationalités sont présents sur l'île sur un territoire comportant un peu plus d'un million d'habitants. Ses principales villes sont Nicosie, plus grande ville du pays qui en est la capitale, Limassol (179 000 habitants) qui est la seconde ville disposant du port le plus important de l'île et qui est aussi la ville la plus touristique de Chypre, puis Larnaca avec 58 000 habitants et étant la ville détenant le deuxième port du pays et Paphos (39 000 habitants).

La capitale de Chypre, Nicosie, détient une population d'environ 300 000 habitants en comptant la population de Nicosie dans la partie Nord de l'île, la capitale se localise au centre de l'île et est considérée comme le site du Gouvernement et le principal centre commercial et administratif du pays.

Chypre constitue un pays d'Europe, bien que, en réalité, elle soit beaucoup près du Proche-Orient et de l'Afrique. Son adhésion à l'Union Européenne a été notamment demandé en 1990 en faveur de l'île entière par la Gouvernement de la République de Chypre, les négociations commencent réellement le 1er Mai 2004, Chypre fait alors officiellement partie de l'Union Européenne, elle adopte de plus l'euro le 1er janvier 2008.

Mais il est important de noter ici que seule la partie Sud de Chypre fait parti de l'Union Européenne et de l'Espace Schengen. B) les caractéristiques de l'île. Chypre est tout d'abord le pays européen le plus à l'est (à l'exception de la Russie), et paradoxalement, il appartient géologiquement à l'Asie.

Sa position stratégique au centre du bassin oriental de la Méditerranée et proche des côtes du Moyen-Orient lui a valu toutes les convoitises notamment les diverses colonisations que l'île a pu subir que nous avons vu précédemment.

L'île aujourd'hui est divisée en deux parties depuis 1974, séparée par ce qu'on appelle la ligne verte.

II) Contexte historique.

A) Une décolonisation ratée synonyme de fragmentation. Chypre étant une colonie britannique à partir 1878, son intégration dans l'Empire britannique va inaugurer une période de tensions et de radicalisations à partir de 1919, les anglais vont imposer leurs lois, leur administration, leur langue et leur culture sur l'île.

Une forte contestation des chypriotes grecs apparaît donc ceci se traduisant par des soulèvements notamment en 1931.

Une forte majorité des chypriotes grecs réclame d'ailleurs l'Enosis, c'est-à-dire l'union ou le rattachement de Chypre à la Grèce.

Cette situation provoque alors une inquiétude croissante des chypriotes turcs d'où une apparition croissante des tensions entre les deux communautés.

Une fracturation sociale entre les deux communautés apparaît donc mais aucune disposition géographique ou frontalière n'est prise pour l'instant.

En 1954, l'ONU examine alors le problème tout en gérant les intérêts de la Grèce et de la Turquie concernant les communautés respectives de chaque pays présente sur l'île mais aussi le fait que les britanniques veulent garder une présence militaire sur l'île.

Les négociations aboutissent aux Accords de Zurich en 1959, l'indépendance de Chypre est alors prévue et proclamée le 16 août 1960 (voir dates tableau page 50) avec à sa tête un président grec, Makarios et un vice-président turc, Fazil Kûçûk. Avant 1960, il n'y avait pas de véritables frontières internes sur l'île (voir carte de l'année 1960 en annexe), en effet les populations chypriotes turques et grecques étaient dispersées partout sur l'île, les deux communautés étaient dispersées sur l'ensemble du territoire, mais la grande majorité de la population était grecque avec 82% de la population totale de l'île, une minorité grecque qui ne représentait que 20% de la population sur l'île.

Dans le domaine politique, les droit donnés à la. »