Devoir de Philosophie

François de Sales, biographie

Publié le 17/03/2025

Extrait du document

« François de Sales (1567 – 1622) intro : « Rien par force, tout par amour », cette célèbre devise de François de Sales nous enseigne beaucoup sur sa personnalité singulière dans un contexte marqué par l’adversité entre protestants et catholiques dans le royaume de France.

Né le 21 août 1567 dans une famille de la noblesse savoyarde catholique au nord d'Annecy, dans le duché de Savoie, FDS est plongé dès sa jeunesse dans la foi catholique.

Mais il est aussi un enfant du temps des guerres de religion, qui grandit parmi la violence entre catholiques et protestants, période caractérisée par la Contre-Réforme catholique en réponse à la réforme protestante, les années qui suivent le concile de Trente.

Reconnu comme l'un des plus ardents prédicateurs de la Contre-Réforme catholique, FDS est aussi très célèbre pour son Introduction à la vie dévote, rédigée en 1609, l'un des premiers chef-d’œuvre de la langue française. Convoqué en 1545 par le pape Paul III, pour résoudre la crise qui secouait l’Église catholique depuis la Réforme protestante, le concile de Trente se déroule dans le royaume jusqu’en 1563.

Il réaffirme l’autorité de l’égl romaine, les sept sacrements, le principe de transsubstantiation tant controversé sous le grand souffle calviniste, mais engage aussi la lutte contre l’hérésie et renforce sa discipline ecclésiastique en promouvant la réformation du clergé.

François de Sales vit dc dans une époque post conciliaire.

Soucieux de faire appliquer le concile de Trente, il va trouver dans la réformation et l’affirmation de l’egl catho une mission de vie.

Toutefois, de ce personnage historique, l’on retient surtout ses valeurs pacifistes et son amour de la sagesse.

En effet, sa disposition pour la tolérance religieuse et le dialogue plutôt que le recours aux pratiques coercitives font de lui un acteur singulier de la paix religieuse dans le royaume de France. De fait, nous tâcherons de voir en quoi le parcours spirituel de FDS témoigne d’un fervent attachement aux idéaux tridentins dans une période post conciliaire et de son engagement en faveur d'une spiritualité ouverte à la coexistence pacifique consacrant le dialogue interreligieux ? Dans un premier temps, nous évoquerons la profonde influence de l’humanisme chrétien dans la formation du jeune FDS de 1567 à 1593. Dans une deuxième partie, de 1593 à 1610, il s’agira d’analyser la direction que prend le chemin spirituel de FDS, qui se précise vers l’amour et la sagesse, dans sa lutte contre le calvinisme en particulier. En dernier lieu, nous nous intéresserons à la dernière partie de sa vie de 1610 à sa mort en 1622 ou l’affirmation de l’esprit salésien du futur saint. I) a) Humaniste FDS naît le 21 août 1567.

À son baptême, le 28 août, il reçoit le prénom de « François » en hommage au catholique italien François d'Assise, comme une manière de le renvoyer toujours à son appartenance à la foi catholique.

Jusqu'en 1569, il est élevé comme tout enfant noble par une nourrice, puis durant six ans, est éduqué par ses parents qui nourrissent de grandes ambitions à son égard. De 1573 à 1575, il est élève au collège ducal du Plain-Château, à La Roche-sur-Foron, puis, de 1575 à 1578, il étudie au Collège Chappuisien d'Annecy, où il côtoie l'aristocratie savoyarde et apprend le français en remplacement du patois local.

À dix ans, mais comme d'autres enfants de son âge, il reçoit sa première communion, bientôt suivie de sa confirmation.

On lui confère la tonsure dans l'église Saint-Étienne de Clermont, le 20 septembre 1578, il n’a alors que 11 ans.

11 ans, c’est aussi l’âge âge à partir duquel il demande déjà à vouloir devenir prêtre, mais son père, qui le destine à la magistrature, l'envoie étudier le droit à Paris.

Les 7 années qu’il passe à l’université de Paris au collège Clermont (1582 – 1588) st décisives ds l’orientation de sa pensée.

Ss la conduite de ses maîtres jésuites (de parfaits humanistes), il étudie Aristote et Platon.

FDS est 1 parfait humaniste et dira volontiers « Je suis tant homme que rien plus ».

Mais avec une ferveur plus grande encore, il est chrétien.

Il aspire à la sainteté, qu’il conçoit naïvement comme une attitude.

Or, plus mature, il veut savoir les raisons de sa foi et il étudie la théologie en parallèle de la philosophie. C’est au cours de ces années que FDS trouve goût pour une certaine doctrine, qui deviendra la sienne.

