INTRODUCTION.............................................................................................2 I. DES DIFFERENTS TYPES DE CRISES SUR LE CONTINENT...............3 II. LES SOLUTIONS DE PAIX............................................................................................4 III. INITIATIVES POUR LA PAIX........................................................................................6 CONCLUSION.............................................................................................. ...................7 2 INTRODUCTION L’Afrique est, en ce début du 21ème siècle, le continent le plus en proie à l’instabilité, aux conflits et aux guerres. Ces conflits armés, outre leur impact direct sur la vie des populations ainsi que sur leur environnement moral et physique, obèrent gravement les maigres ressources des Etats, hypothèquent ainsi les chances du continent quant à son développement. Dans le contexte actuel, les méfaits de ces conflits sont aggravés par les effets pervers d’une mondialisation dont la logique est d’être absolue, c’est-à-dire d’imposer sa rationalité marchande, partout et de la même façon. Mais, même s’il est vrai que cette mondialisation de l’économie n’est pas de nature à favoriser pleinement la mise en œuvre des mesures de nature à consolider la paix, à travers des mécanismes économiques délibérés, il n’en reste moins que l’objectif de la paix en Afrique demeure possible, nécessaire et même urgent. 3 I. DES DIFFERENTS TYPES DE CRISES SUR LE CONTINENT AFRICAIN Il est difficile de dresser une typologie stricte des différents crises qui sévissent sur le continent africain tant ces conflits sont nombreux et leurs théâtres variés. Néanmoins des similitudes évidentes autorisent certains grands regroupements, suggérant ainsi des solutions fondées sur des démarches similaires. Tous ces crises ont cependant un sous-bassement commun: le déficit démocratique. C’est toujours le manque de démocratie qui est, en général, la cause première de tous ces conflits. Un des types des conflits les plus courants, a partie liée avec le contexte global de transition démocratique tel qu’il est vécu dans certains pays. Ici la crise est liée aux difficultés qu’éprouvent les différents acteurs politiques à s’entendre sur les conditions et les modalités d’accession au pouvoir et de sa gestion dans le contexte nouveau d’un pouvoir désormais mis en jeu au nom de la règle de l’Etat de droit. On a dans cette grande catégorie des pays comme l’Algérie, la République démocratique du Congo, le Congo Brazzaville, la République Centrafricaine, la Guinée, le Togo, et le Tchad. Certains Etats sont en proie à des crises liées à des problèmes identitaires ravivés par le fait que là aussi, le pouvoir est désormais mis en jeu au nom de la démocratie, mais du fait de la forte prégnance du facteur tribal et ethnique, les enjeux en sont pervertis et le cours totalement dévoyé. Ce sont les crises à forte potentialité de mort, susceptibles de déboucher sur des génocides. L’on a dans cette catégorie des pays comme le Rwanda, le Burundi, la Somalie et le Soudan. D’autres crises résultent de luttes principalement motivées par la volonté d’accéder à des richesses minières et d’en contrôler le trafic. C’est une évidence qu’il y a en Afrique une concordance stricte entre la géographie de certaines crises et la géographie des minerais à extraction facile et à rendement élevé: or, diamant notamment. A contrario, les crises qui n’ont pas pu s’alimenter de tels minerais se sont estompés malgré la radicalité de leurs projets. Il s’agit notamment des rebellions touarègues au Mali et au Niger.