Fiche Europe centrale
Publié le 07/12/2023
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1612-1619 : Matthias Ier ;
1619-1637 : Ferdinand II ;
1637-1657 : Ferdinand III ;
1658-1705 : Léopold Ier ;
1705-1711 : Joseph Ier ;
1711-1740 : Charles VI;
1742-1745 : Charles VII ;
1745-1765 : François Ier ;
1765-1790 : Joseph II ;
Réforme et époque confessionnelle
1517 : Thèses de Wittenberg : les 95 thèses écrites par Martin Luther provoquent d’abord des débats au sein
de l’Eglise, puis des conflits politiques
1555 : Paix des Religions d’Augsbourg : liberté des princes de déterminer la confession (luthérienne ou
catholique) dans leurs territoires (cuius regio eius religio) ; fragmentation confessionnelle le long des
frontières politiques
1618-1648 : Guerre de trente ans entre la Ligue catholique et l’Union protestante
1648 : les traités de Westphalie mettent fin à la Guerre de trente ans et reconnaissent le calvinisme au sein du
Saint Empire romain germanique
Absolutisme, Lumières et 19e siècle
1663-1806 : Immerwährender Reichstag de Ratisbonne : garantie de la coexistence pacifique des confessions
Absolutisme : l’Eglise est de plus en plus au service des cours ; formation d’Eglises d’Etat
1803 : Reichsdeputationshauptschluss : "sécularisation“ des biens ecclésiastiques et réorganisation des
territoires ; origine de la bi-confessionnalité interne dans les unités politiques ; droit à la citoyenneté pour la
population juive
1806 : dissolution du Saint Empire romain germanique
1817 : Union décrétée entre l’Eglise luthérienne et l’Eglise reformée en Prusse : le pouvoir étatique se renforce
La Réformation
Le développement des relations entre société et religion en Allemagne est marqué tout d’abord, au 16e
siècle, par la Réformation, notamment dans sa version luthérienne.
Non seulement la Réforme protestante
établit une bi-confessionalité qui caracterise la situation religieuse jusqu’à nos jours, mais elle renforça
également la fragmentation politique des territoires de l’Empire germanique.
Le principe cuius regio eius
religio, formulé lors de la Paix des Religions d’Augsbourg (1555), garantit la liberté des Princes de determiner
la confession (luthérienne ou catholique) dans leurs territoires (ius reformandi), tandis qu’aux sujets fut
reconnu le droit d’émigrer (ius emigrandi).
Cette règle, qui constitue l’état confessionnel, fut affirmée après
les guerres de religion du 17e siècle dans le Traité de Westphalie (1648), et s’applique aussi à la confession
reformée.
Dans les États protestants, l’autonomie du pouvoir politique est legitimée par la théorie luthérienne
des deux royames (Zwei-Reiche-Lehre), tandis que l’organisation interne des Églises protestantes y suit le
modèle catholique, d’après lequel le lieu de résidence determine l’appartenance à une paroisse et un
diocèse donnés.
Ferdinand II de Habsbourg ou Ferdinand de Styrie1 (né le 9 juillet 1578 à Graz et mort le 15 février 1637 à Vienne)
est roi de Bohême (1617-1627) et de Hongrie (1618-1626), puis empereur du Saint-Empire romain germanique de
1619 à 1637.
Successeur de son cousin Matthias de Habsbourg, il cherche à imposer la religion catholique aux protestants du
Royaume de Bohème.
Pourtant, Rodolphe II de Habsbourg, roi de Bohême catholique, avait accordé « la Lettre de
majesté », une constitution qui garantissait la liberté religieuse, il n'y avait plus de religion imposée par le
gouvernement.
Ferdinand de Styrie essaie de forcer les protestants à devenir catholiques.
C'est une des causes de la Guerre de
Trente Ans, où s'affrontent les princes protestants allemands et l'empereur, ainsi que les alliés de chaque camp.
Léopold Ier de Habsbourg, né en 1640 à Vienne et mort le 5 mai 1705 dans la même ville, est roi de Hongrie et
de Bohême, puis empereur du Saint-Empire de 1658 à 1705.
Il a combattu à plusieurs reprises le roi Louis XIV : guerre de Hollande (1672-1679), guerre de la Ligue
d'Augsbourg (1688-1697) et guerre de Succession d'Espagne (à partir de 1701).
Charles VI de Habsbourg, né en 1685 à Vienne et mort le 20 octobre 1740 dans la même ville, est roi de Hongrie et
de Bohême et empereur du Saint-Empire de 1711 jusqu'à sa mort (accidentelle, d'un plat de champignons).
En 1705,
son frère Joseph Ier succède à leur père.
Lorsque Joseph meurt peu de temps après en 1711, il a deux filles mais pas
de fils.
Charles VI est alors élu empereur du Saint-Empire, et il s'empare des possessions des Habsbourg au
détriment de ses nièces.
Charles VI renonce en 1714 à ses droits à la couronne d'Espagne (traité de Rastatt) et il
obtient les Pays-Bas espagnols (devenus les Pays-Bas autrichiens).
Il promulgue ensuite la Pragmatique
sanction pour permettre à sa fille ainée Marie-Thérèse d'hériter de ses possessions.
Charles VI participe en 1733 aux côtés de la Russie à la Guerre de succession de Pologne contre la France et
l'Espagne.
Il doit céder Naples et la Sicile à la fin du conflit.
François III de Lorraine, puis François Ier du Saint-Empire, né le 8 décembre 1708 à Nancy et mort le 18 août
1765 à Innsbruck, est duc de Lorraine, de Bar, grand-duc de Toscane et enfin empereur du Saint-Empire romain
germanique de 1745 à sa mort.
Époux de Marie-Thérèse d'Autriche, il est le fondateur de la dynastie des HabsbourgLorraine.
Marie-Thérèse d'Autriche ou bien Marie-Thérèse de Habsbourg est née à Vienne en 1717 et est décédée
à Vienne en 1780.
Elle est la fille ainsi, selon la Pragmatique Sanction de 1713, que l'héritière de l'archiduc d'Autriche et empereur
germanique Charles VI.
À la mort de celui-ci (20 octobre 1740), elle lui succède difficilement à la tête des États
héréditaires des Habsbourg (archi-duché d'Autriche, royaume de Bohême et de Hongrie, principalement).
L'invasionsurprise (16 décembre 1740) de la Silésie, riche province autrichienne, par les troupes de Frédéric II déclenche
la guerre de Succession d'Autriche.
Avec l'aide successivement apportée de la Grande-Bretagne, du PiémontSardaigne, des Provinces-Unies, enfin de la Russie, ce long conflit l'oppose d'abord à la Prusse et à la France
(de Louis XV), puis principalement à cette dernière et à ses alliés (notamment l'Espagne)...
jusqu'à la paix générale
d'Aix-la-Chapelle (18 octobre 1748).
Elle y perd la....
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