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François-Joseph Ier

Publié le 08/04/2019

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1863-1914

 

François-Ferdinand

 

Après le suicide du prince héritier Rodolphe en 1889, l'archiduc François-Ferdinand devient l'héritier de la couronne impériale de l'empereur François-Joseph Ier. Son intention est de modifier la double monarchie en un État fédéral, mais il n'exerce pas beaucoup d'influence. Son assassinat en 1914 à Sarajevo déclenche la Première Guerre mondiale.

 

1887-1922

 

Charles Ier

 

Charler Ier est couronné à la mort de l'empereur François-Joseph Ier en 1916: il est le dernier empereur et roi de l'Autriche-Hongrie. Sa tentative de mettre fin à la guerre par une paix séparée avec les pays de l'Entente pour la double monarchie échoue. Après avoir renoncé à l'exercice du pouvoir, il s'exile en 1918 et meurt en 1922 sur l'île de Madère.

 

1892-1989

 

Zita de Bourbon-Parme

 

L'épouse du dernier empereur d'Autriche Charles Ier vit après la mort de son mari d'abord en Espagne, puis en Belgique et à partir de 1940 au Canada. En 1962 elle s'établit en Suisse où elle meurt en 1989.

 

Né en 1912

 

Otto de Habsbourg-Lorraine

 

En 1919, le conseil national d'Autriche vote les lois qui privent tous souverains de la maison de Habsbourg-Lorraine de leurs droits. Ce n'est qu'à partir de 1966 que les Habsbourg peuvent revenir en Autriche, du moment qu'ils ont renoncé à tous leurs privilèges. Depuis 1973, il est président de l'Union pan-européenne. Homme politique, membre de la CSU (Chrétiens démocrates de Bavière), il est citoyen allemand depuis 1978. En 1979 il est élu député du parlement européen.

 

Né en 1961

 

Charles de Habsbourg-Lorraine

 

En 1993, le mariage du petit fils de l'empereur avec la fille de l'industriel Thyssen à Mariazell jette à nouveau le projecteur médiatique sur la famille des Habsbourg.

« Mort de François-Joseph (1 nov 1916): Le vieil empereur François-Joseph meurt Première Guerre Mondiale.

Après un règne de plus de 60 ans, le vieil empereur François-Joseph meurt.

Sonsuccesseur, Charles Ier hérite d'un pays en guerre et aux prises avec des difficultés économiques et sociales trèsgraves.La mort de l'empereur François-Joseph en novembre 1916 est l'événement majeur de cette période.

Son successeur,l'archiduc Charles, a été tenu éloigné de la vie politique.

Il a combattu sur le front.

Il a une vision du mondedifférente de celle de François-Joseph.

Dès son avènement, il a proclamé dans un manifeste qui prend le contre-pieddes déclarations de François-Joseph "Je veux tout faire pour bannir, dans les plus brefs délais, les horreurs et lessacrifices de la guerre, et rendre à mes peuples les bénédictions disparues de la paix aussitôt que le permettrontl'honneur des armes, les conditions vitales de mes États et de leurs fidèles alliés et l'entêtement de nos ennemis.

Jeveux maintenir les libertés constitutionnelles et les autres droits et veiller avec soin à l'égalité juridique de tous.Animé d'un amour profond pour mes peuples, je veux consacrer ma vie et toutes mes forces à cette haute tâche".Dès son avènement, il proclame le retour à la vie politique normale.

La réouverture du Reichsrat est apparue commecelle d'une ère nouvelle de la politique en Autriche-Hongrie.

L'empereur renvoie Bertchold et nomme Czernin commeministre des Affaires étrangères.

Il nomme un libéral de Bohême comme président du conseil, le comte Clam-Martinic.Le choix de ces deux hommes ne se révèle pas bon, car les deux hommes sont favorables aux Allemands de Bohêmeet Czernin entend rester fidèle à l'alliance allemande.

Les Tchèques élus au Parlement forment un Club tchèque uni àVienne et un comité national à Prague.

Ils restent fidèles à l'idée d'un État tchèque en Bohême au sein de l'Empire.Ils ne sont pas d'accord avec Wilson et la formation d'un État tchèque (10 janvier 1917).

En revanche, en mai 1918,ils demandent la formation d'un État tchécoslovaque au sein de l'Empire ce qui indigne les Hongrois.

Les sociaux-démocrates demandent à partir de 1916 la conclusion d'une paix sans annexion ni indemnité.

Les Hongrois obligentCharles Ier à être couronné roi de Hongrie.

Charles Ier (Charles IV de Hongrie) doit jurer de sauvegarder laconstitution hongroise et le compromis de 1867.

En Hongrie, le parlement refuse le suffrage universel.

