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Finlande de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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Après avoir surmonté la crise de 1991-1993, duc à l’effondrement de l’URSS avec laquelle ce petit pays Scandinave avait des rapports privilégiés, la Finlande connaît depuis 1994 une croissance rapide et régulière. Toutefois, la reprise économique ne permet pas encore de réduire significativement le taux de chômage. Les atouts du pays sont divers. Tout d’abord, l’industrie du bois et de la transformation des produits forestiers fait de la Finlande le véritable « grenier à papier » de l’Europe. La restructuration et la modernisation de cette activité, qui assure 40 % des exportations, se poursuivent. Le groupe formé des finlandais UPM-Kymmene et Enso et du suédois Stora est le leader mondial

 

de ce secteur, devant le groupe américain International Paper. En second lieu, vient l’industrie des télécommunications, avec l’entreprise Nokia, au deuxième rang mondial du téléphone mobile derrière l’américain Motorola, qui se restructure à son tour pour répondre à un marché

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« Les principaux enjeux des élections législatives de mars 1999 sont la lutte contre le chômage, qui atteint près de 15 % de la population active (un chômage à la fois structurel et de longue durée alors que le pays connaît une pénurie de main-d'œuvre qualifiée), le niveau élevé des impôts et la question de l'intégration au sein de l'Union européenne contestée par des eurosceptiques en progression dans l'électorat.

Réunissant, sous la direction du Premier ministre social­ démocrate Paavo Lipponen, les partis social-démocrate et conservateur, l'Alliance de gauche, les Verts et le Parti populaire suédois, la coalition « arc-en-ciel » est reconduite.

Toutefois, le taux de participation est le plus bas deyuis la Seconde Guerre mondiale.

L'Etat providence, bien que restant encore très généreux, est de plus en plus remis en cause et le gouvernement parvient, au prix de restrictions importantes des dépenses publiques, à respecter les critères de convergence de Maasiricht.

Il ne réussit pas cependant à réduire de façon significative le taux de chômage, même si, dès 1998, des décisions sont prises en faveur de la création d'emplois de proximité, notamment dans le domaine des soins à domicile et des services.

Les industriels restent cependant confiants malgré 1 'impact de la crise asiatique sur le commerce extérieur finlandais (12 % des exportations à destination DO�NÉES DÉMOGRAPHIQUES ET ECONOMIQUES 1995 1996 1997 1998 Nombre d'habitants (en milliers) 5 t06 5 125 5 144 5 162 Produit national bn11 (en dollars US/habilant) 20 580 23 240 24 080 24 330 PIB en volume (en %de variation par rappOrl à l' an né e précédente) 5,1 3,6 5,9 4,2 Part du PIB réalisé (en %) par l'agriculture - - 5 - t ' in dust rie - - 32 - les services - - 63 - Balance commerciale (solde en milliards de dollars) 12,3 11,1 11,8 11,7 Pan dans les expOrtations mondiales - -- - Part dans les importations mondiales - -- - Solde financier des administrations publiques ( excé dent ou déficit en %du PIB) -5 ,2 - 3,4 -1,0 0,6 Indices des prix à la consommation (en% de variat ion par rapp0r 1 à l' a nné e précédente) 0,3 1,6 1,4 1,9 Taux de chômage (en% de ta pOpulation active) 17,2 16,3 14,5 12,4 Taux d'i nté rêt à court term e 5,8 3,6 3,2 3,6 Taux d'intérêt à lon g terme 7,9 6,0 4,9 4,6 Source : Banque mondiale (Arias mondial), OCDE (Perspectives économiques).

des NPI).

Les principaux indicateurs indiquent la bonne santé de l'économie finlandaise : la balance des comptes courants est excédentaire, le déficit budgétaire est réduit, un accord prévoit une hausse modérée des salaires jusqu'à la fin 1999, la pression fiscale sur les ménages est allégée, la dette publique et le taux d'inflation sont réduits, le mark finlandais est stable et les revenus réels sont en augmentation.

L'entrée dans l'Union économique et monétaire (UEM), dès 1999, est ainsi approuvée par le Parlement finlandais en avril 1998.

La volonté politique d'intégrer l'UEM est renforcée par l'adhésion progressive de l'ensemble des partenaires de la coalition gouvernementale à ce principe.

De tous les partis finlandais, seul le Parti du centre (anciennement Parti agrarien, dans l'opposition) reste un adversaire de la monnaie unique et réclame, en vain, un référendum sur la question.. »

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