France - Argentine
Publié le 08/11/2022
Extrait du document
«
L’Argentine ou son nom officielle República Argentina est un pays qui se situe au sud
de l’Amérique du Sud.
Avec c’est plus de 2,78 millions de km2 et 45,38 millions d’habitants
en 2020, il se place comme le huitième pays le plus grand au monde.
C’est cinq fois plus
grand que la France.
Le pays partage ses frontières avec le Chili (à l’ouest), le Paraguay (sudouest) la Bolivie (au sud), le Brésil (au nord) l’Uruguay (au sud-ouest), et toute la côte Est est
reliée à l’océan Atlantique.
Le pays est une république fédérale organisée en vingt-trois
provinces autonomes.
De plus ces provinces sont gérées et dirigées par le président Alberto
Fernández membre du parti justicialiste et élu le vingt-sept août 2019.
La langue officiel du
pays est l’espagnol, mais on retrouve diffèrent dialecte autochtones tel que le quechua, le
guarani paraguayen, le mapuche, le tehuelche, le toba…
La capitale du pays est Buenos Aires, elle représente la source de la culture de
l’Amérique latine.
En effet lorsqu’on parle de l’Argentine ou de Buenos Aires on pense
évidemment au maté, au tango et au football.
Cependant la capitale a aussi une forte influence
sur les pays d’Amérique du Sud, on la surnomme la capitale de « l’initiation individuelle ».
Dans un premier temps nous allons présenter dans ces grandes lignes le pays en mettant
l’accent sur son histoire, sa géographie et son système éducatif, puis dans un second temps
nous étudierons la place de la France en argentine.
En fin nous reviendrons sur les
établissements offrant une scolarité qui propose un parcours en français, puis plus
spécifiquement sur la présentation du Lycée franco-argentin Jean Mermoz.
I-
Présentation de l’Argentine
a) Les grands traits de l’histoire
De la fin du XVème siècle jusqu’au milieu du XVIème siècle le pays est peuplé
d’Inca, puis en 1516 l’explorateur espagnol Juan Diaz de Solis découvre le Rio de la Plata
(côte sud atlantique, estuaire des fleuves Paraná et Uruguay).
Par la suite, en 1536 Pedor de
Mendoza fonde Buenos Aires.
Lors de la période de colonisation l’Argentine fait partie de la
vice-royauté du Rio de la Planta, qui permet un développement du commerce dans le monde,
avec comme Buenos Aires le port principal qui est ouvert pour des échanges commerciaux
avec l’Europe.
L’urbanisation du pays commence par les villes fondées sur le littoral tel que
Buenos Aires (1536), Santiago del estero (1550), Mendoza (1561), Tucumán (1565) et
Córdoba (1573).
De 1805 à 1816 marque la période dite de l’Independence (proclamée le 9
juillet 1816 suite au congrès de Tucuman), José de San Matin et Manuel Belgrano incarnent
les figures de loyaliste et indépendantisme, à la suite de l’occupation des Anglais et des
Espagnoles.
L’Argentine entre 1819 et 1829 connait de nombreuses batailles, du a l’absence
d’institution et de gouvernement nationale, deux mouvements rentrent en oppositions « les
unitaires » qui défendent un état centralisé fondé sur l’économie et les politiques de Buenos
Aires et les « fédéralistes » qui représentent les provinces.
En 1830 Juan Manuel de Rosas
impose sa dictature ; il essaye de faire des compromis pour fédérer les deux mouvements mais
reste plus « unitaire » alors en 1852 Justo José de Urquiza (l’un de ces anciens alliés) renverse
la ville de Rosa pour avoir un libre accès à la navigation sur les fleuves, un des majeurs
conflits entre Buenos Aires et les provinces.
Durant une longue période, les conflits entre
« unitaire » et « fédéraliste » continuent, malgré la promulgation de la constitution en 1853 le
pays reste divisé.
C’est en 1880 que les conflits s’atténuent et que Buenos Aires devienne la
capitale fédérale de la République.
L’Argentine rentre alors dans une période d’extension
économique d’agro- exportateur sous le président Julio Roca, et ainsi subie une immigration
intense particulièrement européenne.
À la suite de l’oligarchie des propriétaires fonciers et
des exportateurs qui s’occupaient de la vie politique, Leandro Alem fonde l’union civique
radical (UCR), un mouvement populaire qui défend les droits de chacun et permet en 1912
d’introduire le suffrage universelle secret et obligatoire même si les femmes et les étrangers
n’ont pas encore le droit de vote.
Au prolongement de cela Hipólito Yrigoyen est élu au
pouvoir et essaye de mettre fin à l’oligarchie en instaurant une législation sociale et des droits
à l’instruction.
Cependant en 1930 les militaires renversent la présidence pour restaurer
« l’ordre traditionnel » aussi appeler par la suite « la décennie infâme ».
Suite aux nombreuses
crises économiques, sociales et politiques, Juan Domingo Perón est élu en 1946 défendant
avec l’aide de son épouse Eva Duarte une politique populisme, est créé le parti péroniste
(aussi appelé par la suite justicialiste) en 1947.