Le roi Charlesoblige Tisza à démissionner bien que ce dernier ait la majorité, et nomme Wekerlé comme président du conseil.

Cedernier parvient à faire voter en juin 1918 une réforme qui étend quelque peu le suffrage (13% de la populationvote).

La révolution d'Octobre suscite des espoirs dans la population.

Après la paix de Brest-Litovsk, une partie desprisonniers libérés par les Russes entament une propagande bolchevique en Autriche-Hongrie.

La situation de l'arrièreest devenue catastrophique, même dans la Hongrie agricole.

Le revenu des ouvriers est tombé à 53% de ce qu'ilétait en 1914.

François-Joseph Ier Il avait dix-huit ans lorsqu'il fut appelé au trône, alors que la révolution se déchaînait sur l'Empire d'Autriche.

Il en avait quatre-vingt-six quand ilmourut au plus fort de la Première Guerre mondiale, qui conduisait à l'écroulement de la double monarchie.

Entre ces deux dates, soit durantsoixante-huit ans, sans relâche, il a exercé le pouvoir et tenu son rôle de souverain.

Ce fut une période qui juxtaposa curieusement une prospéritégénérale que les peuples n'avaient jamais connue, un progrès social évident et une difficulté croissante à maintenir la paix intérieure.

François-Joseph a-t-il été la figure symbolique d'un passé qui s'effaçait un peu plus chaque jour ou au contraire le régulateur nécessaire de l'ordreinstitutionnel et public ? L'incontestable popularité dont il a joui provenait-elle d'une habitude paresseuse de l'opinion ou d'un sentiment deconfiance en l'efficacité de son rôle ? L'homme a beaucoup changé au cours de l'interminable règne : le jeune cavalier bien pris, à la belle allure,devint assez tôt le vieux souverain chauve aux favoris blancs, mais dont la vigueur ne se démentait pas, qui continuait à travailler au rythme d'aumoins dix heures par jour, à monter à cheval et à participer aux manœuvres et qui ne trouvait de détente que dans des exercices physiques, lachasse dans les montagnes du Salzkammergut.

En revanche, ce qui semble ne s'être jamais modifié, ni altéré, c'est la conscience du devoir àaccomplir et de l'exemple à donner.

Mais ce devoir avait pris d'autres formes : de 1848 à 1867, François-Joseph (dont le prince de Schwarzenberg avait suscité l'avènement pour arrêter la révolution et fonder un ordre monarchique nouveau) pouvait agir en souverain absolu.

A partir de 1867,du compromis austro-hongrois et des lois de 1867 et 1868 dans chacun de ses deux États, il s'est comporté en souverain constitutionnel,respectueux de la légalité.

Résolu sans doute à ne jamais admettre ce qui lui paraissait préjudiciable à l'intérêt et au bien de la double monarchie,mais alliant la persuasion à la fermeté, cherchant à convaincre ses ministres, les hommes politiques et l'opinion, il a mis beaucoup d'habileté dansla pratique du régime parlementaire ; temporisateur et arbitre, dont on disait que le système durerait autant que lui, comme s'ils étaient devenusconsubstantiels l'un à l'autre.

Il n'était pas sans risque à la fin de 1848 de porter au pouvoir un jeune officier de dix-huit ans, devant lequel s'effaçaient son oncle l'empereurFerdinand Ier, P1584 pour être un valétudinaire sans prestige, et son père, l'archiduc François-Charles P1615 , pour n'avoir lui-même aucune ambition et n'éprouver que des craintes devant une situation aussi dramatique.

Mais sa mère, l'archiduchesse Sophie d'Autriche P2570 , femme de décision et de courage, et le prince de Schwarzenberg P2514 , résolu à sauver l'Empire, faisaient crédit à son intelligence et à son caractère.

Ils pensaient qu'au début leur expérience suppléerait aux lacunes de la sienne.

De fait, jusqu'à la mort de Schwarzenberg P2514 en 1852, le jeune empereur se forma auprès de son ministre et son principal souci fut de donner des preuves de son courage personnel.

Mais que d'événements pendant cesannées : après la défaite des Hongrois à Kapolna, Schwarzenberg P2514 crut possible de dissoudre l'Assemblée de Kremsier et de promulguer une constitution de la seule autorité de l'empereur.

C'était méconnaître le sens profond de la révolution hongroise, politique et sociale sans doute, maisbien davantage nationale.

La loi en Hongrie ne pouvait provenir que de la nation : Kossuth P283 répliqua donc par la déchéance des Habsbourg et la proclamation de la République.

Dès lors, tous les éléments révolutionnaires de l'Europe se tournèrent vers la Hongrie et “ chaque succès desHongrois fut salué par les révolutionnaires de tous les pays, comme si c'était le signe avant-coureur des succès de leur mauvaise cause ”.. »

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