Fès

« 1 ' f ! 1 1 t 1 1 Hafiz, assiégé dans son palais par une révolte berbère, a demandé aux troupes françaises de l'en dégager.

Aussi­ tôt après le général Lyautey fait de Rabat la capitale politique et administrative du royaume, tandis que Casa­ blanca devient son principal centre économique.

On oppose volontiers les Fassls, Arabes de Fès, aux Soussls, Berbères méridionaux.

4 A partir de 1926, la ville nouvelle s'étend toujours plus à l'ouest.

L'afflux des populations rurales du Moyen­ Atlas et du Rif provoque, au lendemain de la seconde guerre mondiale, la création d'une nouvelle médina au nord de Fas AI-Djedid.

Mais durant les quarante-cinq années de colonisation, Fès est réduite à l'état d'une ville musée.

Cependant, elle devient le foyer du nationa­ lisme marocain.

Aussi, dès l'indépendance, les nou­ veaux gouvernants se préoccupent-ils de réanimer la « deuxième capitale », notamment par le développement de l'industrie et du tourisme.

5 Fès (400 000 habitants) est redevenue la capitale du nord-ouest du Maroc, avec son industrie, son artisanat rénové, son commerce florissant et ses foyers culturels et religieux.

Deux quartiers industriels (Aïn Qadous et Dokarat), se sont développés au voisinage de la route de Meknès, tandis que des bidonvilles commencent à surpeupler les quartiers pauvres de la ville.

La médina, avec ses souks pittoresques, ses ruelles étroites, ses belles mosquées et ses palais reste intacte, mais de moins en moins habitée par les Fassis.

Le tourisme, quoique très important, est loin de satisfaire les demandes d'emploi d'une ville en pleine expansion, mais en pleine crise de croissance.. »