Son profil spirituel s’esquisse peu à peu, à commencer par son détachement de Saint Augustin et saint Thomas, ms il demande pardon aux 2 pour la libT qu’il prend à cet égard, en adoptant tjrs une position très humble, celle d’un étudiant qui reconnaît son manque d’expérience et surtout celle d’un jeune homme conférant respect aux différentes croyances.

S’il abandonne leur position, c’est pour une + humaine, celle que ses maîtres jésuites lui enseignaient déjà à paris : la DOCTRINE SALÉSIENNE selon laquelle Dieu veut sauver ts les H et c’est en prévision de leur activité méritoire, ss l’impulsion de la grâce impartie à ts, qu’il les prédestine au salut.

C à cette doctrine qui met notre avenir spirituel entre nos mains que FDS s’attache pr tjrs et c’est en formant sa personnalité spirituelle que l’adolescent devient 1 H. b) crise spirituelle du jeune fds - Entre 1578 et 1591, François poursuit des études de droit civil et canonique à Paris, puis à Padoue en Italie.

Durant cette période, François traverse une crise spirituelle due à l’influence calviniste dans le Royaume et à l'idée de prédestination. C’est à travers ces turbulences qu’un violent combat intérieur se déchaîne en lui entre décembre 1586 et janvier 1587.

La question de la prédestination entraîne chez lui une tentation de désespoir contre « l’espérance d’être sauvé ».

François est saisi par l’angoisse, ne mange et ne dort plus.

Un jour il entre prier la Vierge Marie dans l’église Notre-Dame des Grès et est guéri par un acte d’abandon en l’amour de Dieu : « Quoiqu’il arrive … je vous aimerai, Seigneur, au moins en cette vie, s’il ne m’est pas donné de vous aimer dans la vie éternelle ».

Cette épreuve va laisser son empreinte chez François qui aura une spiritualité pleine de miséricorde, de bonté et de bienveillance. La crise resurgit à Padoue fin 1590, malade, il est aux portes de la mort.

Il s’abandonne à nouveau à la seule volonté de Dieu dans un acte maintenant total de foi et d’amour qui va conditionner toute sa vie, colorer chacun de ses actes, de ses écrits, de ses paroles.

Il fait librement, mais non sans combat, le choix du pur amour. C’est au cours de cette crise mystique que la personnalité de François de Sales se révèle fort attachante : il est doux, mais volontaire, curieux de toutes choses ; docile mais désireux de comprendre les ordres qu’il reçoit. c) csq et effets de la crise spirituelle de FDS Ce qui touche en premier dans la personnalité de François de Sales, c’est sa bonté : son exigence n’a d’égales que sa bienveillance et son attention aux personnes.

A quoi cela est-il du ? Il faut se souvenir de la crise spirituelle qu’il a traversée.

La liberté de François de Sales est le fruit de cette libération intérieure.

Lui qui a fait l’expérience de la miséricorde, il peut être témoin de la miséricorde.

Cette expérience fondatrice façonne déjà celui que l’on nommera « le Docteur de l’Amour divin et de la douceur évangélique » et marquera toute sa vie et son œuvre.

Il s’agit donc d’une spiritualité qui se fonde sur une expérience. II) 1593 – 1610 : un chemin spirituel qui se précise vers l’amour et la sagesse a) 1593 : à peine ordonné prêtre, qlq j après la noêl 1593, il prononce un « discours-programme » « harangue pr la prévôté » ds lequel il expose ses grands objectifs, notamment : RECONQUERIR GENEVE.

Cpdt il refuse le recours aux armes.

C par la charité qu’il faut ébranler les murs de Genève, c par la charité qu’il faut l’envahir. FDS joue un rôle essentiel dans la mission de conversion des protestants dans la région du Chablais (région du nord de la Savoie envahie par les bernois calvinistes).

En effet, en 1594, l'évêque de Genève Claude de Granier lui confie une mission : la défense de la foi catholique au moyen d’une lutte contre le calvinisme et les controverses théologiques de l'époque.

Claude de Granier lui porte une profonde estime, et il sait qu’il peut compter la douceur et la charité de FDS comme moyens de persuasion.

Le Chablais, autrefois sous la domination bernoise, est devenu protestant.

Son objectif est de ramener les habitants de cette région au catholicisme. Le 9 sept 1594, FDS quitte annecy pr →Chablais.

C’est à partir de ce moment-là que FDS devient véritablement un évêque missionnaire, l’évangélisateur du Chablais. Il part d’abord prêcher à Tonon, une ville calviniste où il fait ses premiers sermons (=le genre du sermon = pièce régulière qui traite un sujet déterminé avec logique et.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles