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Extraits d'un discours prononcé par Winston Churchill, devant le Parlement britannique, le 4 juin 1940 (il s'agit plus précisément de la fin du discours).

Publié le 04/02/2013

Extrait du document

discours

La fermeté de W. Churchill : toute la résolution britannique

apparaît dans ces termes, maintes fois répétés : « Nous nous

battrons «. « Nous ne nous rendrons jamais «. Hitler croyait que

la Grande-Bretagne accepterait rapidement d'abandonner la

lutte. Il a sous-estimé la ténacité britannique. Comme il l'avait

annoncé, Churchill refusera jusqu'au bout de céder et de

négocier. Au prix de très grands sacrifices et de nombreuses

souffrances de la population britannique. En particulier quand

l'Angleterre, seule à continuer le combat (juin 1940-juin 1941 ),

subit les bombardements massifs de la Luftwaffe allemande (le

blitz) et fut menacée

la guerre sous-marine dans l'Atlantique.

discours

« CONSEILS DE RÉDACTION Il suffit de répondre aux questions posées en dégageant quel­ ques points de repère : I Le contexte historique : Winston Churchill est devenu Premier Ministre le IO mai l 940 ...

, jour choisi par Hitler pour lancer son offensive aux Pays-Bas et en Belgique.

Un accord franco­ britannique datant du 28 mars 1940 stipule que les 2 pays « s'engagent mutuellement à ne négocier ni conclure d'armistice ou de traité de paix durant la présente guerre si ce n'est d'un commun accord ».

Mais les événements se précipitent.

La domination nazie s'exerce déjà sur l'Autriche (depuis !'Ans­ chluss de mars 1938), sur la Tchécoslovaquie (depuis mars 1939), sur la Pologne (depuis septembre 1939), sur le Dane­ mark et la Norvège (depuis avril 1940).

Au printemps 1940, la Belgique et les Pays-Bas sont occupés.

Les lignes françaises sont percées les l 3-l 5 mai dans les Ardennes.

C'est au lendemain de la bataille de Dunkerque que W.

Churchill fait son discours au Parlement britannnique : le 3 juin, une partie des troupes françaises et surtout anglaises a été évacuée à Dunkerque, en abandonnant sur place le matériel.

2 Le rôle de l'Empire britannique : héritage du passé, il témoigne de la puissance britannique dans le monde.

Des pays comme le Canada, l'Australie, l'Afrique du Sud ont gardé des liens étroits avec l'Angleterre.

D'autres - comme l'Inde - sont encore sous tutelle britannique.

A juste titre, W.

Churchill peut compter sur l'Empire pour « continuer le combat » si le besoin s'en fait sentir.

Il existe également un Empire colonial français réparti surtout en Asie (Indochine) et en Afrique (Afrique du Nord; AOF et AEF).

En juin 1940 certains (le président du conseil Paul Reynaud en tête) comptaient utiliser la flotte et l'Empire (l'Afrique du Nord notamment) pour continuer la lutte contre l'Allemagne hitlérienne victorieuse en métropole.

Ils furent mis en minorité et P.

Reynaud fut contraint à la démission le 16 juin 1940.

3 L'espoir de W.

Churchill: que «le Nouveau Monde ...

s'avance pour secourir et libérer l'Ancien».

Un appel aux États-Unis! Les biens politiques, économiques, culturels ...

entre les 2 pays sont très étroits.

Ils défendent les mêmes valeurs démocratiques et libérales.

Mais en 1940 l'opinion américaine reste encore très isolationniste et pacifiste.

Il faudra attendre l 94 l pour que la 70 situation se modifie petit à petit.. »

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