En 1955 le général Eugenio Pedro Arambu
renverse le régime Perón, en fessant un coup d’état militaire, Juan Domingo Perón doit
s’exiler.
De la découle un climat politique tendu avec des guérillas péroniste et marxiste sous
la dictature de nombreux groupe d’organisions se sont monté et les « Montoneros » exécutent
le général Eugenio Pedro Arambu en 1970.
Pour donner suite au mouvement révolutionnaire
un projet d’accord national (1971) permet de rétablir les élections.
En mars 1973 Hector José
Cámpora délégué personnel de Juan Domingo Perón est élu et prépare son retour, il sera élu
en septembre 1973.
Le climat politique ne s’apaise pas, de nombreuses violences restent en
mémoire tel que le « massacre d’Ezeiza », de nombreux affrontements ont lieu au sein du
mouvement péroniste divisé entre la droite, l’aile syndicale cégétiste et l’extrême gauche.
Les
guérillas dirigées par le mouvement Montonersos et les Forces armées révolutionnaires (FAR)
reprennent.
Juan Domingo Perón meurt en 1974 et sa femme Isabel Perón devient la
présidente, mais n’arrive pas à s’emparer des crises économiques du pays ni des actions
terroristes des groupes Montonerdsos et FAR qui ont fusionné.
Le pouvoir se fait donc encore
une fois renversé par une junte militaire présidée par le général Jorge Videla le 24 mars 1976,
dont l’objectif était « la réorganisation nationale »1, « la lutte contre la subversion » dans une
politique économiques libérale.
Cette dictature entraine d’énorme répression, de disparut
(desaparecidos) et de mort, qui sont encore pleurés aujourd’hui (Les grand-mères place de
mai).
La politique libéralisme mise en place par les militaires est un échec, l’économie du
pays est au plus mal, l’armée entreprend alors une guerre contre le Royaume-Unis qui occupe
les îles Malouines dont la souveraineté est revendiquée par l’Argentine.
Suite à leur échec le
régime militaire perd toute crédibilité et cède le pouvoir à un gouvernement constitutionnel en
1983.
Depuis l’Argentine doit faire face à de nombreuses crises économiques dû à l’inflation
du peso argentin, à l’endettement, et cela malgré ses ressources naturelles, ses industries
(minière, mécaniques …) et son exportation agricole.
Des inégalités sont encore très présentes
dans le pays, 42% de la populations vie sous le seuil de pauvreté2, la
crise sanitaire du Covid-19 a accentué ces inégalités.
Ce pays connait une force unitaire dans sa population malgré de
nombreux mouvement contestataire, la population continue à se battre
pour une société plus égalitaire, encore récemment avec la révolte des
femmes, porté par le slogan « Ni une a menos », mis en place à la suite
de nombreux féminicides et inaction de l’État.
Leurs luttes sont pour
les droits des femmes, dont le droit à l’avortement, pour l’égalité des
sexes, pour la fin des violences conjugales.
b)
La géographie et le climat en Argentine
L’Argentine est le quatrième pays le plus grand du continent
américain, se vaste pays à une grande diversité de paysages, de
nombreux volcans, fleuves, et lacs.
Les ressources naturelles sont
essentiellement le fer, le plomb, l’uranium, l’étain, et le pétrole.
1
Source Larousse
« « Je veux absolument travailler, je veux un projet » : dans la banlieue de Buenos Aires, la pauvreté touche la
moitié de la population » Par Flora Genoux (Buenos Aires, correspondante)
Publié le 26 avril 2021 à 01h19 - Mis à jour le 26 avril 2021 à 14h17 le Monde
2
L’Argentine est divisée en quatre « régions climatiques », la cordillère des Andes, la Pampa,
la Patagonie et le Chaco.
La cordillère des Andes/ Cordillera de los andes est la plus longue
chaine de montagne au monde, et la plus haute d’Amérique.
Elle traverse différent pays
d’Amérique du Sud tel que le Venezuela (point de départ), la Colombie, l’Équateur, le Pérou,
la Bolivie, le Chili et jusqu’à la pointe sud de l’Argentine.
Son point le plus haut se situe en
Argentine, 6962 mètres à l’Aconcagua (ville proche de la ville Mendoza), les Andes s’étant
sur tout le côté ouest du pays et permet de faire la frontière avec le Chili.
Son climat peut
donc énormément varier selon ou l’on se situe, nous pouvons retrouver un climat plutôt aride
ou humide mais aussi glaciale.
La Pampa (ou plaine en quechua) région au centre de
l’Argentine est une région qui comporte de nombreux paysages naturels tel que des prairies,
des brousses tempérées, et de la savane.
La terre est très fertile dans cette région, qui ne
comporte presque pas d’arbre, de nombreux champs agricoles sont présent (particulièrement
du soja) ainsi que des élevages de bétail (particulièrement du bovin).
La Patagonie argentine
(au sud du pays) peut se recouper en deux sous-régions, l’est appeler « mesetas » ou
« plateaux », la partie de la région non andine avec un climat plutôt sec et froid comprenant
des vallées fluviales.
