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Exposé sur Aristide Briand

Publié le 02/01/2015

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Aristide Briand Aristide Briand, né le 28 mars 1862 à Nantes et mort le 7 mars 1932 à Paris, est un homme politique et diplomate français qui a été onze fois Président du Conseil et vingt trois fois ministre, principalement aux Affaires Etrangères. Il a joué un rôle essentiel dans les relations internationales après la Première Guerre mondiale. Aristide Briand est issu d'une famille modeste. Après avoir été élève du collège de Saint-Nazaire, Aristide Briand entre comme élève boursier au lycée de Nantes. Après le baccalauréat, il entreprend des études de droit et devient clerc. C'est alors qu'il se lie d'amitié avec Eugène Courroné, directeur de la Démocratie de l'Ouest, et qu'il y écrit. Devenu directeur politique de l'Ouest Républicain, il s'engage en politique du côté des radicaux-socialistes. D'abord proche du syndicalisme révolutionnaire et grand défenseur de l'idée de la grève générale, il devient député socialiste de Saint-Étienne en 1902. Il est alors très proche de Jean Jaurès. Il est rapporteur de la fameuse loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, dont il assure l'application comme ministre de l'Instruction publique et des Cultes. L'évolution vers le centre (1906-1914) En 1906, il se voit confier le ministère de l'Instruction publique contre l'av...
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« Pour anecdote, son dernier mandat de président du conseil s’achève l’avant-veille du Krak boursier à Wall Street, bien qu’il n’y ait évidemment aucun rapport de causes à effets.

De même il fut deux fois président du conseil durant la guerre 14. Critiques et postérité de son action politique Ayant quitté le socialisme, il est considéré par les socialistes comme un « renégat » et un « traître ».

Pour les monarchistes de l' Action française , il est l'incarnation de la démocratie républicaine . Sa politique de rapprochement et de réconciliation avec l' Allemagne lui est reprochée.

Mais l'opinion française, majoritairement pacifique, l'approuve .

Le grand reproche qui a été fait à la politique d'apaisement de Briand serait d’avoir défendu inlassablement une paix « impossible » à construire durablement à son époque, d'avoir tenté de « rendre la guerre hors-la- loi » et d'avoir défendu le pacifisme. Récapitulation de sa carrière politique C'est à son rôle international qu'Aristide Briand doit sa renommée.

Initiateur de l'expédition de Salonique et du front des Balkans lors de la Première Guerre mondiale, il préside en 1921 aux règlements internationaux consécutifs à la guerre et acquiert à partir de 1925 une audience internationale à la tribune de la Société des Nations, multipliant les occasions de fonder la paix : pacte de Locarno du 16 octobre 1925, rencontre avec Stresemann (ministre allemand des Affaires Etrangères) en 1926 ainsi que la renonciation à l'occupation de la Rhénanie cinq ans avant terme.

Il est également médiateur lors de l’incident de Pétritch et coauteur du pacte Briand-Kellogg en 1928 qui met la guerre « hors-la-loi ».

Il propose un régime d’union fédérale européenne et soutient les travaux de la SDN.

Le Prix Nobel de la paix lui est décerné en 1926 , en reconnaissance de ses efforts pour l'établissement d'une paix durable résultant de négociations librement consenties.

Mais son édifice diplomatique s'est écroulé dès le début des années 1930, marquées par la crise économique de 1929 et la montée du nazisme et du nationalisme japonais. Incident de Pétritch : est un différend gréco - bulgare qui se déroule à la frontière des deux pays en octobre 1925 .

Ce fut l’intervention de la Société des Nations (SDN) qui mit fin à l’affaire de manière pacifique.

Le 19 octobre 1925 , une sentinelle bulgare, en poste sur la frontière, abat un soldat grec qui aurait tenté de rattraper son chien.

Le 22, en représailles, l’armée grecque franchit la frontière, ne rencontrant qu’une résistance symbolique de l’armée bulgare, la Grèce réclame des dédommagements pour la mort de son garde-frontière. Le 23 octobre, la Bulgarie fait appel à la Société des Nations.

Aristide Briand , alors président du Conseil de la Société des Nations, envoie un télégramme aux gouvernements bulgare et grec.

Dans ce message, il précise que la Société des Nations ne prendra l’affaire en charge que si les deux pays arrêtent leurs opérations militaires et s’assurent que leurs troupes quittent le territoire adverse.

L’effet est immédiat : l’offensive grecque du 24 est annulée, tandis que l’armée se retire du territoire bulgare. Expédition de Salonique : L' expédition de Salonique , autrement dénommée Front d'Orient , Front de Salonique ou Front de Macédoine est une opération menée par les armées alliées à partir du port grec macédonien de Salonique pendant la Première Guerre mondiale et destinée : · dans un premier temps, à soutenir l'armée serbe lors de l'invasion de la Serbie , à l'aide, notamment, des troupes évacuées des Dardanelles ; · dans un deuxième temps, à reconstituer cette armée après sa déroute à travers l'Albanie et son évacuation par les ports de la côte Adriatique ; · dans un troisième temps, à fixer les troupes des Empires centraux et des Bulgares, en particulier après la capitulation de la Russie à Brest-Litovsk ; · dans un quatrième temps, à ouvrir un front en Orient pour délester le front occidental.. »

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