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Flotte d'Extrême-Orient (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Flotte d'Extrême-Orient (seconde guerre mondiale). Préparatifs Après le raid japonais sur Trincomalee, à Ceylan, le 9 avril 1942, les deux adversaires se retirèrent, les Japonais à Singapour, puis dans le Pacifique, les Britanniques en Afrique orientale. L'océan Indien devint alors une zone de paix. Après Midway, les Japonais n'eurent ni le temps, ni la force de s'imposer dans l'océan Indien. Quant aux Britanniques, toujours plus engagés dans l'Atlantique et en Méditerranée, ils manquaient des moyens nécessaires à une stratégie navale en Extrême-Orient. Cependant, vers la fin de la guerre, quand la Royal Navy se trouva libérée de certaines de ses missions européennes et après que les Japonais eurent transféré dans le Pacifique leur aviation, jusque-là basée en Birmanie, l'océan Indien connut un regain d'activité. Mais les Britanniques ne disposaient pas de navires en nombre suffisant pour exploiter les faiblesses des Japonais et ils préférère...

« Flotte d'Extrême-Orient Il Contribution à la victoire Malheureusement pour la flotte britanni­ que, l'attaque de Sabang ne put se dérou­ ler dans des conditions vraiment satisfai­ santes.

Le transfert des navires de débar­ quement sur le théatre d'opérations médi­ terranéen, à la fin de 1943 et au début de 1944, interdit toute opération amphibie de quelque envergure.

Tout au plus, à la fin de la guerre, put-on entreprendre quel­ ques actions ponctuelles sur la côte bir­ mane.

Rangoon tomba au terme d'un assaut venu de la mer.

Mais ce résultat, obtenu avec des moyens très limités, s'explique surtout par la brillante avance de la 14" armée.

Bien que l'activité des sous-marins et des corsaires ennemis eût pour effet d'acca­ parer de précieux contre-torpilleurs, les Britanniques firent de leur mieux, en 1944, pour relancer les opérations.

Leurs sous-marins jouèrent un rôle plus impor­ tant qu'auparavant et coulèrent deux croi­ seurs légers en 1944.

En fait, la diminu­ tion progressive de l'activité japonaise ré­ duisit en proportion les succès britanni­ ques.

La flotte d'Extrême-Orient, compre­ nant des bâtiments en provenance de six marines, dont le Saratoga, attaqua Sabang, au nord de Sumatra, le 16 avril 1 944, puis Surabaya, le 17 mai.

Au cours de ces actions, les Alliés détruisirent peu de navires japonais, mais endommagèrent des installations portuaires et des dépôts de carburant.

Le 25 juillet, les navires alliés revinrent à l'assaut et bombardèrent Sabang.

Ils effectuèrent ensuite une série de raids de petite envergure puis, le 22 novembre, une fois la flotte britannique du Pacifique rassemblée à Ceylan, ils par­ ticipèrent de nouveau à des opérations importantes.

Le 31 décembre, Belewan Deli fut atta­ qué.

Deux raids, effectués les 24 et 29 janvier 1945, détruisirent les raffineries de Palembang.

Après le départ de la flotte du Pacifique, la flotte d'Extrême-Orient se borna à des actions plus modestes.

Dé­ sormais, elle se consacra davantage à la campagne de Birmanie.

Le 1 5 mai eut lieu un fait d'armes qui donna un aperçu de ce qu'aurait pu souvent accomplir une flotte d'Extrême-Orient mieux pourvue: au large de Penang, une attaque nocturne de contre-torpilleurs magistralement menée eut raison du cuirassé lourd Haguro.

Cette unité fut le plus gros bâtiment japonais coulé par les Britanniques.

Si d'impérieu­ ses priorités n'avaient pas retenu au loin les moyens nécessaires, cet exploit ne serait sans doute pas resté isolé.. »

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