Et à l’ouest la sous-région andine, qui comporte des grandes montagnes,
de nombreux parcs nationaux, des forets et des lacs.
Le Chaco et autrefois le « Gran Chaco »,
est une immense plaine au nord de l’Argentine, avec un climat très chaud, et semi-aride.
Quelques petites exploitations de coton sont présente, mais la région reste isolée puisqu’il n’y
a très peu de route.
Pour finir le pays est très peuplé mais de manière très inégalitaire sur l’ensemble du
territoire ; suite à l’exode rural les villes comme Buenos aires (13 millions d’habitants pour la
métropole), Córdoba (environ 1.272.000 habitants) ou encore Mendoza (environ 115.045
habitants) regroupe la plupart de la population argentines, et en Patagonie on retrouve un
vaste territoire avec peu d’habitant, espace surnommer « l’argentine du vide ».
c) Le système éducatif en Argentine
Domingo Faustino Sarmiento (septième chef d’état argentin) permet au système
éducatif argentin de se développer, durant son mandat (1868-1874).
En effet le chef d’État a
construit de nombreuses écoles et bibliothèques dans l’ensemble du pays.
Néanmoins, en
1884 une loi (n°1420 Code de l’éducation) a été voté pour rendre l’école universelle,
obligatoire, gratuite, et laïque lors du mandat de Julio Argentico Roca.
À la suite de la
dictature de Pedro Pablo Ramirez (1943 à 1946) l’éducation religieuse à l’école publique fut
obligatoire.
Puis viens ensuite de nombreuses réformes pour stabiliser le système éducatif et
permettre d’offrir à tous une scolarisation.
Actuellement le système éducatif argentin est
considéré comme l’un des plus développé et progressiste de l’Amérique latine.
La
scolarisation est obligatoire entre 5 et 14 ans, le système d’éducation est découpé en plusieurs
parties, l’éducation pré-primaire (de 3 à 5 ans) l’éducation générale basique (de 6 à 14 ans) et
pour finir l’éducation Polymodale (de 15 à 17 ans) qui n’est pas obligatoire.
L’éducation pré-primaire n’est pas totalement obligatoire, seulement la dernière année.
Cette éducation à pour objectif de favoriser la découverte, éveiller les enfants ainsi que leur
développement personnel et leur compréhension du monde (ce qui correspondrai à l’école
maternelle en France).
L’éducation générale basique ce qui s’apparente à l’école primaire et le
collège français, lui est découpé en trois cycles qui permettent d’acquérir les savoirs
fondamentaux tel que l’espagnol, les mathématiques, la littérature, l’histoire géographie les
sciences humaines et naturelles et le sport.
L’éducation Polymodal représenterai le lycée en
France.
L’organisation scolaire d’Argentine est organisée différemment qu’en France, cette
dernière laisse une place bien plus importante qu’en France aux activités extra-scolaires.
En
effet les cours commencent à huit heures et se terminent à treize heures du lundi au vendredi,
avec en moyenne cinq heures de cours par jour.
À noter que certain établissement l’effectif
des élèves étant trop élevé par conséquent les classe sont divisé en deux.
Certains élèves ont
classe le matin et d’autre l’après-midi.
L’année scolaire commence début mars et se termine
fin novembre, avec une pause en juillet pour les vacances d’hiver.
Les élèves peuvent ainsi
pratiquer des activités sportives, artistiques ou musicales dans l’école après leur journée de
classe.
Le système argentin, permet de rester focaliser sur l’apprentissage des matières
fondamentales en classe.
L’organisation des séquences est découpée en trois grandes parties :
une partie théorique, une autre pratique et pour finir une résolution de problèmes, qui permet
aux élèves de réfléchir par eux-mêmes toute en sollicitant leur esprit créatif.
II-
La place de la France en Argentine
La France et l’Argentine entretiennent une relation de longue date, les siècles des
lumières inspirent les mouvements d’émancipations de Buenos Aires (le 25 mai 1810).
Les
liens établis entre la France et l’Argentine ont débuté lors de la forte immigration française en
Argentine pour donner suite aux guerres.
Dès le début du XIXème siècles, l’Argentine subit
une forte migration politique et d’anciens officiers de l’armée impériale, entre 1880 et 1910
plus de 250 000 Français viennent s’installés, particulièrement des Français d’origine Basque,
Béarnais et....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Pourquoi existe-t-il toujours des inégalités entre les hommes et les femmes en France actuellement
- C. E. 11 déc. 1970, CRÉDIT FONCIER DE FRANCE c. Demoiselle GAUPILLAT et Dame ADER, Rec. 750, concl. Bertrand.
- T. C. 15 janv. 1968, COMPAGNIE AIR FRANCE c. ÉPOUX BARBIER, Rec. 789, concl. Kahn
- Quels sont les différents facteurs qui peuvent fragiliser les liens sociaux en France au 21ème siècle ?
- Le féminisme est toujours nécessaire en France ?