FGTB (Belgique)

« naîtra la FGTB.

Chaque tendance y conservera des repré­ sentants dans le secrétariat, à l'exception toutefois des communistes , évincés peu après la fusion.

4 La FGTB n'exerce qu'un rôle de coordination dans le domaine de l'administration et des revendications géné­ rales , qu'elle défend avec l'accord de toutes les centrales affiliées, qui conservent leur pleine autonomie.

Parmi ces dernières, la principale est la Confédération générale des Services publics (CGSP, 270 000 membres).

5 La grève de 1960-1961 a mis en évidence une relative faiblesse constitutive de la FGTB.

Alors qu'une de ses fédérations (services publics) avait déclenché un mouve­ ment de revendications qui allait s'étendre à tout le pays , la FGTB refusa de lancer le mot d'ordre de grève géné­ rale parce qu 'elle ne disposait pas de l'accord unanime de toutes ses centrales .

A la suite de ce refus , André Renard, secrétaire général adjoint, et André Genot, secré­ taire national, démissionnent pour fonder le Mouvement populaire wallon.

6 En mars 1977, une grève nationale (qui contribue à provoquer des élections législatives anticipées) répond au plan d'austérité du gouvernement et à· la décision de Léo Tindemans de ne pas soutenir l'industrie de l'acier belge en difficulté .

Le front commun syndical revendique la semaine de 36 heures pour résorber le chômage Important (7, 5 % de la population active, en 1978).

Cette grève qui a été suivie surtout en Wallonie a rapproché encore plus la CSC (traditionnellement liée au Parti chré­ tien :social de Léo Tindemans) de la FGTB qui, elle, reste à l'écoute du Parti socialiste belge, notamment par l'inter­ médiaire de plates-formes de rencontre comprenant les sections du parti, des mutu.elles et des syndicats.. »